Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Pour sa 102 e édition, la journée de la femme loin d’être la fête de la femme ou de la mère, est une journée qui permet de mettre la lumière sur la condition féminine. Disparités salariales, violences conjugales, harcèlements sexuels, attitudes misogynes. Il est ici question d’une manière ou d’une autre, de montrer l’importance de la femme dans la société à tous les niveaux. Donc pour la petite histoire, cette «journée» est née en 1921 puisque décrétée le 8 mars de cette année-là, par Lénine, en hommage aux ouvrières de Saint-Pétersbourg, qui le 8 mars 1917 sont descendues massivement dans les rues pour réclamer du pain, la famine aidant, et le retour de leurs époux partis en guerre. Ce mouvement va enclencher la révolution russe et Lénine le nouvel homme fort du pays va choisir cette date du 8 mars en hommage à ces ouvrières. Une date qui sera officialisée par l’ONU en 1977. Et depuis, le 8 mars donc, est célébrée dans tous les pays du monde «la femme courageuse». A l’instar de tous ces pays, la Côte d’Ivoire va s`y mettre à sa manière chaque année. Et c’est ce que le nouveau gouvernement compte faire, le jeudi prochain. Il y a lieu de dire que malgré cette journée qui lui est consacrée tous les ans, la femme «aide de l’homme», la femme «sève nourricière», garante de l’harmonie familiale donc de la société n’a pas toujours bénéficié de la considération qu’on lui doit. N’oublions pas les femmes, victimes de viols et de tueries lors de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire, et de toutes les crises politiques en Afrique et dans le reste du monde. Pouvons-nous oublier le cas des femmes maltraitées, de celles qui sont noyées dans les tâches ménagères quotidiennement, les travaux champêtres, sans omettre celles qui n’ont toujours pas le droit de vote, n’oublions pas aussi les inégalités salariales. La situation des femmes, dans certaine parties du globe terrestre n’a pas encore évolué. Elle demeure statique. Quant au combat des femmes pour obtenir une égalité de certains droits avec les hommes, il n’a pas encore trouvé une oreille attentive en Côte d’Ivoire, à propos des tutelles. En effet, la puissance paternelle brandit par la justice ivoirienne en faveur des hommes, lèse beaucoup de femmes désireuses de s’occuper elles-mêmes de leurs progénitures, surtout en bas âges. Quoi de plus normal ! La puissance paternelle ne favorise plus seulement la mère délaissées dans le dénuement, mais porte surtout préjudice aux enfants qui ont besoin des soins et de la chaleur maternelle. La femme, «une aide semblable à l’homme».C’est l’expression utilisée par Dieu lorsqu’il lui est venu l’idée de créer la femme. Dans cette expression transparaît clairement l’importance et le rôle capital de la femme dans la société. Si elle est une aide, c’est que l’homme à des lacunes quelque part qu’elle peut aider à combler, des limites qu’elle peut aider à franchir. Fort de cela, la femme doit aussi bénéficier d’une puissance maternelle. Souhaitons que ce 8 mars réveille les consciences et produise les effets escomptés, car séparer un enfant de sa mère ne vient pas de Dieu. Le jeudi certaines femmes membre du gouvernement «se feront grandement voir» pour le bonheur de toutes les femmes ivoiriennes. On dira merci à qui ? Elles sont tout de même actives ces sœurs du gouvernement et ont fait parler d`elles...
