Président du comité des chefs d’états-majors de la CEDEAO : Voici les défis qui attendent le Gal Soumaïla Bakayoko

Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des FRCI est le tout nouveau président du comité des chefs d’états-majors de la CEDEAO. Il remplace à ce poste, le nigérian Oluseyi Petinrin, qui a dirigé le comité trois années durant. Sur la table du nouveau président du comité des chefs d’états-majors de la CEDEAO, se trouvent plusieurs dossiers qu’il faudra gérer avec célérité et dans l’efficacité. Des dossiers qui tournent autour de la sécurité transfrontalière entre les 16 pays que compte la CEDEAO. «La menace sécuritaire est latente, multiforme, pernicieuse et a pour nom mercenariat, montée du nationalisme, intégrisme religieux, piraterie maritime dont les conséquences menacent l’équilibre de notre région», a reconnu Soumaïla Bakayoko lors de la passation des charges, vendredi dernier.

Voici autant de défis auxquels le nouveau patron du comité devra faire face. Pris individuellement, aucun pays ne peut, à lui seul, résoudre tous ces problèmes. D’où la nécessité d’un travail en synergie pour stopper la menace que constituent les deux groupes de terroristes les plus actifs de la région que sont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et la secte islamique Boko Haram, au Nigéria qui continue de prendre des Européens en otage dans les pays sahéliens et d’endeuiller des familles au Nigéria. La sécurité étant le ciment de tout développement, nul doute que les officiers supérieurs de la sous-région, sous la houlette de leur nouveau patron, conjugueront leurs efforts pour stopper toutes les actions de nuisance venant de l’adversaire.

Thiery Latt