Quels sentiments vous animent après l’élection de Guillaume Soro à la présidence de l’Assemblée nationale ?
Ce sont des sentiments de joie et de fierté pour la famille et le village. Mais aussi des sentiments d’inquiétudes. Car, ses responsabilités sont de plus en plus grandes. Et nous avons peur qu’il échoue.
Son parcours vous surprend-il?
Nous ne sommes pas tout à fait surpris de ce qui se passe. Car, déjà très jeune, il ne faisait jamais les choses comme les jeunes de son âge. Quand il s’engageait dans une lutte, il allait jusqu’au bout.
Quelles qualités lui connaissez-vous?
Malgré son éloignement du village, suite à ses nombreuses charges, mon fils a toujours gardé un lien très étroit avec les mânes des ancêtres, qu’il me charge de toujours invoquer. Et, j’apprécie beaucoup cela de lui. Egalement sa façon de toujours me taquiner et faire des plaisanteries. Surtout la facilité avec laquelle il s’adapte à toutes les situations. En plus, il n’aime pas le mensonge et l’injustice depuis qu’il est enfant.
Est- il resté le même ?
Je crois que oui, et c’est ce qui lui a permis de passer toutes ces étapes difficiles de son parcours. Malgré son titre de Premier ministre, chaque fois qu’il vient ici au village ou que je me déplace à Abidjan, c’est toujours le fils Soro que je retrouve. Respectueux, à l’écoute des observations ou remarques… Il a toujours eu de bons rapports avec la famille.
Comment avez-vous vécu l’attentat manqué de Bouaké ?
Nous avons eu très peur. Moi personnellement, j’ai perdu connaissance quand j’ai été informé. Fort heureusement, il a la bénédiction et la protection des ancêtres.
Vous consulte-t-il souvent ?
En plus d’être son oncle, je suis devenu, au fil des ans, comme son grand-père et son confident. Il ne prend jamais de décision sans m’en informer. C’est ainsi qu’il m’a tenu informé de son intention de se présenter à la députation. Et tous avons prié pour lui.
Vous a-t-il fait cas d’une inquiétude ?
Rassurez-vous, contrairement à ce que certains pensent ou disent, mon fils a toujours gardé de bons rapports avec le président ADO. Rapports basés sur la franchise. Lors de sa dernière visite dans la région, Alassane Ouattara est venu ici au village me rendre les civilités.
Entretien réalisé par Cheick Timité à Ferké
Ce sont des sentiments de joie et de fierté pour la famille et le village. Mais aussi des sentiments d’inquiétudes. Car, ses responsabilités sont de plus en plus grandes. Et nous avons peur qu’il échoue.
Son parcours vous surprend-il?
Nous ne sommes pas tout à fait surpris de ce qui se passe. Car, déjà très jeune, il ne faisait jamais les choses comme les jeunes de son âge. Quand il s’engageait dans une lutte, il allait jusqu’au bout.
Quelles qualités lui connaissez-vous?
Malgré son éloignement du village, suite à ses nombreuses charges, mon fils a toujours gardé un lien très étroit avec les mânes des ancêtres, qu’il me charge de toujours invoquer. Et, j’apprécie beaucoup cela de lui. Egalement sa façon de toujours me taquiner et faire des plaisanteries. Surtout la facilité avec laquelle il s’adapte à toutes les situations. En plus, il n’aime pas le mensonge et l’injustice depuis qu’il est enfant.
Est- il resté le même ?
Je crois que oui, et c’est ce qui lui a permis de passer toutes ces étapes difficiles de son parcours. Malgré son titre de Premier ministre, chaque fois qu’il vient ici au village ou que je me déplace à Abidjan, c’est toujours le fils Soro que je retrouve. Respectueux, à l’écoute des observations ou remarques… Il a toujours eu de bons rapports avec la famille.
Comment avez-vous vécu l’attentat manqué de Bouaké ?
Nous avons eu très peur. Moi personnellement, j’ai perdu connaissance quand j’ai été informé. Fort heureusement, il a la bénédiction et la protection des ancêtres.
Vous consulte-t-il souvent ?
En plus d’être son oncle, je suis devenu, au fil des ans, comme son grand-père et son confident. Il ne prend jamais de décision sans m’en informer. C’est ainsi qu’il m’a tenu informé de son intention de se présenter à la députation. Et tous avons prié pour lui.
Vous a-t-il fait cas d’une inquiétude ?
Rassurez-vous, contrairement à ce que certains pensent ou disent, mon fils a toujours gardé de bons rapports avec le président ADO. Rapports basés sur la franchise. Lors de sa dernière visite dans la région, Alassane Ouattara est venu ici au village me rendre les civilités.
Entretien réalisé par Cheick Timité à Ferké
