L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Son Excellence Jean-Marc Simon a été reçu le jeudi 1er mars 2012, en audience par le président du PDCI, SEM Henri Konan Bédié.
«Je viens d’être reçu par Son Excellence M. Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RDA. C’est une audience de congé, de départ.
Je tenais naturellement, avant de quitter mes fonctions et ce pays, à venir saluer l’ancien chef d’Etat, le président du PDCI. Qui a joué un rôle si important dans toute la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, aussi bien pendant la crise préélectorale que la crise postélectorale. Nous avons tous beaucoup apprécié son attitude tout à fait digne des loges démocratiques après le 1er tour où il a accepté de ne pas être présent au 2ème tour et apporter un soutien sans faille à celui que les Ivoiriens ont ensuite désigné, le président Alassane Ouattara. Cette attitude a parfaitement fonctionné et je crois qu’il n’y avait pas d’issue possible pour cette crise(…) », a-t-il déclaré. Poursuivant, il a relaté les moments « difficiles et dangereux »passés par le Président du présidium du RHDP (Rassemblement Démocratique des Houphouétistes pour la paix) au Golf hôtel en compagnie des autres membres du RHDP.
Quant aux chantiers en cours pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, le diplomate français estime que « la réconciliation est déjà de fait dans les esprits » car depuis la fin de la crise, beaucoup de progrès ont été réalisés. « Il faut que la justice passe, qu’il y ait repentance de la part de tous ceux qui ont eu une conduite répréhensible durant la crise puis viendra le pardon et la réconciliation définitive », a-t-il souligné. Jean-Marc Simon, qui part « avec le sentiment du devoir accompli et beaucoup d’émotions de quitter ce pays (NDLR Côte d’Ivoire) », a avoué qu’il pourrait revenir en Côte d’Ivoire. Car, croit-il, on finit toujours par revenir en Côte d’Ivoire. Avant son départ pour la France, le président de la République, Alassane Ouattara, lui a offert un dîner au palais présidentiel, au cours duquel il a été fait commandeur dans l’ordre du mérite.
K. Hyacinthe
«Je viens d’être reçu par Son Excellence M. Henri Konan Bédié, le président du PDCI-RDA. C’est une audience de congé, de départ.
Je tenais naturellement, avant de quitter mes fonctions et ce pays, à venir saluer l’ancien chef d’Etat, le président du PDCI. Qui a joué un rôle si important dans toute la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, aussi bien pendant la crise préélectorale que la crise postélectorale. Nous avons tous beaucoup apprécié son attitude tout à fait digne des loges démocratiques après le 1er tour où il a accepté de ne pas être présent au 2ème tour et apporter un soutien sans faille à celui que les Ivoiriens ont ensuite désigné, le président Alassane Ouattara. Cette attitude a parfaitement fonctionné et je crois qu’il n’y avait pas d’issue possible pour cette crise(…) », a-t-il déclaré. Poursuivant, il a relaté les moments « difficiles et dangereux »passés par le Président du présidium du RHDP (Rassemblement Démocratique des Houphouétistes pour la paix) au Golf hôtel en compagnie des autres membres du RHDP.
Quant aux chantiers en cours pour ramener définitivement la paix en Côte d’Ivoire, le diplomate français estime que « la réconciliation est déjà de fait dans les esprits » car depuis la fin de la crise, beaucoup de progrès ont été réalisés. « Il faut que la justice passe, qu’il y ait repentance de la part de tous ceux qui ont eu une conduite répréhensible durant la crise puis viendra le pardon et la réconciliation définitive », a-t-il souligné. Jean-Marc Simon, qui part « avec le sentiment du devoir accompli et beaucoup d’émotions de quitter ce pays (NDLR Côte d’Ivoire) », a avoué qu’il pourrait revenir en Côte d’Ivoire. Car, croit-il, on finit toujours par revenir en Côte d’Ivoire. Avant son départ pour la France, le président de la République, Alassane Ouattara, lui a offert un dîner au palais présidentiel, au cours duquel il a été fait commandeur dans l’ordre du mérite.
K. Hyacinthe