738665 cartes nationales d'identité dont 76424 pour le District d'Abidjan, n'ont pu être distribuées. En revanche, 1 685008 cartes ont été remises aux pétitionnaires, soient 95,80% dans le district d'Abidjan et 3475053 soit un taux de 87,48% pour l'intérieur du pays. A ce problème, se pose celui de la prise en compte des suspens. Voilà autant de problématiques qui sont au centre du séminaire qu'organise à Yamoussoukro, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI). En attendant les recommandations de leur rencontre, les invités de Yua Koffi, président de la CNSI planchent sur les difficultés rencontrées lors de cette identification spéciale qui a abouti à l'organisation de l'élection présidentielle et des législatives. Beaucoup de problèmes restent en suspens: il s'agit de la liste grise, des pétitionnaires ajournés, des rejets techniques, du réenrôlement de plusieurs pétitionnaires. Le réenrôlement pourtant acquis a été différents à cause de la tension qui régnait autour de l'élection présidentielle. Maintenant que la tension a baissé, les séminaristes pensent qu'il peut reprendre pour permettre à tous les citoyens qui le méritent d'avoir leur carte nationale d'identité. Pour réduire les coûts, il a été recommandé de centraliser les travaux et de réduire le nombre de personnel. Beaucoup de personnes ont en effet été privées de leur pièce par la faute de agents d'enrôlement qui n'ont pas recueillis toutes les informations concernant ces pétitionnaires. Pour les personnes ajournées, il faudra très rapidement se mettre au travail. Car, le contexte préélectoral qui prévalait au moment de la réalisation de l'étape de la vérification de la liste électorale provisoire, n'a pas permis d'exécuter en toute sérénité les différentes étapes du mode opératoire convenu, ni de proposer et de mettre en œuvre les solutions judicaires et administratives idoines. Par ailleurs, l'insuffisance des délais, la promiscuité des locaux des centres d'état civil, la mauvaise tenue des registres d'état civil, conjugués à l'inexpérience des agents de vérification, ont été autant de facteur qui n'ont pas toujours permis des résultats en conformité avec l'état civil des pétitionnaires concernés. Il convient donc de procéder à une vérification manuelle des ajournés.
Thiery Latt (Envoyé spécial)
Thiery Latt (Envoyé spécial)