Les procès des militaires inculpés dans les violences de la crise postélectorale s’ouvrent ce matin, au Plateau.
Selon une source proche du procureur militaire, les procès des soldats impliqués dans les évènements de la crise postélectorale, s’ouvrent ce matin à 8h30. Les audiences vont se tenir au tribunal militaire d’Abidjan. Ainsi des officiers généraux et supérieurs tels que Dogbo Blé, le cdt Dua Kouassi Norbert, l’aide camp particulier du président Laurent Gbagbo, le vice-amiral Vagba Faussignaux, ancien commandant de la marine nationale, le colonel-major Gnaholé Gbeuglé, ancien directeur de la brigade de recherche de la gendarmerie, le capitaine Néglé Dogba César, l’ex- directeur de la Dst et le capitane Séka Yapo Anselme, aide de camp de l’ancienne Première dame, Simone Gbagbo passeront successivement devant le tribunal pour répondre des faits mis à leur charge. Des sous-officiers aussi ont été inculpés par le juge d’instruction militaire. Il s’agit des sergents-chefs Lago Léo Jean-Noël, Yapi Yavo Alain Djoudjou, Lobé Lobé, des sergents Toaly Noël et Toh Ferdinand. Ces militaires et policiers sont accusés des faits d’arrestations illégales, séquestrations suivies de meurtres, de viols, de vols, de détentions arbitraires, de détournements de deniers et matériel publics, d’achat d’armes, de munitions, de recels de cadavres et de violations de consignes. Faut-il rappeler que le 11 août 2011, le capitaine de frégate, Ange Kessy, avait dévoilé la liste des soldats inculpés par le tribunal militaire. Ils sont au nombre de 62 tous grades confondus. Ce jour-là, le procureur militaire est revenu sur les différentes affaires dans lesquelles ces officiers et sous-officiers auraient été impliqués lors de la crise postélectorale. A savoir les crimes commis au cours des quatre mois de conflit dont l’assassinat du colonel-major Dosso Adama, celui d’un soldat nigérien de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), de du meurtre de Cissé Amara, l’oncle du président de la République, Alassane Ouattara. Sur les 62 inculpées, a précisé le magistrat militaire, 40 personnes ont été placées en détention. Dans les tueries de la crise postélectorale, 37 personnes issues de tous les corps de l’armée, de la gendarmerie et de la police font l’objet de poursuites. Parmi elles, figure le commandant Jean-Noël Abéhi(ex-patron du groupe d’escadron blindé en fuite, ndlr).
Ouattara Moussa
Selon une source proche du procureur militaire, les procès des soldats impliqués dans les évènements de la crise postélectorale, s’ouvrent ce matin à 8h30. Les audiences vont se tenir au tribunal militaire d’Abidjan. Ainsi des officiers généraux et supérieurs tels que Dogbo Blé, le cdt Dua Kouassi Norbert, l’aide camp particulier du président Laurent Gbagbo, le vice-amiral Vagba Faussignaux, ancien commandant de la marine nationale, le colonel-major Gnaholé Gbeuglé, ancien directeur de la brigade de recherche de la gendarmerie, le capitaine Néglé Dogba César, l’ex- directeur de la Dst et le capitane Séka Yapo Anselme, aide de camp de l’ancienne Première dame, Simone Gbagbo passeront successivement devant le tribunal pour répondre des faits mis à leur charge. Des sous-officiers aussi ont été inculpés par le juge d’instruction militaire. Il s’agit des sergents-chefs Lago Léo Jean-Noël, Yapi Yavo Alain Djoudjou, Lobé Lobé, des sergents Toaly Noël et Toh Ferdinand. Ces militaires et policiers sont accusés des faits d’arrestations illégales, séquestrations suivies de meurtres, de viols, de vols, de détentions arbitraires, de détournements de deniers et matériel publics, d’achat d’armes, de munitions, de recels de cadavres et de violations de consignes. Faut-il rappeler que le 11 août 2011, le capitaine de frégate, Ange Kessy, avait dévoilé la liste des soldats inculpés par le tribunal militaire. Ils sont au nombre de 62 tous grades confondus. Ce jour-là, le procureur militaire est revenu sur les différentes affaires dans lesquelles ces officiers et sous-officiers auraient été impliqués lors de la crise postélectorale. A savoir les crimes commis au cours des quatre mois de conflit dont l’assassinat du colonel-major Dosso Adama, celui d’un soldat nigérien de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), de du meurtre de Cissé Amara, l’oncle du président de la République, Alassane Ouattara. Sur les 62 inculpées, a précisé le magistrat militaire, 40 personnes ont été placées en détention. Dans les tueries de la crise postélectorale, 37 personnes issues de tous les corps de l’armée, de la gendarmerie et de la police font l’objet de poursuites. Parmi elles, figure le commandant Jean-Noël Abéhi(ex-patron du groupe d’escadron blindé en fuite, ndlr).
Ouattara Moussa