Le commissaire Ahui Eboua Alain et ses hommes ont frappé fort. Hier, à la brigade anti-criminelle (Bac) à Marcory, le chef du Bureau Interpol-Abidjan a montré les fruits de l’opération baptisée « Caïman », lancée par ses services pour récupérer d’une part les véhicules volés et convoyés dans la sous-région (Ghana, Burkina Faso, Mali, Guinée, …).
Et d’autre part, les voitures dérobées par des bandits à l’étranger notamment en Europe et en Amérique (France, Canada, Hongrie, Suède, Danemark,…) puis exportées sur les bords de la lagune Ebrié. Selon lui, ce sont au total 24 véhicules de type 4x4 d’une valeur de 705 millions Fcfa qui ont été récupérés. « Nous avons sur ce site (Bac, ndlr) 21 véhicules. Mais en réalité, il y a au total 24 véhicules volés qui ont été saisis. Signalons qu’un autre est resté à la direction car il n’a pas de batterie. Il y a deux qui sont encore au Ghana parce qu’on a eu des ennuis mécaniques pour les convoyer. La valeur marchande est de 705 millions Fcfa. Dans les jours à venir, les deux véhicules encore au Ghana seront acheminés à Abidjan. En général, ce sont de grosses cylindrées. Des véhicules de type 4x4, puissants et neufs », a précisé l’officier en ajoutant que la procédure de restitution de ces biens à leurs propriétaires obéit à deux formes. Pour les véhicules qui ont été volés et retrouvés hors du pays, a-t-il indiqué, c’est la coopération policière qui sera mise en marche. « Nous sommes en train de régler les démarches administratives afin que les propriétaires puissent rentrer en possession de leurs biens », a soutenu le policier. En ce qui concerne les voitures dérobées sur place et qui n’ont pu sortir du pays, il a souligné que les propriétaires doivent rentrer en contact avec ses services. « Ils pourront retrouver leurs biens. Bien entendu, après avoir prouvé que le véhicule leur appartient, il y a des auditions appuyées des procès verbaux de restitution. Après que le juge nous a donné l’ordre alors nous restituons le véhicule », a rassuré le patron du bureau Interpol-Abidjan entouré de ses collaborateurs. Il a succinctement expliqué que l’opération « Caïman » s’inscrit dans le cadre de la coopération policière internationale. A partir du bureau national d’Interpol, le commissaire Ahui et son équipe coopèrent avec leurs collègues de la sous-régionale et le reste du monde. « On reçoit une information qui nous indique qu’il y a un véhicule qui a été volé dans notre pays.
Nous l’insérons de la base de données. Nos collègues consultent et nous avons le rapport.
On rentre en négociation bien entendu sur la base policière avec ceux-ci. Et cela nous permet de retrouver le véhicule volé », a-t-il argumenté. La Bac est située dans l’enceinte du commissariat de police du 4ème arrondissement.
Ouattara Moussa
Et d’autre part, les voitures dérobées par des bandits à l’étranger notamment en Europe et en Amérique (France, Canada, Hongrie, Suède, Danemark,…) puis exportées sur les bords de la lagune Ebrié. Selon lui, ce sont au total 24 véhicules de type 4x4 d’une valeur de 705 millions Fcfa qui ont été récupérés. « Nous avons sur ce site (Bac, ndlr) 21 véhicules. Mais en réalité, il y a au total 24 véhicules volés qui ont été saisis. Signalons qu’un autre est resté à la direction car il n’a pas de batterie. Il y a deux qui sont encore au Ghana parce qu’on a eu des ennuis mécaniques pour les convoyer. La valeur marchande est de 705 millions Fcfa. Dans les jours à venir, les deux véhicules encore au Ghana seront acheminés à Abidjan. En général, ce sont de grosses cylindrées. Des véhicules de type 4x4, puissants et neufs », a précisé l’officier en ajoutant que la procédure de restitution de ces biens à leurs propriétaires obéit à deux formes. Pour les véhicules qui ont été volés et retrouvés hors du pays, a-t-il indiqué, c’est la coopération policière qui sera mise en marche. « Nous sommes en train de régler les démarches administratives afin que les propriétaires puissent rentrer en possession de leurs biens », a soutenu le policier. En ce qui concerne les voitures dérobées sur place et qui n’ont pu sortir du pays, il a souligné que les propriétaires doivent rentrer en contact avec ses services. « Ils pourront retrouver leurs biens. Bien entendu, après avoir prouvé que le véhicule leur appartient, il y a des auditions appuyées des procès verbaux de restitution. Après que le juge nous a donné l’ordre alors nous restituons le véhicule », a rassuré le patron du bureau Interpol-Abidjan entouré de ses collaborateurs. Il a succinctement expliqué que l’opération « Caïman » s’inscrit dans le cadre de la coopération policière internationale. A partir du bureau national d’Interpol, le commissaire Ahui et son équipe coopèrent avec leurs collègues de la sous-régionale et le reste du monde. « On reçoit une information qui nous indique qu’il y a un véhicule qui a été volé dans notre pays.
Nous l’insérons de la base de données. Nos collègues consultent et nous avons le rapport.
On rentre en négociation bien entendu sur la base policière avec ceux-ci. Et cela nous permet de retrouver le véhicule volé », a-t-il argumenté. La Bac est située dans l’enceinte du commissariat de police du 4ème arrondissement.
Ouattara Moussa