L’Ivoirien ne peut plus manger à sa faim. La cause : les prix des denrées de bases connaissent une hausse inexpliquée sur le marché. A Yamoussoukro, le riz local dont le kilogramme est passé de 350F à 500F, voit son sac de 25 kg vendu désormais à 25.000 FCFA contre 17.500F. Aujourd’hui, un sac de riz local de 50 kg se vend sur le marché à 50.000FCFA contre 25.000 FCFA à l’époque. Le piment, le gombo, l’oignon, la tomate et l’aubergine ont des coûts de plus en plus élevés. Un tas de piments comprenant (10 éléments), est vendu à 100 FCFA au marché Gouro. Il n’existe plus de tas de piments à 25F. Le kilogramme de la tomate est vendu à ce jour à 600F, soit 3 tomates à 200F. Cinq petits gombos sont proposés à 50F. Cinq aubergines de la SODEFEL proposés à 200F. Qu’en est-il de la viande ? De 1200 FCFA, le kilogramme de viande sans os, et 1.000F/kg avec os, le prix est passé respectivement en 2011 à 1800F/kg et 1500F/kg. En 2012, le kilogramme de viande de bœuf sans os s’achète à 2200F/kg et 2000F/kg avec os. La viande de brousse est encore plus chère. Un rat se vend à 2500F. Quand un agouti est proposé à plus de 18.000FCFA. Le poisson n’est pas épargné par cette flambée de prix. Quatre petits poissons ‘‘capitaines’’ coûtent en ce moment 1.000FCFA. Un mérou, un thon, un mâchoiron et une carpe sont respectivement vendus à 2000FCFA, 4000FCFA, 2500 FCFA et 3000FCFA. Contre respectivement, 1000FCFA, 2000FCFA, 1250FCFA et 1000FCFA par le passé. Selon, dame Emo, restauratrice au quartier de l’Habitat, les femmes des maquis sont obligées d’augmenter les prix des plats. De 600 F, les prix sont passés à 800F. Tout comme ses camarades, elle demande à l’Etat de tout mettre en œuvre afin que l’Ivoirien, quel que soit sa couche socio-professionnelle, puisse se nourrir.
Jacquelin Mintoh.
Jacquelin Mintoh.