Koné Zackaria, commandant de la police militaire, a déclaré samedi à Bonoua, que des partisans de l’ancien président, Laurent Gbagbo, préparaient un coup d’Etat depuis cette ville.
La ville de Bonoua devait servir de base-arrière pour une tentative de déstabilisation des institutions de la République. A la manœuvre de cette opération, les dignitaires de l’ancien régime. C’est le patron de la police militaire, Koné Zackaria qui a dévoilé ce projet funeste des réfondateurs. «Tous ceux que j’ai arrêtés à Bonoua préparaient un coup depuis cette ville.
Les militaires qui ont rejoint Accra, ont leurs tuteurs ici à Bonoua, il y a des agents de la mairie parmi eux. Chacun a dit que c’est vrai qu’ils tenaient des réunions à Bonoua », a révélé Koné Zackaria, samedi, au cours d’une rencontre organisée dans ladite ville par l’Organisation internationale pour la solidarité sociale et spirituelle (Oiss). Cette rencontre avait pour objet de ramener l’équilibre perdu à Bonoua depuis un moment. La cité paternelle de l’ex-première dame, Simone Ehivet, malgré le retour à la paix, sombrait. Des viols, des tueries y étaient monnaie courante avant cette rencontre. C’est donc pour rétablir l’ordre que le commandant Zackaria sur invitation de l’Oiss s’y était rendu. Il a opté pour un langage franc et direct vis-à-vis des pro-Gbagbo, les invitant à la raison. « Il y avait même des pasteurs à Bonoua. Le jour où on a arrêté les premières troupes, on m’a dit qu’il y a un pasteur parmi elles. C’est lui qui détenait les armes. Comme c’est un religieux, j’ai dit qu’on le laisse parce que si on l’arrête, les gens vont interpréter diversement son arrestation. Les autres ont donc été arrêtés », a-t-il confié. « J’ai envoyé mes hommes trois fois à Bonoua pour faire des arrestations. Au niveau des agents de la mairie, nous avons procédé deux fois à des arrestations. Les soupçons qui pèsent sur eux sont réels », a poursuivi le commandant. Le pasteur en question est en cavale. Il a quitté précipitamment la ville de Bonoua., dit-il.
Jeunes, rendez les armes
Selon le commandant, il y a des armes cachées à Bonoua. Parce que « pendant la crise post-électorale, la ville a servi de passage aux pro-Gbagbo pour rejoindre le Ghana voisin.
Dans la fuite, ils ont gardé leurs armes à Bonoua, Bassam jusqu’ à Accra dans l’espoir de venir les reprendre ». D’où son appel aux populations afin qu’elles collaborent pour la restitution de ces armes. « Ceux-ci (les refondateurs) ont passé dix ans au pouvoir. Il est vrai qu’il y a eu la crise. Ils n’ont pas pu faire quelque chose. Mais voilà un an que la crise est finie. De vous à moi quand vous rentrez à Abidjan, on dirait que la crise est finie depuis 10ans. Le travail de 6 mois, abattu par le président Alassane Ouattara, correspond à un travail de 20 ans pour d’autres », a-t-il commenté. Koné Zackaria a ainsi appelé la jeunesse locale à faire table rase du passé et à contribuer au ‘’Vivre ensemble‘’. « Tant qu’il y aura l’insécurité à Bonoua, cette ville ne connaîtra pas le développement. Tant qu’il y aura un bras de fer contre le pouvoir, Bonoua ne sera pas développée», a prévenu l’orateur. Et d’ajouter : « je vous demande pardon, pour que la ville de Bonoua soit développée, il faut qu’on se mette ensemble ».
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
La ville de Bonoua devait servir de base-arrière pour une tentative de déstabilisation des institutions de la République. A la manœuvre de cette opération, les dignitaires de l’ancien régime. C’est le patron de la police militaire, Koné Zackaria qui a dévoilé ce projet funeste des réfondateurs. «Tous ceux que j’ai arrêtés à Bonoua préparaient un coup depuis cette ville.
Les militaires qui ont rejoint Accra, ont leurs tuteurs ici à Bonoua, il y a des agents de la mairie parmi eux. Chacun a dit que c’est vrai qu’ils tenaient des réunions à Bonoua », a révélé Koné Zackaria, samedi, au cours d’une rencontre organisée dans ladite ville par l’Organisation internationale pour la solidarité sociale et spirituelle (Oiss). Cette rencontre avait pour objet de ramener l’équilibre perdu à Bonoua depuis un moment. La cité paternelle de l’ex-première dame, Simone Ehivet, malgré le retour à la paix, sombrait. Des viols, des tueries y étaient monnaie courante avant cette rencontre. C’est donc pour rétablir l’ordre que le commandant Zackaria sur invitation de l’Oiss s’y était rendu. Il a opté pour un langage franc et direct vis-à-vis des pro-Gbagbo, les invitant à la raison. « Il y avait même des pasteurs à Bonoua. Le jour où on a arrêté les premières troupes, on m’a dit qu’il y a un pasteur parmi elles. C’est lui qui détenait les armes. Comme c’est un religieux, j’ai dit qu’on le laisse parce que si on l’arrête, les gens vont interpréter diversement son arrestation. Les autres ont donc été arrêtés », a-t-il confié. « J’ai envoyé mes hommes trois fois à Bonoua pour faire des arrestations. Au niveau des agents de la mairie, nous avons procédé deux fois à des arrestations. Les soupçons qui pèsent sur eux sont réels », a poursuivi le commandant. Le pasteur en question est en cavale. Il a quitté précipitamment la ville de Bonoua., dit-il.
Jeunes, rendez les armes
Selon le commandant, il y a des armes cachées à Bonoua. Parce que « pendant la crise post-électorale, la ville a servi de passage aux pro-Gbagbo pour rejoindre le Ghana voisin.
Dans la fuite, ils ont gardé leurs armes à Bonoua, Bassam jusqu’ à Accra dans l’espoir de venir les reprendre ». D’où son appel aux populations afin qu’elles collaborent pour la restitution de ces armes. « Ceux-ci (les refondateurs) ont passé dix ans au pouvoir. Il est vrai qu’il y a eu la crise. Ils n’ont pas pu faire quelque chose. Mais voilà un an que la crise est finie. De vous à moi quand vous rentrez à Abidjan, on dirait que la crise est finie depuis 10ans. Le travail de 6 mois, abattu par le président Alassane Ouattara, correspond à un travail de 20 ans pour d’autres », a-t-il commenté. Koné Zackaria a ainsi appelé la jeunesse locale à faire table rase du passé et à contribuer au ‘’Vivre ensemble‘’. « Tant qu’il y aura l’insécurité à Bonoua, cette ville ne connaîtra pas le développement. Tant qu’il y aura un bras de fer contre le pouvoir, Bonoua ne sera pas développée», a prévenu l’orateur. Et d’ajouter : « je vous demande pardon, pour que la ville de Bonoua soit développée, il faut qu’on se mette ensemble ».
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam