« Duékoué n’est pas une ville maudite ». Le chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest, Madani Tall, rassure ainsi les populations.
Ce n’est donc pas la conséquence d’un sort. Si Duékoué a souffert de tant de conflits, cela ne doit pas être perçu comme une malédiction, selon Madani Tall. « Duékoué n’est pas une ville maudite. Nous sommes ici pour dire que Duékoué n’est pas une région laissée à son propre sort. Ce qui s’est passé dans ce pays, et dans cette région particulièrement, n’est pas une fatalité », a soutenu le chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest. C’était, jeudi, à l’occasion du lancement officiel du programme d’urgence pour l’ouest et du Projet d’assistance post-conflit (Papc) sous l’égide de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). « Nous sommes ici aux côtés du président de la Cdvr pour vous livrer un message d’espoir. Et vous dire que si vous le voulez, les sinistres moments que vous avez connus ne seront qu’une parenthèse que nous laisserons aux bons soins des historiens. Si vous le voulez, demain sera radieux et nous serons-là pour vous accompagner », a indiqué Madani Tall. De son côté, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny a défini les conditions d’une paix et d’un développement durable. « Nous sommes divisés. Pour que la politique soit au bénéfice de tous, il faut qu’on se réconcilie. Il faut rassembler. Et la réconciliation n’est pas un vain mot. Nous devons lui donner un contenu concret. C’est ce que nous sommes venus faire. C’est-à-dire amener un minimum social commun aux Ivoiriens. Un peu d’eau, un peu d’écoles, un peu d’infrastructures sociale, routière ou économique », a confié Charles Konan Bany. Quant au ministre des Ex-combattants et des victimes de guerre, Mathieu Babaud Darret, il a fait savoir aux ex-combattants qu’ils ont été utilisés, à un moment donné, pour se battre entre eux. Mais qu’il est temps, pour eux, de déposer les armes et de chercher à se réinsérer afin d’assurer un mieux-être à leurs familles. Le coordonnateur national du Papc, Philippe Koffi, a confié que ce programme d’urgence pour la réconciliation à l’ouest a un coût global de trois milliards. « Il se traduira dans les faits par une offre d’emplois et de réinsertion pour 2000 jeunes avec environ 150 projets de réhabilitation communautaire et la construction des préfectures de Bloléquin, de Kouibly et de Zouan-hounien », a-t-il informé.
Kindo Ousseny, envoyé spécial à Duékoué
Ce n’est donc pas la conséquence d’un sort. Si Duékoué a souffert de tant de conflits, cela ne doit pas être perçu comme une malédiction, selon Madani Tall. « Duékoué n’est pas une ville maudite. Nous sommes ici pour dire que Duékoué n’est pas une région laissée à son propre sort. Ce qui s’est passé dans ce pays, et dans cette région particulièrement, n’est pas une fatalité », a soutenu le chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique de l’Ouest. C’était, jeudi, à l’occasion du lancement officiel du programme d’urgence pour l’ouest et du Projet d’assistance post-conflit (Papc) sous l’égide de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr). « Nous sommes ici aux côtés du président de la Cdvr pour vous livrer un message d’espoir. Et vous dire que si vous le voulez, les sinistres moments que vous avez connus ne seront qu’une parenthèse que nous laisserons aux bons soins des historiens. Si vous le voulez, demain sera radieux et nous serons-là pour vous accompagner », a indiqué Madani Tall. De son côté, le président de la Cdvr, Charles Konan Banny a défini les conditions d’une paix et d’un développement durable. « Nous sommes divisés. Pour que la politique soit au bénéfice de tous, il faut qu’on se réconcilie. Il faut rassembler. Et la réconciliation n’est pas un vain mot. Nous devons lui donner un contenu concret. C’est ce que nous sommes venus faire. C’est-à-dire amener un minimum social commun aux Ivoiriens. Un peu d’eau, un peu d’écoles, un peu d’infrastructures sociale, routière ou économique », a confié Charles Konan Bany. Quant au ministre des Ex-combattants et des victimes de guerre, Mathieu Babaud Darret, il a fait savoir aux ex-combattants qu’ils ont été utilisés, à un moment donné, pour se battre entre eux. Mais qu’il est temps, pour eux, de déposer les armes et de chercher à se réinsérer afin d’assurer un mieux-être à leurs familles. Le coordonnateur national du Papc, Philippe Koffi, a confié que ce programme d’urgence pour la réconciliation à l’ouest a un coût global de trois milliards. « Il se traduira dans les faits par une offre d’emplois et de réinsertion pour 2000 jeunes avec environ 150 projets de réhabilitation communautaire et la construction des préfectures de Bloléquin, de Kouibly et de Zouan-hounien », a-t-il informé.
Kindo Ousseny, envoyé spécial à Duékoué