L’administration du trésor garde son engagement à mettre un terme à l’accumulation des arriérés intérieurs. « Sur 182,8 miliards que l’Etat restait devoir aux fournisseurs à fin 2010, nous avons payé 139,8 milliards en 2011. Le reste à payer est de 141,7 milliards dont 43 milliards au titre du reliquat sur le stock. Mais pour la gestion de l’année budgétaire en cours, l’ambition est de ne plus accumuler de nouveaux arriérés d’une part et d’autre part d’apurer la dette flottante », explique le directeur général du trésor et de la comptabilité publique.
Grâce à tous ces efforts, l’Etat ivoirien montre qu’il tient bon malgré la conjoncture ambiante.
En réalité, M. Adama Koné mise sur un système de gestion maîtrisé dont il s’est érigé en promoteur depuis son arrivée à la tête du trésor. Ce système donne une prépondérance à l’apurement de la dette domestique, à l’allocation optimale des approvisionnements et surtout à la disponibilité des ressources nécessaires au règlement des dépenses. Sur ce chapitre, beaucoup d’experts préjugent de l’impact de ces orientations sur la relance de l’activité et du financement de l’économie. Sur la question de savoir si l’Etat ivoirien franchira le pas pour atteindre rapidement le point d’achèvement et se soustraire du poids de la dette extérieure dans sa trésorerie, M. Koné note que les mesures-phares de réformes prises par le gouvernement inclinent à l’optimisme. Au plan de la mobilisation des ressources, l’on observe que les ressources intérieur atteignent 645 milliards contre 166 milliards d’appuis extérieurs.
Quant aux recettes non fiscales, elles s’élèvent à 42 milliards contre 66,6 milliards hors base budgétaire. 26,3 milliards seront affectés aux engagements communautaires.
Lanciné Bakayoko
Grâce à tous ces efforts, l’Etat ivoirien montre qu’il tient bon malgré la conjoncture ambiante.
En réalité, M. Adama Koné mise sur un système de gestion maîtrisé dont il s’est érigé en promoteur depuis son arrivée à la tête du trésor. Ce système donne une prépondérance à l’apurement de la dette domestique, à l’allocation optimale des approvisionnements et surtout à la disponibilité des ressources nécessaires au règlement des dépenses. Sur ce chapitre, beaucoup d’experts préjugent de l’impact de ces orientations sur la relance de l’activité et du financement de l’économie. Sur la question de savoir si l’Etat ivoirien franchira le pas pour atteindre rapidement le point d’achèvement et se soustraire du poids de la dette extérieure dans sa trésorerie, M. Koné note que les mesures-phares de réformes prises par le gouvernement inclinent à l’optimisme. Au plan de la mobilisation des ressources, l’on observe que les ressources intérieur atteignent 645 milliards contre 166 milliards d’appuis extérieurs.
Quant aux recettes non fiscales, elles s’élèvent à 42 milliards contre 66,6 milliards hors base budgétaire. 26,3 milliards seront affectés aux engagements communautaires.
Lanciné Bakayoko
