Ce qui a tué Mao, l’ex-garde de corps de GbagboIl est décédé en janvier dernier et sera inhumé fin mars 2012. La mort de Mao, l’ex-garde civil de Gbagbo, fait l’objet de beaucoup de commentaires ces derniers temps. Sa famille tient à en savoir davantage et a désormais des pistes d’accusation.
Mercredi 18 janvier 2012, on annonçait le décès brutal de Tapé Vodi Richard alias Mao. Il a été déclaré mort par arrêt cardiaque, selon le médecin qui a constaté le décès. Mao, rappelons-le, était membre de la sécurité civile de Laurent Gbagbo, alors Président de la République. Il était chargé de renseignement depuis 1990. Le décès de Mao était intervenu quelques jours seulement après celui de l’ancien ministre d’Etat, Bohoun Bouabré. En attendant linhumation de Mao, prévue pour fin mars 2012, selon des membres de sa
famille que nous avons approchés, beaucoup de choses se racontent sur la disparition de ce pro-Gbagbo. De fait, certains parlent d’emprisonnement quand d’autres affirment que Mao serait décédé des suites de sévices corporels qu’il a subis lorsqu’il était en détention à la Garde républicaine à Treichville. Il faut préciser que Tapé Vodi Richard alias Mao a été l’un des prisonniers du nouveau président, Alassane Ouattara, qui avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Ce qui amène certains à donner des pistes sur les raisons de sa mort brusque. La mort de Mao est-elle la conséquence des tortures qu’on lui a infligées pendant sa détention? Avait-il été empoisonné avant d’être mis en liberté? Autant de questions qui restent sans réponse, après la disparition brutale de ce colosse de 1,90m qui n’avait de leader politique que Laurent Gbagbo.
D’autre source, celle-là proche de sa famille, accuse M. Séa Jean Honoré d’avoir permis aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci) de capturer Mao au plus fort de la crise post-électorale. En tout cas, pour beaucoup, la disparition de Mao reste fortement liée à sa détention à la GR de Treichville. La mort de Mao peut également être la conséquence d’absence de soins adéquats par manque de moyens financiers, conséquence du gèle de ses avoirs.
Romarick N. Foua
Mercredi 18 janvier 2012, on annonçait le décès brutal de Tapé Vodi Richard alias Mao. Il a été déclaré mort par arrêt cardiaque, selon le médecin qui a constaté le décès. Mao, rappelons-le, était membre de la sécurité civile de Laurent Gbagbo, alors Président de la République. Il était chargé de renseignement depuis 1990. Le décès de Mao était intervenu quelques jours seulement après celui de l’ancien ministre d’Etat, Bohoun Bouabré. En attendant linhumation de Mao, prévue pour fin mars 2012, selon des membres de sa
famille que nous avons approchés, beaucoup de choses se racontent sur la disparition de ce pro-Gbagbo. De fait, certains parlent d’emprisonnement quand d’autres affirment que Mao serait décédé des suites de sévices corporels qu’il a subis lorsqu’il était en détention à la Garde républicaine à Treichville. Il faut préciser que Tapé Vodi Richard alias Mao a été l’un des prisonniers du nouveau président, Alassane Ouattara, qui avait bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Ce qui amène certains à donner des pistes sur les raisons de sa mort brusque. La mort de Mao est-elle la conséquence des tortures qu’on lui a infligées pendant sa détention? Avait-il été empoisonné avant d’être mis en liberté? Autant de questions qui restent sans réponse, après la disparition brutale de ce colosse de 1,90m qui n’avait de leader politique que Laurent Gbagbo.
D’autre source, celle-là proche de sa famille, accuse M. Séa Jean Honoré d’avoir permis aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci) de capturer Mao au plus fort de la crise post-électorale. En tout cas, pour beaucoup, la disparition de Mao reste fortement liée à sa détention à la GR de Treichville. La mort de Mao peut également être la conséquence d’absence de soins adéquats par manque de moyens financiers, conséquence du gèle de ses avoirs.
Romarick N. Foua