Réunis au sein de l’APN (Agir pour la Paix et la Nation) et la LMP (Ligue des Mouvements pour le Progrès), 12 partis politiques tous membres du Cnrd (Congrès National de la Résistance pour la Démocratie) ont porté sur les fonts baptismaux, une plate-forme de dialogue républicain le mercredi 7 mars 2012, dans un hôtel de la commune de Cocody.
Comment travailler à faire renaître une véritable espérance en Côte d’Ivoire, comment atténuer les souffrances des nombreuses familles déchirées par la détention ou l’exil de certains de leurs membres ou déplacés hors de leur zone de résidence, telles sont autant de questions qui ont, à en croire Danielle Boni Claverie, suscité la nécessité du dialogue républicain en vue de la normalisation de la vie publique et politique en Côte d’Ivoire. Mais, soutient-elle, l’APN et la LMP restent attachés à la personne et au combat de Laurent Gbagbo ainsi qu’au Cnrd. Devant donc l’urgence de la réconciliation qu’ils appellent de tout leur vœu, ces deux entités espèrent créer une synergie et une dynamique pour impulser la démocratie ivoirienne. Si elles se reconnaissent en l’opposition, elles se veulent une opposition qui respecte le pouvoir et qui ne demande que respect en retour. Au nom de la Ligue des Mouvements pour le Progrès, Gervais Coulibaly a retracé l’historique de la crise ivoirienne qu’il attribute au coup d’Etat de 1999 et a situé le contexte de la création du Cnrd qui, dans la situation de guerre, défendait les institutions républicaines et les idéaux de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, en créant cette plate-forme, avoue-t-il, l’objectif est de travailler à la normalisation sociopolitique de la Côte d’Ivoire. «Nous ne partageons pas forcément les préalables du Cnrd, mais nous pensons qu’il faut commencer à dialoguer», a-t-il soutenu. Concernant son entrée au gouvernement, la plate-forme se veut claire : «Nous n’exigeons rien. Nous ne sommes pas en situation d’attente de quoi que ce soit. Mais si nous sommes approchés, on discutera. Notre priorité, c’est la normalisation». Il s’est en suivi la lecture de la déclaration des partis politiques membres de «la LMP à savoir : Udcy, Cap Udd, Mnc-Alternative, Ung » et « l’APN : Rpp, Urd, Usd, Udp, le Collectif des partis de la mouvance présidentielle, la Conférence des partis non représentés dans les institutions», cosignée par Gervais Coulibaly pour la LMP et Danielle Boni Claverie, pour l’APN.
A .Dedi
Comment travailler à faire renaître une véritable espérance en Côte d’Ivoire, comment atténuer les souffrances des nombreuses familles déchirées par la détention ou l’exil de certains de leurs membres ou déplacés hors de leur zone de résidence, telles sont autant de questions qui ont, à en croire Danielle Boni Claverie, suscité la nécessité du dialogue républicain en vue de la normalisation de la vie publique et politique en Côte d’Ivoire. Mais, soutient-elle, l’APN et la LMP restent attachés à la personne et au combat de Laurent Gbagbo ainsi qu’au Cnrd. Devant donc l’urgence de la réconciliation qu’ils appellent de tout leur vœu, ces deux entités espèrent créer une synergie et une dynamique pour impulser la démocratie ivoirienne. Si elles se reconnaissent en l’opposition, elles se veulent une opposition qui respecte le pouvoir et qui ne demande que respect en retour. Au nom de la Ligue des Mouvements pour le Progrès, Gervais Coulibaly a retracé l’historique de la crise ivoirienne qu’il attribute au coup d’Etat de 1999 et a situé le contexte de la création du Cnrd qui, dans la situation de guerre, défendait les institutions républicaines et les idéaux de Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, en créant cette plate-forme, avoue-t-il, l’objectif est de travailler à la normalisation sociopolitique de la Côte d’Ivoire. «Nous ne partageons pas forcément les préalables du Cnrd, mais nous pensons qu’il faut commencer à dialoguer», a-t-il soutenu. Concernant son entrée au gouvernement, la plate-forme se veut claire : «Nous n’exigeons rien. Nous ne sommes pas en situation d’attente de quoi que ce soit. Mais si nous sommes approchés, on discutera. Notre priorité, c’est la normalisation». Il s’est en suivi la lecture de la déclaration des partis politiques membres de «la LMP à savoir : Udcy, Cap Udd, Mnc-Alternative, Ung » et « l’APN : Rpp, Urd, Usd, Udp, le Collectif des partis de la mouvance présidentielle, la Conférence des partis non représentés dans les institutions», cosignée par Gervais Coulibaly pour la LMP et Danielle Boni Claverie, pour l’APN.
A .Dedi
