Après le rapport de l'Indice de développement humain (Idh) qui classe le pays au 170ème rang sur 187, c’est au tour de l’Unicef d’évaluer la Côte d’Ivoire. L’organisation onusienne a publié son rapport 2012 sur la situation des enfants dans le monde.
Le rapport se limite à la période 2010 en Côte d’Ivoire. Mais il est assez évocateur. Le pays est la 18ème nation au monde où le taux de mortalité des moins de 5 ans est le plus élevé. Soit 80.000 décès par an sur une population de plus de 19 millions (0,4%). La Somalie occupe la première place dans ce sombre tableau avec 70.000 décès par an sur une population de 9 millions environ 0,7 %. Il est suivi du Mali et du Burkina, pendant que Saint Marin est le pays le mieux classé : zéro décès en 2010 sur une population de 32.000 personnes. 1993 pays ont été pris en compte par le rapport. Si la Côte d’Ivoire a gagné quatre places dans le classement par rapport à 2006 (14ème), elle reste derrière des pays comme l’Ethiopie, le Bénin, le Kenya. Le taux de mortalité néonatale dans le pays est de 41%, avec un nombre annuel de naissances de 673. 000. Concernant le taux d’alphabétisation des jeunes, il y a eu des efforts malgré la crise. Ce taux d’alphabétisation est de 72% pour les hommes, quand on prend la période allant de 2005 à 2010. Et 61% pour les femmes. Quant au taux de scolarisation au primaire, il est de 62% pour les garçons et 52% pour les filles. C’est l’un des meilleurs taux du continent. Un effort considérable a été fait dans la lutte contre le Vih /sida. La prévalence estimative du Vih chez l’adulte (15 à 49 ans) était de 7% en 2006. Soit 360 à 820. 000 infectés. En 2009, ce taux a chuté à 3,4%. Cependant, des efforts restent à faire dans ce domaine. Ce rapport de l’Unicef est axé sur la situation des enfants dans le monde. « Près de 2,5 millions de personnes sont aujourd’hui victimes du travail forcé, après avoir fait l’objet de la traite d’êtres humains. Et 22 à 50% d’entre elles sont des enfants», indique-t-il. Le document estime à plus 215 millions le nombre d’enfants (âgés de 5 à 17 ans) contraints de travailler, dont plus de 115 millions dans des conditions dangereuses. La Côte d’Ivoire, longtemps indiquée pour le travail des enfants dans les plantations de café-cacao, en sait quelque chose. Plusieurs actions ont par ailleurs été entreprises pour lutter contre le fléau. Parmi elle, la création d’un comité de surveillance des actions de la lutte contre le travail des enfants, dirigé par la Première dame.
Raphaël Tanoh
Le rapport se limite à la période 2010 en Côte d’Ivoire. Mais il est assez évocateur. Le pays est la 18ème nation au monde où le taux de mortalité des moins de 5 ans est le plus élevé. Soit 80.000 décès par an sur une population de plus de 19 millions (0,4%). La Somalie occupe la première place dans ce sombre tableau avec 70.000 décès par an sur une population de 9 millions environ 0,7 %. Il est suivi du Mali et du Burkina, pendant que Saint Marin est le pays le mieux classé : zéro décès en 2010 sur une population de 32.000 personnes. 1993 pays ont été pris en compte par le rapport. Si la Côte d’Ivoire a gagné quatre places dans le classement par rapport à 2006 (14ème), elle reste derrière des pays comme l’Ethiopie, le Bénin, le Kenya. Le taux de mortalité néonatale dans le pays est de 41%, avec un nombre annuel de naissances de 673. 000. Concernant le taux d’alphabétisation des jeunes, il y a eu des efforts malgré la crise. Ce taux d’alphabétisation est de 72% pour les hommes, quand on prend la période allant de 2005 à 2010. Et 61% pour les femmes. Quant au taux de scolarisation au primaire, il est de 62% pour les garçons et 52% pour les filles. C’est l’un des meilleurs taux du continent. Un effort considérable a été fait dans la lutte contre le Vih /sida. La prévalence estimative du Vih chez l’adulte (15 à 49 ans) était de 7% en 2006. Soit 360 à 820. 000 infectés. En 2009, ce taux a chuté à 3,4%. Cependant, des efforts restent à faire dans ce domaine. Ce rapport de l’Unicef est axé sur la situation des enfants dans le monde. « Près de 2,5 millions de personnes sont aujourd’hui victimes du travail forcé, après avoir fait l’objet de la traite d’êtres humains. Et 22 à 50% d’entre elles sont des enfants», indique-t-il. Le document estime à plus 215 millions le nombre d’enfants (âgés de 5 à 17 ans) contraints de travailler, dont plus de 115 millions dans des conditions dangereuses. La Côte d’Ivoire, longtemps indiquée pour le travail des enfants dans les plantations de café-cacao, en sait quelque chose. Plusieurs actions ont par ailleurs été entreprises pour lutter contre le fléau. Parmi elle, la création d’un comité de surveillance des actions de la lutte contre le travail des enfants, dirigé par la Première dame.
Raphaël Tanoh
