Laire de Bouaké, Fanny Ibrahima, veut solliciter un autre mandat lors des élections municipales à venir. Il l’a signifié à la sortie d’une réunion du conseil municipal. M. Fanny assure que ce sera son dernier mandat.
Vous venez de tenir une réunion du conseil municipal, quel bilan peut-on retenir de ce conseil ?
J’ai été très heureux parce que tout ce que j’ai proposé, a été adopté à 100%. Donc, nous abordons la nouvelle année avec beaucoup d’espoir.
Quel est, à ce jour, l’état de votre santé?
Cela commence à s’améliorer un peu, à par ma gorge mais, je verrai cela avec mon médecin à Paris à mon prochain voyage.
Avec votre santé qui est chancelante, pensez-vous être en mesure de vous présenter aux prochaines élections municipales ?
Ces personnes ne peuvent pas prendre des décisions à ma place. C’est moi qui apprécie et d’ailleurs mon médecin ne m’a jamais dit de ne pas travailler.
Vous êtes donc candidat à votre propre succession ?
Le président du parti est ma boussole dans cette affaire. Je suis le représentant du Rdr dans la Vallée du Bandama, devenue la région du Gbêkè. Si le président estime que je peux jouer encore un rôle, je suis partant.
En attendant la décision du président de votre parti, Djibo Nicolas a annoncé les couleurs en déclarant sa candidature à ces élections municipales…
M. Djibo peut être candidat tous les jours. Lui est venu nous trouver au Rdr. C’est bien lui qui, lorsqu’il était encore au Pdci, nous faisait gazer ici à Bouaké. Même si on doit le soutenir, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. On doit d’abord se réunir à la base, avec les commissaires politiques pour voir qui on va choisir. Et ensuite, proposer un nom au président du parti ou au secrétaire général. Djibo Nicolas ne peut pas se lever comme ça et dire qu’il est candidat. Ce n’est pas comme ça dans un parti organisé. Il est venu nous trouver au Rdr. Ils nous ont humiliés ici, ils nous ont traités de tous les noms. Donc moi, je considère que déclarer sa candidature, ce n’est rien du tout. Et puis, il parle de gestion de la commune. Il m’amuse. On l’a vu à l’œuvre ici. Quand les Blancs sont partis de Gonfreville, qu’est-ce que cette entreprise est devenue ainsi que le marché de gros qu’il gère ? Donc lui ne peut pas nous parler de gestion. S’il veut bien faire, il n’a qu’à venir s’asseoir avec nous et on va choisir notre candidat. Moi, je l’aime comme garçon car il est très poli mais sur sa décision d’être candidat, personne n’est d’accord là-dessus.
Il semble qu’il a le soutien du président du parti et du secrétaire général par intérim.
Le secrétaire général du parti était ici la semaine dernière, ce n’est pas ce qu’il m’a dit. Pourquoi le secrétaire du parti devrait le choisir par rapport à d’autres qui sont membres-fondateurs du Rdr ici à Bouaké ? Qu’est-ce qu’il a de plus ?
Envisagez-vous votre retraite politique ?
Très bientôt. Dans 5 ans, je ne parle plus jamais de politique. Je vais seulement m’adonner à la religion.
Entretien réalisé à
Bouaké par Denis Koné
Vous venez de tenir une réunion du conseil municipal, quel bilan peut-on retenir de ce conseil ?
J’ai été très heureux parce que tout ce que j’ai proposé, a été adopté à 100%. Donc, nous abordons la nouvelle année avec beaucoup d’espoir.
Quel est, à ce jour, l’état de votre santé?
Cela commence à s’améliorer un peu, à par ma gorge mais, je verrai cela avec mon médecin à Paris à mon prochain voyage.
Avec votre santé qui est chancelante, pensez-vous être en mesure de vous présenter aux prochaines élections municipales ?
Ces personnes ne peuvent pas prendre des décisions à ma place. C’est moi qui apprécie et d’ailleurs mon médecin ne m’a jamais dit de ne pas travailler.
Vous êtes donc candidat à votre propre succession ?
Le président du parti est ma boussole dans cette affaire. Je suis le représentant du Rdr dans la Vallée du Bandama, devenue la région du Gbêkè. Si le président estime que je peux jouer encore un rôle, je suis partant.
En attendant la décision du président de votre parti, Djibo Nicolas a annoncé les couleurs en déclarant sa candidature à ces élections municipales…
M. Djibo peut être candidat tous les jours. Lui est venu nous trouver au Rdr. C’est bien lui qui, lorsqu’il était encore au Pdci, nous faisait gazer ici à Bouaké. Même si on doit le soutenir, ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. On doit d’abord se réunir à la base, avec les commissaires politiques pour voir qui on va choisir. Et ensuite, proposer un nom au président du parti ou au secrétaire général. Djibo Nicolas ne peut pas se lever comme ça et dire qu’il est candidat. Ce n’est pas comme ça dans un parti organisé. Il est venu nous trouver au Rdr. Ils nous ont humiliés ici, ils nous ont traités de tous les noms. Donc moi, je considère que déclarer sa candidature, ce n’est rien du tout. Et puis, il parle de gestion de la commune. Il m’amuse. On l’a vu à l’œuvre ici. Quand les Blancs sont partis de Gonfreville, qu’est-ce que cette entreprise est devenue ainsi que le marché de gros qu’il gère ? Donc lui ne peut pas nous parler de gestion. S’il veut bien faire, il n’a qu’à venir s’asseoir avec nous et on va choisir notre candidat. Moi, je l’aime comme garçon car il est très poli mais sur sa décision d’être candidat, personne n’est d’accord là-dessus.
Il semble qu’il a le soutien du président du parti et du secrétaire général par intérim.
Le secrétaire général du parti était ici la semaine dernière, ce n’est pas ce qu’il m’a dit. Pourquoi le secrétaire du parti devrait le choisir par rapport à d’autres qui sont membres-fondateurs du Rdr ici à Bouaké ? Qu’est-ce qu’il a de plus ?
Envisagez-vous votre retraite politique ?
Très bientôt. Dans 5 ans, je ne parle plus jamais de politique. Je vais seulement m’adonner à la religion.
Entretien réalisé à
Bouaké par Denis Koné