Quatre blessés, dont un grièvement atteint. C’est le bilan de l’affrontement qui a eu lieu dans la matinée de lundi, à Petit Yapo, village de la sous-préfecture d’Agboville, d’où est parti l’incident. Selon les témoignages recueillis sur les lieux de l’incident, tout est parti d’une banale affaire de 100 francs. Ekissi Valentin, chargeur au carrefour de Petit-Yapo, après avoir fait monter le sac de gombos d’une commerçante sur un car en partance pour Abidjan, se voit refuser le payement de son dû. Toute chose qui l’irrite et qui occasionne une altercation entre sa cliente et lui. Non content de la tournure que prennent les choses, un des fils de la commerçante, qui a assisté à la discussion, a fait appel à des dozos nouvellement installés à Yapo-Gare, depuis quelques jours. Ceux-ci font une descente musclée, armes et couteaux au poing. La bagarre qui s’en est suivie s’est soldée par la blessure de quatre personnes. Grâce à l’intervention prompte du préfet du département et du sous-préfet, les esprits se sont calmés au cours de cette journée. Au dire de Esso Yavo, premier notable du chef de Petit-Yapo, « les dozos étaient armés de trois armes à feu de type calibre 12 et des couteaux qui ont servi à taillader les infortunés Bouré Richard, grièvement blessé, Kevin, Martial et Porro Esso, qui ont été admis à l’hôpital général d’Agboville sur instruction du sous-préfet ». Interrogé sur l’incident, le chef de la confrérie a dit qu’il s’est agit d’un malentendu. Notons que la gendarmerie a procédé au désarmement et à l’arrestation des huit dozos responsables de cet incident.
Brou Paul
(Correspondant régional)
aff
Brou Paul
(Correspondant régional)
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