Le samedi 3 mars 2012, au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie(Cnrd), la Jeunesse du parti de l’’ex-chef de l’Etat (JFpi), par la voix de son premier responsable, Koua Justin, a dit faire de « la question de la réouverture des universités une de ses priorités ». Koua Justin, qui entretenait quelques responsables de structures d’étudiants d’universités et grandes écoles, a dit « conjuguer ses efforts avec ceux-ci pour mettre la pression sur le gouvernement, à l’effet d’obtenir la reprise des cours incessamment ». Car, a-t-il menacé, « Nous ne pouvons pas être complices de la mort de l’Education et de l’instruction en Côte d’Ivoire ». Dans ce sens, il a annoncé la tenue d’un sit-in jeudi prochain (demain), au Plateau, à la Présidence, « pour mettre la pression sur le gouvernement ». Parce que, a fustigé Koua Justin, « on dirait que le régime actuel veut nous transformer en dozo (chasseur traditionnel) ». Or, a-t-il ajouté, « La Côte d’Ivoire a besoin de lumière, de l’intelligentsia qui œuvre pour son devenir (...). Nous allons paralyser l’école jusqu’à la satisfaction de nos attentes qui se résument en la réouverture des universités », a-t-il prévenu, précisant que la rencontre d’échanges de samedi « était un prélude à différentes actions d’envergure en vue, dans les jours à venir ». Aussi, à la suite des autres intervenants, Koua Justin, a dit mettre fin aux activités du ministère de l’Enseignement supérieur. Qui, en son sens, n’a plus sa raison d’être puisque « les universités sont fermées depuis au moins dix mois après la chute de l’ancien régime ». « Il faut mettre fin aux activités du ministre de l’Enseignement supérieur (Cissé Bacongo, ndlr) en attendant la réouverture des universités. Nous ne devons pas laisser du répit au chef de l’Etat qui doit répondre aux revendications des étudiants », a-t-il soutenu. « Nous mènerons le combat jusqu’au bout. Aucun étudiant n’a intérêt à reculer pour ne pas trahir les générations à venir », dira Koua Justin.
B.N
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