L'ONUCI demeure inquiète devant l'absence de décisions claires en ce qui concerne les circonscriptions de Bonon et de Facobly, alors que le Parlement vient d'être convoqué, a indiqué jeudi à Abidjan, Hamadoun Touré.
Au cours du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, le porte-parole a rappelé que la Commission Electorale indépendante (CEI) avait dit son impuissance à proclamer les résultats dans ces zones et confié le dossier au gouvernement. « Face à ces développements, en vue d'apaiser la situation et de contribuer à protéger les droits des électeurs et des candidats, l'ONUCI a initié une enquête immédiate en coopération avec le Gouvernement pour aider à faire la lumière sur les événements ayant marqué la reprise des élections législatives dans ces deux circonscriptions, le 26 février 2012 », a -t-il annoncé.
Auparavant, M Touré avait fait le point des activités du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, parlant notamment de sa rencontre ce jour même avec le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en compagnie de son homologue pour l'Afrique de l'Ouest, Said Djinnit.
Le porte-parole a ajouté que le Chef de l'ONUCI devrait présenter le plan d'action ayant sanctionné les travaux avec la Mission des Nations unies pour le Libéria, (MINUL). « Ce plan d'action est destiné à renforcer la coopération entre les deux missions à la frontière pour relever les défis qui se posent notamment au niveau sécuritaire », a -t-il expliqué.
Dans le même esprit, il a indiqué qu'il s'agirait de souligner l'importance des relations entre les deux pays pour accroitre les bénéfices de leur coopération avec les deux missions onusiennes dans le cadre des contacts quadripartites. Il a cité, entre autres, la réactivation au plan militaire de la coopération entre les forces militaires de police et de gendarmerie des deux missions, l'intensification de la démobilisation et une campagne de communication conjointe.
La réunion ONUCI-Minul a eu lieu le mercredi 7 mars et après un périple de trois jours du Représentant spécial dans l'ouest du pays. « Au terme de sa visite sur le terrain, il est apparu de plus en plus urgent, aux yeux de M Koenders, d'accélérer la Réforme du secteur de la sécurité devenue une priorité incontournable, particulièrement après les élections législatives », a estimé M Touré.
S'exprimant sur la situation des droits de l'homme, le porte-parole a annoncé que la Division des droits de l'homme de l'ONUCI avait effectué une visite au camp de la Garde Républicaine pour s'assurer des conditions de détention et de la situation judiciaire de plusieurs civils suspectés d'être pro-Gbagbo et accusés de mener des activités visant à déstabiliser le régime en place. Il a également fait cas de violences sexuelles basées sur le genre. Par ailleurs, M Touré a exprimé les préoccupations de l'ONUCI s'agissant des tensions persistantes entre les populations civiles et les dozos notamment à Boundiali.
Sur le registre sécuritaire, M Touré a rappelé que la Force de l'ONUCI avait procédé à la désactivation de l' « opération phénix II » mise en place pour la sécurisation des élections législatives partielles.
« Sur 1753 éléments des forces de sécurité ivoiriennes pour les législatives partielles transportes par les contingents de l'ONUCI, seuls 345 (secteur Est et Abidjan) sont de retour sur leur base. Les 1408 autres sont redéployés à l'ouest pour renforcer le dispositif sécuritaire mis en œuvre.
Evoquant la Journée internationale de la Femme célébrée le 8 mars et dont le thème de cette année est « l'automatisation des femmes : éradiquer la pauvreté et la Faim » le porte-parole a annoncé que l'ONUCI et le système des Nations unies, en collaboration avec le Ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles, la confédération des associations féminines du département de Dabou allaient communier avec les femmes du monde rural.
Il a, pour terminer, annoncé l'organisation par l'ONUCI d'un séminaire d'échanges avec les élus, cadres et le corps préfectoral de la région du sud Comoé du 13 au 14 mars à Aboisso, dans le cadre du renforcement des capacités de ses partenaires.
Au cours du point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, le porte-parole a rappelé que la Commission Electorale indépendante (CEI) avait dit son impuissance à proclamer les résultats dans ces zones et confié le dossier au gouvernement. « Face à ces développements, en vue d'apaiser la situation et de contribuer à protéger les droits des électeurs et des candidats, l'ONUCI a initié une enquête immédiate en coopération avec le Gouvernement pour aider à faire la lumière sur les événements ayant marqué la reprise des élections législatives dans ces deux circonscriptions, le 26 février 2012 », a -t-il annoncé.
Auparavant, M Touré avait fait le point des activités du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, parlant notamment de sa rencontre ce jour même avec le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en compagnie de son homologue pour l'Afrique de l'Ouest, Said Djinnit.
Le porte-parole a ajouté que le Chef de l'ONUCI devrait présenter le plan d'action ayant sanctionné les travaux avec la Mission des Nations unies pour le Libéria, (MINUL). « Ce plan d'action est destiné à renforcer la coopération entre les deux missions à la frontière pour relever les défis qui se posent notamment au niveau sécuritaire », a -t-il expliqué.
Dans le même esprit, il a indiqué qu'il s'agirait de souligner l'importance des relations entre les deux pays pour accroitre les bénéfices de leur coopération avec les deux missions onusiennes dans le cadre des contacts quadripartites. Il a cité, entre autres, la réactivation au plan militaire de la coopération entre les forces militaires de police et de gendarmerie des deux missions, l'intensification de la démobilisation et une campagne de communication conjointe.
La réunion ONUCI-Minul a eu lieu le mercredi 7 mars et après un périple de trois jours du Représentant spécial dans l'ouest du pays. « Au terme de sa visite sur le terrain, il est apparu de plus en plus urgent, aux yeux de M Koenders, d'accélérer la Réforme du secteur de la sécurité devenue une priorité incontournable, particulièrement après les élections législatives », a estimé M Touré.
S'exprimant sur la situation des droits de l'homme, le porte-parole a annoncé que la Division des droits de l'homme de l'ONUCI avait effectué une visite au camp de la Garde Républicaine pour s'assurer des conditions de détention et de la situation judiciaire de plusieurs civils suspectés d'être pro-Gbagbo et accusés de mener des activités visant à déstabiliser le régime en place. Il a également fait cas de violences sexuelles basées sur le genre. Par ailleurs, M Touré a exprimé les préoccupations de l'ONUCI s'agissant des tensions persistantes entre les populations civiles et les dozos notamment à Boundiali.
Sur le registre sécuritaire, M Touré a rappelé que la Force de l'ONUCI avait procédé à la désactivation de l' « opération phénix II » mise en place pour la sécurisation des élections législatives partielles.
« Sur 1753 éléments des forces de sécurité ivoiriennes pour les législatives partielles transportes par les contingents de l'ONUCI, seuls 345 (secteur Est et Abidjan) sont de retour sur leur base. Les 1408 autres sont redéployés à l'ouest pour renforcer le dispositif sécuritaire mis en œuvre.
Evoquant la Journée internationale de la Femme célébrée le 8 mars et dont le thème de cette année est « l'automatisation des femmes : éradiquer la pauvreté et la Faim » le porte-parole a annoncé que l'ONUCI et le système des Nations unies, en collaboration avec le Ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles, la confédération des associations féminines du département de Dabou allaient communier avec les femmes du monde rural.
Il a, pour terminer, annoncé l'organisation par l'ONUCI d'un séminaire d'échanges avec les élus, cadres et le corps préfectoral de la région du sud Comoé du 13 au 14 mars à Aboisso, dans le cadre du renforcement des capacités de ses partenaires.