Une fougue nommée Ouleto
Le jeudi 8mars donc, les femmes, seront mises en valeur. Au nombre desquelles, celles qui sont actives dont la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Désirée Ouloto. Ça serait un mal pour «L’Eléphant» de ne pas célébrer, celle-là qui, animée d’une fougue masculine a réussi à faire trembler le régime Gbagbo grâce à ses déclarations fulgurantes dans les habits de porte-parole du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti de Sa Majesté Alassane Ouattara 1er, opposant à l’époque. Nul ne peut le nier, son éloquence et son engagement aux côtés du RDR ont fait leur effet à l’époque. On peut dire sans se tromper que «Anne Ouloto a damé le pion à tous ces prédécesseurs dans ce rôle et même à ces successeurs» avant que son mentor ne lui confie le ministère de la Salubrité urbaine. Et là encore, Sa Majesté a eu le nez creux. Anne Désirée n’a pas tremblé. Tel un bulldozer, elle a déguerpi (tous) les endroits qui n’honorent pas la capitale ivoirienne. Même la fameuse «rue princesse» de Yopougon, le monument culturel n’a pas échappé à la fureur de celle qui porte désormais le sobriquet de «maman bulldozer». Qui peut en dire mieux dans le gouvernement de Soro ? Mais comme le dit l’adage : «Tout excès nui». Et cela s’est vérifié malheureusement ou heureusement (c’est selon) chez la ministre, qui, dans son excès de zèle a attribué un marché à «une entreprise française Satarem-Greensol», d’après elle-même, grâce à un appel d’offres restreint. Pour rappel, cette entreprise «Satarem-Greensol» dont le nom a été prononcé pour la première fois par Anne Ouloto, n’existe pas. Satarem existait en France, mais a été radiée du registre de commerce et clôturée pour insuffisance d’actif, le 18 novembre 2010. Pour ce qui est de Greensol, cette entreprise n’a aucune compétence puisqu’elle a été créée un mois après l’appel d’offres. Ce qui conduira à l’annulation de la décision de la ministre attribuant le marché de la gestion intégrée des déchets dans le District d’Abidjan, par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics. Bref ! Ce gros scandale a donné un coup de froid à la dynamique énergie et la force de frappe dont a fait preuve, la ministre et ne lui a pas permis de garder intacte l’image qu’elle s’est forgée dans l’esprit des Ivoiriens. Une femme de fougue et d`engagement. Peut-être que «maman bulldozer» rebondira à l`occasion de la journée du jeudi 8mars ! Les autres femmes du gouvernement et certainement la ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, Raymonde Koffi, se fera un devoir de rappeler aux Ivoiriens, le rôle que jouent les femmes dans le développement du monde. Un monde que les hommes continuent intérieurement à considérer comme ayant été fait par eux, pour eux. Une idée rétrograde qu’ils ne sont pas prêts d’abandonner. Les femmes devraient peut-être les y forcer ! Eh oui !
SABINE KOUAKOU, FLORENCE APO, JOSÉ N’GORAN & MAHI MIKEUMEUNÉ
Une fougue nommée Ouleto
Le jeudi 8mars donc, les femmes, seront mises en valeur. Au nombre desquelles, celles qui sont actives dont la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Désirée Ouloto. Ça serait un mal pour «L’Eléphant» de ne pas célébrer, celle-là qui, animée d’une fougue masculine a réussi à faire trembler le régime Gbagbo grâce à ses déclarations fulgurantes dans les habits de porte-parole du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti de Sa Majesté Alassane Ouattara 1er, opposant à l’époque. Nul ne peut le nier, son éloquence et son engagement aux côtés du RDR ont fait leur effet à l’époque. On peut dire sans se tromper que «Anne Ouloto a damé le pion à tous ces prédécesseurs dans ce rôle et même à ces successeurs» avant que son mentor ne lui confie le ministère de la Salubrité urbaine. Et là encore, Sa Majesté a eu le nez creux. Anne Désirée n’a pas tremblé. Tel un bulldozer, elle a déguerpi (tous) les endroits qui n’honorent pas la capitale ivoirienne. Même la fameuse «rue princesse» de Yopougon, le monument culturel n’a pas échappé à la fureur de celle qui porte désormais le sobriquet de «maman bulldozer». Qui peut en dire mieux dans le gouvernement de Soro ? Mais comme le dit l’adage : «Tout excès nui». Et cela s’est vérifié malheureusement ou heureusement (c’est selon) chez la ministre, qui, dans son excès de zèle a attribué un marché à «une entreprise française Satarem-Greensol», d’après elle-même, grâce à un appel d’offres restreint. Pour rappel, cette entreprise «Satarem-Greensol» dont le nom a été prononcé pour la première fois par Anne Ouloto, n’existe pas. Satarem existait en France, mais a été radiée du registre de commerce et clôturée pour insuffisance d’actif, le 18 novembre 2010. Pour ce qui est de Greensol, cette entreprise n’a aucune compétence puisqu’elle a été créée un mois après l’appel d’offres. Ce qui conduira à l’annulation de la décision de la ministre attribuant le marché de la gestion intégrée des déchets dans le District d’Abidjan, par l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics. Bref ! Ce gros scandale a donné un coup de froid à la dynamique énergie et la force de frappe dont a fait preuve, la ministre et ne lui a pas permis de garder intacte l’image qu’elle s’est forgée dans l’esprit des Ivoiriens. Une femme de fougue et d`engagement. Peut-être que «maman bulldozer» rebondira à l`occasion de la journée du jeudi 8mars ! Les autres femmes du gouvernement et certainement la ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, Raymonde Koffi, se fera un devoir de rappeler aux Ivoiriens, le rôle que jouent les femmes dans le développement du monde. Un monde que les hommes continuent intérieurement à considérer comme ayant été fait par eux, pour eux. Une idée rétrograde qu’ils ne sont pas prêts d’abandonner. Les femmes devraient peut-être les y forcer ! Eh oui !
SABINE KOUAKOU, FLORENCE APO, JOSÉ N’GORAN & MAHI MIKEUMEUNÉ