Abidjan - Une rencontre intermission entre l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations unies au Libéria (UNMIL) a eu lieu mercredi, à Abidjan, en présence des commandants des forces militaires des deux missions.
Selon un communiqué de l’ONUCI reçu par l’AIP, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Bert Koenders et le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général des Nations Unies pour le Libéria, Moustapha Soumaré, se sont rencontré pour évaluer la situation sécuritaire sur la frontière entre les deux pays et la question des réfugiés.
"On peut avoir des patrouilles ensemble, mieux échanger les informations, gérer les rumeurs des deux côtés, voir ce qu’on peut faire ensemble au niveau sécuritaire contre les mercenaires, si ceux qui veulent retourner vont retrouver leurs terres", a rapporté le porte-parole, citant le chef de l’ONUCI, Bert Koenders.
Pour les deux chefs de missions, la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire est poreuse et présente des risques et des défis pour le développement, le retour des réfugiés et pour sa sécurisation.
Un programme d’action est entrain d’être mis en place, avec les gouvernements des deux pays qui doivent engager leur responsabilité dans le cas spécifique à chacun, a relevé M. Koenders, estimant qu’il y a une nécessité, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, que le gouvernement aide les préfectures, la police, la gendarmerie, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à renforcer la sécurité à la frontière.
"Nous avons maintenant un programme d’action pour renforcer les civils à l’ouest mais aussi conduire plus de patrouilles à la frontière », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général des Nations unies pour le Libéria, Moustapha Soumaré, cette rencontre est la cumulation de toutes les précédentes entre les deux missions, en vue de voir comment travailler ensemble pour aider les gouvernements des deux pays à stabiliser la frontière.
"Le premier, c’est voir comment assurer la sécurité au niveau de la frontière, faire des patrouilles conjointes à la frontière, avoir un bon système d’informations, afin d’harmoniser les données notamment au niveau du retour des réfugiés. Le second volet vise à aider à la restauration de l’autorité de l’État dans cette région et le troisième vise à créer les conditions pour le retour en toute sécurité des réfugiés vars leur zones d’origine. Ce qu’on fait avec la Côte d’Ivoire, l’idée c’est de faire cela dans toute la sous-région", a expliqué M. Soumaré.
Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest, Saïd Djinnit, prend part également à la réunion pour exposer sur la situation dans la sous-région.
(AIP)
kp
Selon un communiqué de l’ONUCI reçu par l’AIP, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Bert Koenders et le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général des Nations Unies pour le Libéria, Moustapha Soumaré, se sont rencontré pour évaluer la situation sécuritaire sur la frontière entre les deux pays et la question des réfugiés.
"On peut avoir des patrouilles ensemble, mieux échanger les informations, gérer les rumeurs des deux côtés, voir ce qu’on peut faire ensemble au niveau sécuritaire contre les mercenaires, si ceux qui veulent retourner vont retrouver leurs terres", a rapporté le porte-parole, citant le chef de l’ONUCI, Bert Koenders.
Pour les deux chefs de missions, la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire est poreuse et présente des risques et des défis pour le développement, le retour des réfugiés et pour sa sécurisation.
Un programme d’action est entrain d’être mis en place, avec les gouvernements des deux pays qui doivent engager leur responsabilité dans le cas spécifique à chacun, a relevé M. Koenders, estimant qu’il y a une nécessité, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, que le gouvernement aide les préfectures, la police, la gendarmerie, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) à renforcer la sécurité à la frontière.
"Nous avons maintenant un programme d’action pour renforcer les civils à l’ouest mais aussi conduire plus de patrouilles à la frontière », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général des Nations unies pour le Libéria, Moustapha Soumaré, cette rencontre est la cumulation de toutes les précédentes entre les deux missions, en vue de voir comment travailler ensemble pour aider les gouvernements des deux pays à stabiliser la frontière.
"Le premier, c’est voir comment assurer la sécurité au niveau de la frontière, faire des patrouilles conjointes à la frontière, avoir un bon système d’informations, afin d’harmoniser les données notamment au niveau du retour des réfugiés. Le second volet vise à aider à la restauration de l’autorité de l’État dans cette région et le troisième vise à créer les conditions pour le retour en toute sécurité des réfugiés vars leur zones d’origine. Ce qu’on fait avec la Côte d’Ivoire, l’idée c’est de faire cela dans toute la sous-région", a expliqué M. Soumaré.
Le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest, Saïd Djinnit, prend part également à la réunion pour exposer sur la situation dans la sous-région.
(AIP)
kp