La croissance économique ne peut se réaliser sans un système bancaire et financier fort et puissant. Les établissements de crédits se disent prêts à jouer pleinement leur partition dans le financement de l’économie dans le cadre du processus de reconstruction et de relance économique. C’est le substrat de la rencontre entre l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbef-ci) et la presse économique qui a eu lieu, le mardi 28 février dernier, au siège de cette institution.
Aussi, le président de l’Apbef-ci, Souleymane Diarrassouba, a-t-il été interpellé sur la déclaration d’Alassane Ouattara relativement à la liquidation des banques nationales. Pour lui, privatiser ou liquider une banque relève de l’autorité des actionnaires. « Toute décision qui contribue à la croissance économique est la bienvenue. Tout dépend de l’orientation stratégique du gouvernement. C’est une décision qui a ses avantages et ses inconvénients. De notre point de vue de qui importe c’est que les banques poursuivent leurs activités tout en préservant les emplois. C’est très important », a-t-il dit. Toutefois, faisons remarquer à ces professionnels qu’un e mobilisation forte peut influer même une décision étatique surtout que l’on connait les conséquences de la privatisation sur les emplois.
Sur la question des sinistres subis par le secteur bancaire du fait de la crise post-électorale, le président de l’Apbef a indiqué qu’ils sont estimés à 100 milliards FCFA. A l’instar des autres secteurs, les banques attendent toujours ces indemnisations toujours annoncées jamais effectuées. Souleymane Diarassouba s’est également préoccupé du problème de suspens des compensations de ma période allant du 25 janvier 2011 à la fermeture provisoire des banques. Selon lui, c’est une situation qui pénalise à la fois les clients et les banques.
Pour relancer l’économie, l’Apbef propose, entre autres solutions, le renforcement des fonds propres des établissements de crédit, la réforme du secteur bancaire et financier, le financement des Pme avec des produits adaptés.
J-S Lia
Aussi, le président de l’Apbef-ci, Souleymane Diarrassouba, a-t-il été interpellé sur la déclaration d’Alassane Ouattara relativement à la liquidation des banques nationales. Pour lui, privatiser ou liquider une banque relève de l’autorité des actionnaires. « Toute décision qui contribue à la croissance économique est la bienvenue. Tout dépend de l’orientation stratégique du gouvernement. C’est une décision qui a ses avantages et ses inconvénients. De notre point de vue de qui importe c’est que les banques poursuivent leurs activités tout en préservant les emplois. C’est très important », a-t-il dit. Toutefois, faisons remarquer à ces professionnels qu’un e mobilisation forte peut influer même une décision étatique surtout que l’on connait les conséquences de la privatisation sur les emplois.
Sur la question des sinistres subis par le secteur bancaire du fait de la crise post-électorale, le président de l’Apbef a indiqué qu’ils sont estimés à 100 milliards FCFA. A l’instar des autres secteurs, les banques attendent toujours ces indemnisations toujours annoncées jamais effectuées. Souleymane Diarassouba s’est également préoccupé du problème de suspens des compensations de ma période allant du 25 janvier 2011 à la fermeture provisoire des banques. Selon lui, c’est une situation qui pénalise à la fois les clients et les banques.
Pour relancer l’économie, l’Apbef propose, entre autres solutions, le renforcement des fonds propres des établissements de crédit, la réforme du secteur bancaire et financier, le financement des Pme avec des produits adaptés.
J-S Lia