Loin de mettre en doute les propos du directeur général de la RTI, Lazare Aka Sayé, qui estime qu’il n’y a aucune embrouille entre lui et son « jumeau », Pascal Brou Aka, de nombreuses sources au sein de la maison bleue, confirment la froideur de la relation entre les deux hommes, depuis quelques temps. Selon elles «tout ne peut pas aller bien entre celui qui remplace et celui qui est remplacé». «Le ministre a reçu plusieurs fois les deux hommes pour débattre du sujet», a indiqué une source qui se dit être neutre. Et de continuer : «l’organisation du séminaire par le ministère de la Communication pour définir le rôle des présidents des conseils d’administration (Pca) et des directeurs généraux de la RTI, Fraternité matin et l’Agence ivoirienne de la presse (AIP) visait à aplanir les divergences». Pour un autre informateur, chacun tire la couverture de son côté et la plaie semble plus profonde. «Aujourd’hui le Pca a le soutien de ses amis de l’Ojpci (dont nous taisons volontairement les noms). Il existe effectivement des clans à la RTI. C’est un club de sorciers. C’est un combat en sourdine. Quand tu t’entends avec un, l’autre te soupçonne d’être contre lui», ajoute-t-il. Selon des indiscrétions, la procédure d’appels à candidature pour la désignation d’un nouveau Dg aurait été enclenchée à la RTI même, avant que le ministre ne s’en approprie. Et là encore, affirme une source bien introduite, «chacun a ses amitiés au ministère». En attendant une irruption, on essaie de couver le feu. Mais Jusqu’à quand ?
Sanou A.
Sanou A.