La dépouille mortelle de Jean-Baptiste Gomont Diagou est conservée, depuis le vendredi 24 février 2012 dans un casier à Ivosep-Treichville. Arrivée à 15 h 58 mn à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, la dépouille a été accueillie par des cadres du Front populaire ivoirien (FPI), des agents de la mairie de Cocody, des amis et connaissances étreints par la douleur.
Les chants religieux en Français et en Ebrié ont fait le lit des pleurs et des regrets à l’arrivée de la dépouille de Jean-Baptiste Gomont Diagou. Les ministres Michel Amani N’guessan et Sébastien Dano Djédjé, Marie-Odette Lorougnon, Eugène Djué, Kouassi Kra, ancien député de Nassian, Koua Justin, président de la Jfpi, et plusieurs autres personnes présentes, n’ont pu contenir leurs larmes à la vue du cercueil. Le secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun a dû s’excuser auprès des cadres de son parti, son agenda l’ayant empêché de se rendre à l’aéroport. «Il n’y a plus d’exil ! Exil est fini ! Gomont sera enterré chez lui à la maison», scandait une dame, les yeux rougis par les larmes. «Mamie, regarde le maire, des gens le portent parce qu’il ne peut plus marcher. Regarde ce qu’il nous a fait», se lamentait une autre. «Gomont est mort à cause de la méchanceté des gens», s’insurgeait une autre. Dans cette ambiance lourde d’émotions, Jean Kacou Diagou qui a effectué le déplacement d’Accra pour revenir avec la dépouille de son frère est resté digne et essayait, à sa manière, de consoler chacun des amis du défunt. Après l’aéroport, le long cortège funèbre a rallié Ivosep à Treichville où une prière a été dite pour le repos de l’âme de Jean-Baptiste Gomont Diagou. Au nom de la famille, l’un des frères de l’ex-maire de Cocody, Dominique Diagou, a remercié l’assistance pour tout le soutien et l’accueil qui leur a été réservé. «Les condoléances sont reçues à la maison, mais vous serez informés du programme des obsèques», a-t-il dit.
Olivier Dion
Les chants religieux en Français et en Ebrié ont fait le lit des pleurs et des regrets à l’arrivée de la dépouille de Jean-Baptiste Gomont Diagou. Les ministres Michel Amani N’guessan et Sébastien Dano Djédjé, Marie-Odette Lorougnon, Eugène Djué, Kouassi Kra, ancien député de Nassian, Koua Justin, président de la Jfpi, et plusieurs autres personnes présentes, n’ont pu contenir leurs larmes à la vue du cercueil. Le secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun a dû s’excuser auprès des cadres de son parti, son agenda l’ayant empêché de se rendre à l’aéroport. «Il n’y a plus d’exil ! Exil est fini ! Gomont sera enterré chez lui à la maison», scandait une dame, les yeux rougis par les larmes. «Mamie, regarde le maire, des gens le portent parce qu’il ne peut plus marcher. Regarde ce qu’il nous a fait», se lamentait une autre. «Gomont est mort à cause de la méchanceté des gens», s’insurgeait une autre. Dans cette ambiance lourde d’émotions, Jean Kacou Diagou qui a effectué le déplacement d’Accra pour revenir avec la dépouille de son frère est resté digne et essayait, à sa manière, de consoler chacun des amis du défunt. Après l’aéroport, le long cortège funèbre a rallié Ivosep à Treichville où une prière a été dite pour le repos de l’âme de Jean-Baptiste Gomont Diagou. Au nom de la famille, l’un des frères de l’ex-maire de Cocody, Dominique Diagou, a remercié l’assistance pour tout le soutien et l’accueil qui leur a été réservé. «Les condoléances sont reçues à la maison, mais vous serez informés du programme des obsèques», a-t-il dit.
Olivier Dion