Le CNP blâme l’IA pour n’avoir pas recueilli la version du ministre d’Etat Monsieur le Directeur,
Vous publiez à la page 2 de votre parution n° 2474 du vendredi 24 février 2012, un article de Ismaël Dembélé intitulé «A la veille du remaniement ministériel, Daniel Kablan Duncan pris en fragrant délit». Cet article fait l’objet d’annonce à la Une du journal sous ce titre : «Course à la Primature : Affaire ‘’Ils veulent gbasser Ouattara’’ : Duncan pris la main dans le sac». Dans cet article, vous accusez Monsieur Kablan Duncan, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, d’avoir injustement soutenu, dans un rapport d’enquête remis au président de la République, que Monsieur Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, aurait détourné le produit de la vente du patrimoine de l’Etat en Belgique. Monsieur Kablan Duncan aurait agi ainsi dans le but de se faire nommer comme Premier ministre aux dépens de Monsieur Koffi Diby qui serait son plus sérieux concurrent pour cette fonction. Le Conseil National de la presse (CNP) déplore la légèreté de l’accusation portée contre Monsieur Kablan Duncan sur la base de prétendues contre-enquêtes menées par des membres du gouvernement dont les identités sont du reste inconnues. Le fonctionnement de l’Administration publique, faut-il le relever, est tel qu’il est impossible à des ministres de mener des enquêtes dans des affaires qui ne relèvent pas de leur domaine de compétence. En outre, votre journal, dans le traitement de cette information, n’a pas daigné donner le parole au mis en cause pour se défendre dans cette affaire, alors que le ministre Diby Koffi, son soi-disant concurrent, a eu droit à la parole par le biais d’un de ses proches pour accabler davantage le ministre d’Etat Kablan Duncan. Pour cette accusation sans fondement et pour le déséquilibre de l’information portant atteinte à l’honneur et à la réputation du ministre Daniel Kablan Duncan, vous écopez d’un blâme.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
P/Le président
Me René Bourgoin
Ampliations
-tous les organes et structures concernés
Vous publiez à la page 2 de votre parution n° 2474 du vendredi 24 février 2012, un article de Ismaël Dembélé intitulé «A la veille du remaniement ministériel, Daniel Kablan Duncan pris en fragrant délit». Cet article fait l’objet d’annonce à la Une du journal sous ce titre : «Course à la Primature : Affaire ‘’Ils veulent gbasser Ouattara’’ : Duncan pris la main dans le sac». Dans cet article, vous accusez Monsieur Kablan Duncan, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, d’avoir injustement soutenu, dans un rapport d’enquête remis au président de la République, que Monsieur Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, aurait détourné le produit de la vente du patrimoine de l’Etat en Belgique. Monsieur Kablan Duncan aurait agi ainsi dans le but de se faire nommer comme Premier ministre aux dépens de Monsieur Koffi Diby qui serait son plus sérieux concurrent pour cette fonction. Le Conseil National de la presse (CNP) déplore la légèreté de l’accusation portée contre Monsieur Kablan Duncan sur la base de prétendues contre-enquêtes menées par des membres du gouvernement dont les identités sont du reste inconnues. Le fonctionnement de l’Administration publique, faut-il le relever, est tel qu’il est impossible à des ministres de mener des enquêtes dans des affaires qui ne relèvent pas de leur domaine de compétence. En outre, votre journal, dans le traitement de cette information, n’a pas daigné donner le parole au mis en cause pour se défendre dans cette affaire, alors que le ministre Diby Koffi, son soi-disant concurrent, a eu droit à la parole par le biais d’un de ses proches pour accabler davantage le ministre d’Etat Kablan Duncan. Pour cette accusation sans fondement et pour le déséquilibre de l’information portant atteinte à l’honneur et à la réputation du ministre Daniel Kablan Duncan, vous écopez d’un blâme.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, mes salutations distinguées.
P/Le président
Me René Bourgoin
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