L`organisation Human Rights Watch (HRW) a dénoncé mardi la hausse de la criminalité à Bouaké (centre), fief des ex-rebelles de Côte d`Ivoire où au moins 22 personnes ont été tuées dans des attaques armées, et appelé à "désarmer les anciens combattants" impliqués dans ces crimes.
"Depuis début décembre 2011, au moins 22 personnes ont été victimes de meurtres (...) alors qu`elles se déplaçaient à moto ou en transport en commun (...) au moins 13 hommes ont été tués par balles et cinq femmes ont été violées", écrit l`ONG de défense des droits de l`Homme dans un rapport publié mardi.
"Le gouvernement ivoirien devrait s`attaquer d`urgence au problème de l`explosion de la criminalité à Bouaké, la deuxième ville du pays, et dans ses environs", écrit l`ONG.
"Le gouvernement devrait prendre sans tarder des mesures pour désarmer les anciens combattants qui sont généralement considérés comme étant impliqués dans ces crimes, et équiper de manière adéquate la police et les gendarmes", poursuit HRW dénonçant le "vide sécuritaire" à Bouaké.
Selon HRW, "des victimes ont raconté que les attaquants, armés de Kalachnikov, opéraient par groupes de deux à huit".
Les habitants de Bouaké sont "unanimement persuadés que leurs attaquants étaient liés aux Forces républicaines", nouvelle appellation de l`armée ivoirienne très souvent utilisée pour désigner les milliers de volontaires ayant rejoint les ex-rebelles qui, aidés de l`Onu et de la force française Licorne ont porté en avril 2011 le président Alassane Ouattara au pouvoir.
Des milliers d`éléments ayant rejoint les ex-rebelles pro-Ouattara doivent être démobilisés, désarmés et réinsérés, un chantier hautement sensible et très coûteux dont l`urgence a été illustrée fin 2011 par la multiplication d`incidents meurtriers entre civils et FRCI. Le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro est actuellement Premier ministre et ministre de la Défense.
"Depuis début décembre 2011, au moins 22 personnes ont été victimes de meurtres (...) alors qu`elles se déplaçaient à moto ou en transport en commun (...) au moins 13 hommes ont été tués par balles et cinq femmes ont été violées", écrit l`ONG de défense des droits de l`Homme dans un rapport publié mardi.
"Le gouvernement ivoirien devrait s`attaquer d`urgence au problème de l`explosion de la criminalité à Bouaké, la deuxième ville du pays, et dans ses environs", écrit l`ONG.
"Le gouvernement devrait prendre sans tarder des mesures pour désarmer les anciens combattants qui sont généralement considérés comme étant impliqués dans ces crimes, et équiper de manière adéquate la police et les gendarmes", poursuit HRW dénonçant le "vide sécuritaire" à Bouaké.
Selon HRW, "des victimes ont raconté que les attaquants, armés de Kalachnikov, opéraient par groupes de deux à huit".
Les habitants de Bouaké sont "unanimement persuadés que leurs attaquants étaient liés aux Forces républicaines", nouvelle appellation de l`armée ivoirienne très souvent utilisée pour désigner les milliers de volontaires ayant rejoint les ex-rebelles qui, aidés de l`Onu et de la force française Licorne ont porté en avril 2011 le président Alassane Ouattara au pouvoir.
Des milliers d`éléments ayant rejoint les ex-rebelles pro-Ouattara doivent être démobilisés, désarmés et réinsérés, un chantier hautement sensible et très coûteux dont l`urgence a été illustrée fin 2011 par la multiplication d`incidents meurtriers entre civils et FRCI. Le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro est actuellement Premier ministre et ministre de la Défense.