Quatre jours après le licenciement de 300 agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le directeur général, Lazare Aka Sayé, a rencontré le personnel restant. Il a donné des explications sur la décision de dégraissage et fait des projections dans l’avenir.
Il tenait à détendre l’atmosphère après le départ de 300 agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Hier, au studio B de la maison de la télé à Cocody, Lazare Aka Sayé, directeur général de la RTI, a rencontré l’ensemble du personnel pour le remobiliser. Et là encore, il a brandi le bâton et la carotte. «Il s’agit pour nous de sauver notre entreprise commune. Chacun à son niveau doit jouer sa partition. Pour ce faire, mon management sera collaboratif et participatif. Mais, je resterai, hélas, ferme sur les insuffisances et l’insubordination», a-t-il indiqué à la fin de ses propos. Conscient de l’impopularité de la décision de licenciement et du désarroi que cela a pu créer, le chef de la maison bleue a souligné qu’ «elle était nécessaire pour la survie de la société». «C’est un moment difficile voire douloureux que nous traversons. Mais, c’est un passage obligé si nous voulons sauver notre entreprise et lui permettre de résister à la concurrence qui s’annonce de plus en plus âpre», a-t-il défendu. C’est pourquoi, malgré la douleur, s’est-il convaincu, il faut relever les défis qui se posent à la nouvelle RTI en étant professionnels. Toute chose qui passera, croit-il, par l’amélioration de la qualité des services et des prestations, la création de nouvelles émissions pertinentes et attractives, une augmentation du chiffre d’affaires et l’accroissement de manière significative de l’activité pour éviter une autre mesure de restructuration. Selon le Dg, au regard du volume actuel des activités, la RTI est encore en sureffectif de plus de 20%. Seulement, il a garanti qu’il n’y aura plus de licenciement massif. Et, il se dit rassuré de l’abnégation de son personnel. «Je n’ai aucune inquiétude car vous avez su vous montrer à la hauteur de la tâche durant ces mois où nous avons dû travailler sous pression et sans moyens techniques et financiers appropriés», a-t-il rappelé. Avant lui, Noël Gnagno, secrétaire général adjoint du Syndicat national des agents des secteurs public et parapublic de l’information (Syninfo), a donné la position de son organisation sur la décision de licenciement des 300 agents (voir encadré). Quant à Touré Aboubacar Junior, chargé de la formation, il a indiqué qu’un séminaire s’ouvrira, lundi, en vue de renforcer les capacités du personnel restant pour relever les challenges qui attendent la maison.
Sanou A.
Il tenait à détendre l’atmosphère après le départ de 300 agents de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). Hier, au studio B de la maison de la télé à Cocody, Lazare Aka Sayé, directeur général de la RTI, a rencontré l’ensemble du personnel pour le remobiliser. Et là encore, il a brandi le bâton et la carotte. «Il s’agit pour nous de sauver notre entreprise commune. Chacun à son niveau doit jouer sa partition. Pour ce faire, mon management sera collaboratif et participatif. Mais, je resterai, hélas, ferme sur les insuffisances et l’insubordination», a-t-il indiqué à la fin de ses propos. Conscient de l’impopularité de la décision de licenciement et du désarroi que cela a pu créer, le chef de la maison bleue a souligné qu’ «elle était nécessaire pour la survie de la société». «C’est un moment difficile voire douloureux que nous traversons. Mais, c’est un passage obligé si nous voulons sauver notre entreprise et lui permettre de résister à la concurrence qui s’annonce de plus en plus âpre», a-t-il défendu. C’est pourquoi, malgré la douleur, s’est-il convaincu, il faut relever les défis qui se posent à la nouvelle RTI en étant professionnels. Toute chose qui passera, croit-il, par l’amélioration de la qualité des services et des prestations, la création de nouvelles émissions pertinentes et attractives, une augmentation du chiffre d’affaires et l’accroissement de manière significative de l’activité pour éviter une autre mesure de restructuration. Selon le Dg, au regard du volume actuel des activités, la RTI est encore en sureffectif de plus de 20%. Seulement, il a garanti qu’il n’y aura plus de licenciement massif. Et, il se dit rassuré de l’abnégation de son personnel. «Je n’ai aucune inquiétude car vous avez su vous montrer à la hauteur de la tâche durant ces mois où nous avons dû travailler sous pression et sans moyens techniques et financiers appropriés», a-t-il rappelé. Avant lui, Noël Gnagno, secrétaire général adjoint du Syndicat national des agents des secteurs public et parapublic de l’information (Syninfo), a donné la position de son organisation sur la décision de licenciement des 300 agents (voir encadré). Quant à Touré Aboubacar Junior, chargé de la formation, il a indiqué qu’un séminaire s’ouvrira, lundi, en vue de renforcer les capacités du personnel restant pour relever les challenges qui attendent la maison.
Sanou A.
