Transplanter l’ambiance villageoise baoulé au bord de la lagune Ebrié, c’est le pari gagné par Jules ‘’Le gouverneur’’. Son temple ’’le sable’’ est en effet le passage incontournable de la communauté baoulé à Koumassi depuis belle lurette.
Koumassi, il est 18h00. Nous empruntons un taxi au niveau du ’’carrefour DJÊ Konan’’. Direction ‘’maquis le Sable ‘’.Ce lieu est tellement populaire que nous n’avons pas de difficultés à nous y rendre quelques minutes plus tard. En cours de route, le taximan ‘’Kpakpato’’ entame sans se faire prier la causette. «Avant on disait ‘’carrefour de la mort’’. Mais depuis la création du maquis ‘’le sable’’ l’endroit a été rebaptisé ‘’carrefour de la joie’’. Chef, vous allez rencontrer de jolies go baoulé là bas, hein ! » Les nouvelles sont déjà bonnes. On ne demandait pas mieux. Une dizaine de minutes après, nous y sommes. C’est un vaste espace aéré aménagé à un carrefour. Le lieu est capable de contenir 700 à 800 places assises jusqu’au bord de la chaussée. Au moment ou nous y arrivons l’ambiance est à son comble. Sur scène, N’Zueba Denis, un chansonnier baoulé en vogue. Son tube ‘’Mandjassou’’ (levez vos pieds en baoulé) est en pleine exécution. Toute la salle est debout, en mouvement. Déhanchements par-ci, roulements du fessier par là. Les jeunes filles et dames jubilent. Les hommes agrippés aux postérieurs des cavalières de circonstance ne demandent pas mieux. L’assistance aux abords des voies aboutissant au maquis affiche des mines radieuses. C’est le show! « Ici, c’est comme ça tous les vendredis, samedis et dimanches depuis près de 6 ans », nous confie Jules alias ‘’le gouverneur’’, initiateur du concept. En effet de l’avis des clients interrogés, de nombreux artistes baoulé de renom s’y sont déjà succédé au fil des ans. Outre les boissons alcoolisées, ‘’Le Sable’’ propose au menu tout ce qu’un bon africain peut aimer manger. On y trouve principalement la cuisine typiquement baoulé. Ouvert tous les jours de 07 h 00 à 01 h00 du matin voire 05 h00 les week-ends, ‘’Le Sable’’ a une clientèle majoritairement constituée des jeunes filles et dames. Avec sa création, les peuples originaires du centre de notre pays ont trouvé un point de ralliement pour se plonger dans la nostalgie villageoise en pleine capitale.
Aboubacar Ben Doumbia
Koumassi, il est 18h00. Nous empruntons un taxi au niveau du ’’carrefour DJÊ Konan’’. Direction ‘’maquis le Sable ‘’.Ce lieu est tellement populaire que nous n’avons pas de difficultés à nous y rendre quelques minutes plus tard. En cours de route, le taximan ‘’Kpakpato’’ entame sans se faire prier la causette. «Avant on disait ‘’carrefour de la mort’’. Mais depuis la création du maquis ‘’le sable’’ l’endroit a été rebaptisé ‘’carrefour de la joie’’. Chef, vous allez rencontrer de jolies go baoulé là bas, hein ! » Les nouvelles sont déjà bonnes. On ne demandait pas mieux. Une dizaine de minutes après, nous y sommes. C’est un vaste espace aéré aménagé à un carrefour. Le lieu est capable de contenir 700 à 800 places assises jusqu’au bord de la chaussée. Au moment ou nous y arrivons l’ambiance est à son comble. Sur scène, N’Zueba Denis, un chansonnier baoulé en vogue. Son tube ‘’Mandjassou’’ (levez vos pieds en baoulé) est en pleine exécution. Toute la salle est debout, en mouvement. Déhanchements par-ci, roulements du fessier par là. Les jeunes filles et dames jubilent. Les hommes agrippés aux postérieurs des cavalières de circonstance ne demandent pas mieux. L’assistance aux abords des voies aboutissant au maquis affiche des mines radieuses. C’est le show! « Ici, c’est comme ça tous les vendredis, samedis et dimanches depuis près de 6 ans », nous confie Jules alias ‘’le gouverneur’’, initiateur du concept. En effet de l’avis des clients interrogés, de nombreux artistes baoulé de renom s’y sont déjà succédé au fil des ans. Outre les boissons alcoolisées, ‘’Le Sable’’ propose au menu tout ce qu’un bon africain peut aimer manger. On y trouve principalement la cuisine typiquement baoulé. Ouvert tous les jours de 07 h 00 à 01 h00 du matin voire 05 h00 les week-ends, ‘’Le Sable’’ a une clientèle majoritairement constituée des jeunes filles et dames. Avec sa création, les peuples originaires du centre de notre pays ont trouvé un point de ralliement pour se plonger dans la nostalgie villageoise en pleine capitale.
Aboubacar Ben Doumbia