Samedi à Bonoua, le patron de la police militaire a tenu une rencontre vérité avec les têtes couronnées et la jeunesse.
«A Bonoua, nous sommes inquiets. Depuis quelque temps, il y a des viols, vols, enlèvements et assassinats à Bonoua. Nous vivons ici en paix avec tout le monde. Ce que nous savons faire, c'est de travailler. Nous ne comprenons plus que Bonoua, réputé pour être une ville calme et paisible, baigne aujourd'hui dans l'insécurité. Face à une telle situation, nous avons jugé bon de convoquer notre fils pour l'entendre », plainte des chefs et notables de Bonoua adressée à Koné Zakaria samedi. Le patron de la police militaire a été « convoqué » pour non seulement s’expliquer sur les récentes arrestations opérées dans la cité, mais aussi, situer les causes des différents cas de viols, de vols et autres assassinats constatés ces derniers temps dans la ’’paisible’’ cité. Car, pour les parents de l’ex-Première dame, ces différents faits seraient l’œuvre des hommes du chef militaire. Dans un langage direct, le commandant Zakaria a justifié les raisons des récentes arrestations opérées dans la ville : « Chers parents, comme je suis votre fils, je vous dois la vérité. Je n'aime pas l'injustice et je ne pose jamais d'actes sans preuves. Des gens ici tentent de s'organiser pour déstabiliser les institutions. Quand j'ai été informé, j'ai infiltré le réseau avec des gens. Ceux-ci ont suivi de bout en bout l'opération. Quatre jours avant le coup, j'ai fait arrêter tous les comploteurs. Il y avait d'anciens militaires, des marins et des gendarmes", a-t-il révélé. Au dire du commandant, Bonoua est devenu le lieu privilégié des exilés d’Accra qui y tiennent souvent des rencontres pour porter un coup au pouvoir Ouattara. Le commandant, sûr du fait que dans leur fuite, les militaires pro-Gbagbo ont installé de nombreuses caches d’armes à Bonoua, a interpellé les beaux parents de l’ex-président, Laurent Gbagbo : « Parlez à vos enfants. Ceux que nous avons arrêtés ont cité des noms de jeunes de Bonoua. Ce que je fais, c'est pour vous et pour toute la Côte d’Ivoire. Mon souhait, c'est que chaque Ivoirien soit en sécurité. La preuve, je viens de Bouaké où j'ai procédé, sur la base d'informations, à l'arrestation de plusieurs bandits. Dites donc à vos enfants de ne pas croire aux vendeurs de rêves », a-t-il prévenu. A la suite de cette rencontre avec les parents, Koné Zakaria s’est ensuite entretenu avec la jeunesse de la ville à qui, il a tenu le même langage de vérité.
Sam-Wakouboué
«A Bonoua, nous sommes inquiets. Depuis quelque temps, il y a des viols, vols, enlèvements et assassinats à Bonoua. Nous vivons ici en paix avec tout le monde. Ce que nous savons faire, c'est de travailler. Nous ne comprenons plus que Bonoua, réputé pour être une ville calme et paisible, baigne aujourd'hui dans l'insécurité. Face à une telle situation, nous avons jugé bon de convoquer notre fils pour l'entendre », plainte des chefs et notables de Bonoua adressée à Koné Zakaria samedi. Le patron de la police militaire a été « convoqué » pour non seulement s’expliquer sur les récentes arrestations opérées dans la cité, mais aussi, situer les causes des différents cas de viols, de vols et autres assassinats constatés ces derniers temps dans la ’’paisible’’ cité. Car, pour les parents de l’ex-Première dame, ces différents faits seraient l’œuvre des hommes du chef militaire. Dans un langage direct, le commandant Zakaria a justifié les raisons des récentes arrestations opérées dans la ville : « Chers parents, comme je suis votre fils, je vous dois la vérité. Je n'aime pas l'injustice et je ne pose jamais d'actes sans preuves. Des gens ici tentent de s'organiser pour déstabiliser les institutions. Quand j'ai été informé, j'ai infiltré le réseau avec des gens. Ceux-ci ont suivi de bout en bout l'opération. Quatre jours avant le coup, j'ai fait arrêter tous les comploteurs. Il y avait d'anciens militaires, des marins et des gendarmes", a-t-il révélé. Au dire du commandant, Bonoua est devenu le lieu privilégié des exilés d’Accra qui y tiennent souvent des rencontres pour porter un coup au pouvoir Ouattara. Le commandant, sûr du fait que dans leur fuite, les militaires pro-Gbagbo ont installé de nombreuses caches d’armes à Bonoua, a interpellé les beaux parents de l’ex-président, Laurent Gbagbo : « Parlez à vos enfants. Ceux que nous avons arrêtés ont cité des noms de jeunes de Bonoua. Ce que je fais, c'est pour vous et pour toute la Côte d’Ivoire. Mon souhait, c'est que chaque Ivoirien soit en sécurité. La preuve, je viens de Bouaké où j'ai procédé, sur la base d'informations, à l'arrestation de plusieurs bandits. Dites donc à vos enfants de ne pas croire aux vendeurs de rêves », a-t-il prévenu. A la suite de cette rencontre avec les parents, Koné Zakaria s’est ensuite entretenu avec la jeunesse de la ville à qui, il a tenu le même langage de vérité.
Sam-Wakouboué