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Politique Publié le jeudi 8 mars 2012 | L’expression

Avant les élections municipales : Le gouvernement supprime les 1.126 ‘’communes Gbagbo’’

© L’expression Par DR
Le secteur de la Poste et des TIC présente ses vœux de nouvel an au Ministre Bruno Koné.
La salle Fromager de IVOTEL Plateau a abrité, le vendredi 13 janvier 2012, la cérémonie de présentation de vœux des acteurs de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication
Les 197 communes qui existaient avant 2001 sont maintenues par le gouvernement. Ce n’est pas le cas des 1.126 créées sous Laurent Gbagbo, entre 2001 et 2010.
Jusqu’à hier, la Côte d’Ivoire comptait 1.323 communes. Mais un projet de décret a été adopté hier en Conseil des ministres, et vient abroger divers décrets portant création de communes. Il s’agit de 1.126 nouvelles communes, créées de 2001 à 2010. Elles sont purement et simplement dissoutes et seront rattachées aux 197 communes. L’information a été donnée hier par le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, au cours du point qu’il a fait après le Conseil des ministres. « 1.126 nouvelles communes créées, qu’il faut ajouter aux 197 qui existaient déjà. Ces 197 qui elles-mêmes, présentaient déjà des difficultés dans leur fonctionnement. Il faut savoir que sur les 197 communes qui existaient avant, il y a grosso modo 40% qui ne sont pratiquement que des communes de nom. Parce qu’il y a juste un maire et elles n’ont pratiquement aucun budget de fonctionnement. Ces 1.126 communes étaient une vraie difficulté », a expliqué le porte-parole du gouvernement ivoirien. En attendant les municipales qui se rapprochent, le Conseil des ministres veut ‘’traiter’’ cette difficulté. « Les localités concernées, qui sont pour la plupart des villages, seront rattachées à des communes qui ont la capacité de vivre. Sachez que ce type de décisions ne se prend pas sur des bases politiques. Alors que malheureusement les communes qui avaient été créées par ces décrets, l’avaient été sur des bases politiques. Quand on observe, elles n’ont aucune capacité de vivre par elles-mêmes, alors qu’une commune doit avoir un minimum d’équipements économiques et d’activités économiques qui permettent, ne serait-ce que par le prélèvement des taxes, de faire fonctionner la mairie. On s’est rendu compte que sur ces 1.126 communes, les budgets alloués par l’Etat, si elles étaient maintenues, ne serviraient pratiquement qu’à faire fonctionner la mairie. Autrement dit, vous payez le salaire du maire, du secrétaire général de mairie, celui de quelques personnes qui sont des fonctionnaires, vous payez le carburant du véhicule du maire, et puis il n’y a plus de rien. Ce n’est pas à cela que l’argent public doit servir. Il doit être utile, en l’occurrence, en ce qui concerne les mairies, il faut que cet argent public puisse servir à réaliser des équipements (…). Les communes qui existent déjà seront renforcées dans leur fonctionnement, mais il s’agit surtout de donner les moyens aux régions et districts », a longuement justifié Bruno Koné. Qui reconnait que cette décision de dissoudre les 1.126 nouvelles communes est certes difficile, mais qui doit être prise, parce qu’il y va de l’intérêt de la majorité des Ivoiriens. S’agissant des sous-préfectures qui avaient également été créées sous Laurent Gbagbo, le porte-parole a dit que les décisions n’ont pas encore définitivement été prises. « Les sous-préfectures qui sont déjà ouvertes et qui fonctionnent, naturellement, continueront de fonctionner », a déclaré le ministre Koné. Le gouvernement a également décidé d’allouer des parcelles de terre dans la zone de Biabou, sur la voie menant d’Abobo à Alépé, à un certain nombre de personnes qui vont être déguerpies de sites considérés aujourd’hui comme dangereux. « Vous savez qu’il y en a un grand nombre dans la ville d’Abidjan. Il y a plusieurs dizaines de milliers de personnes qui vivent dans des conditions qui sont dangereuses pour elles-mêmes. Et malheureusement jusqu’à présent, l’Etat n’a pas pris ses responsabilités face à cette difficulté. C’est avoir le courage de déguerpir ces personnes. Puis, parce que nous sommes un gouvernement qui se préoccupe de l’aspect social des choses, il s’agit de faire en sorte que ces personnes puissent être relogées dans les conditions plus acceptables », a-t-il expliqué. Promettant que le gouvernement suivra l’application de cette mesure jusqu’à son terme.

Ouattara Abdoul Karim
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