Le Lundi 12 Mars 2012, s’est tenue à Yamoussoukro, en présence des Présidents d’Institutions de Côte d’Ivoire, des Hautes Autorités gouvernementales et militaires et des représentants du corps diplomatique, l’élection du Président et du Vice-président de l’Assemblée Nationale.
Cette élection vient clore les élections générales qui permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de se doter d’un pouvoir exécutif, en la personne du Président de la République et d’un pouvoir législatif représenté par l’Assemblée Nationale.
Le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire) tient à féliciter le nouveau Président élu de cette prestigieuse Institution, M. SORO Kigbafori Guillaume et la Vice-présidente, Mme SAKO Sarah Fadiga.
Tout en se félicitant du respect du genre lors de cette élection, le CEFCI tient à réaffirmer ses espoirs et sa conviction en la démocratie et en la séparation des pouvoirs exécutif et législatif en Côte d’Ivoire.
La décennie de remous sociaux et politiques qu’a connue la Côte d’ivoire, nécessite que de profondes reformes soient réalisées afin de renforcer davantage la paix, la cohésion sociale, l’inclusion et le respect des Droits de l’Homme.
Le champ de travail de la nouvelle Assemblée Nationale est aussi vaste que les défis de reformes institutionnelles qui se présentent :
- La Constitution ivoirienne trop confligène devra être révisée ;
- La Commission Electorale Indépendante (CEI) trop politisée devra être beaucoup plus professionnelle avec des acteurs impartiaux et apolitiques ;
- La Commission Nationale des droits de l’Homme (CNDHCI) devra être redynamisée, respecter les principes de Paris et être une institution dynamique pour la promotion des Droits de l’Homme avec les ONG et les Acteurs Non Etatiques.
Enfin, la question de la Femme qui reste l’une des préoccupations majeures du CEFCI, devra être résolue par une loi en vue de permettre définitivement aux femmes ivoiriennes d’être représentées dans les instances de prise de décisions en Côte d’Ivoire.
L’exemple du Burkina Faso et du Sénégal, pourront aider la nouvelle Assemblée Nationale pour qu’enfin une loi sur le quota soit adoptée.
L’engagement du nouveau Président de l’Assemblée Nationale, à être à l’écoute des populations et à faire du contrôle de l’action gouvernementale sa priorité, nous fait espérer au renforcement et à la redynamisation de la démocratie dans notre pays.
Le CEFCI souhaite vivement que l’Assemblée Nationale adopte des reformes institutionnelles à travers:
L’adoption d’une loi sur le quota qui permettra aux femmes d’être représentées à hauteur d’au moins 30% dans les instances de prises de décisions conformément à l’article 9 du Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la Femme
La mise en place d’un espace citoyen qui permettra aux Organisations de la Société Civile Ivoirienne de se rapprocher de l’Assemblée nationale
La révision de la Constitution ivoirienne
L’adoption de reformes en vue de rendre dynamique la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHCI)
La reforme de la Commission Electorale indépendante (CEI) qui devra être apolitique et professionnelle afin que dorénavant les élections en Côte d’ivoire soient pacifiques et que les résultats soient acceptés par tous
Fait à Abidjan, le 13 Mars 2012
Pour le CEFCI
La Présidente
Nathalie Koné TRAORE
Cette élection vient clore les élections générales qui permettent aujourd’hui à la Côte d’Ivoire de se doter d’un pouvoir exécutif, en la personne du Président de la République et d’un pouvoir législatif représenté par l’Assemblée Nationale.
Le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire) tient à féliciter le nouveau Président élu de cette prestigieuse Institution, M. SORO Kigbafori Guillaume et la Vice-présidente, Mme SAKO Sarah Fadiga.
Tout en se félicitant du respect du genre lors de cette élection, le CEFCI tient à réaffirmer ses espoirs et sa conviction en la démocratie et en la séparation des pouvoirs exécutif et législatif en Côte d’Ivoire.
La décennie de remous sociaux et politiques qu’a connue la Côte d’ivoire, nécessite que de profondes reformes soient réalisées afin de renforcer davantage la paix, la cohésion sociale, l’inclusion et le respect des Droits de l’Homme.
Le champ de travail de la nouvelle Assemblée Nationale est aussi vaste que les défis de reformes institutionnelles qui se présentent :
- La Constitution ivoirienne trop confligène devra être révisée ;
- La Commission Electorale Indépendante (CEI) trop politisée devra être beaucoup plus professionnelle avec des acteurs impartiaux et apolitiques ;
- La Commission Nationale des droits de l’Homme (CNDHCI) devra être redynamisée, respecter les principes de Paris et être une institution dynamique pour la promotion des Droits de l’Homme avec les ONG et les Acteurs Non Etatiques.
Enfin, la question de la Femme qui reste l’une des préoccupations majeures du CEFCI, devra être résolue par une loi en vue de permettre définitivement aux femmes ivoiriennes d’être représentées dans les instances de prise de décisions en Côte d’Ivoire.
L’exemple du Burkina Faso et du Sénégal, pourront aider la nouvelle Assemblée Nationale pour qu’enfin une loi sur le quota soit adoptée.
L’engagement du nouveau Président de l’Assemblée Nationale, à être à l’écoute des populations et à faire du contrôle de l’action gouvernementale sa priorité, nous fait espérer au renforcement et à la redynamisation de la démocratie dans notre pays.
Le CEFCI souhaite vivement que l’Assemblée Nationale adopte des reformes institutionnelles à travers:
L’adoption d’une loi sur le quota qui permettra aux femmes d’être représentées à hauteur d’au moins 30% dans les instances de prises de décisions conformément à l’article 9 du Protocole à la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits de la Femme
La mise en place d’un espace citoyen qui permettra aux Organisations de la Société Civile Ivoirienne de se rapprocher de l’Assemblée nationale
La révision de la Constitution ivoirienne
L’adoption de reformes en vue de rendre dynamique la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHCI)
La reforme de la Commission Electorale indépendante (CEI) qui devra être apolitique et professionnelle afin que dorénavant les élections en Côte d’ivoire soient pacifiques et que les résultats soient acceptés par tous
Fait à Abidjan, le 13 Mars 2012
Pour le CEFCI
La Présidente
Nathalie Koné TRAORE