Dans l`après-midi du jeudi 15 mars 2012, l`atmosphère était très électrique dans les locaux de l`agence de la Compagnie ivoirienne d`électricité ( Cie), située en face de la cité du même nom, à Niangon, dans la commune de Yopougon. Un soldat des Frci, répondant au nom de Koné Founiyé Yaya, a grièvement atteint par balles, le vigile Bidi Armel. En effet, expliquent nos sources, à la suite de la crise post-électorale et son corollaire d`insécurité généralisée, les responsables de l`agence de la Cie évoquée ci-haut, font appel, comme bien d`autres structures, aux éléments des Frci, pour assurer la garde de leurs locaux. C`est vrai que des vigiles sont sur place, mais ces derniers sont démunis de tout arsenal, pouvant mettre en déroute d`éventuels criminels fortement armés. Alors, les deux corps cohabitent plus ou moins bien. Même si c`est aux militaires qu`est dévolue la réelle sécurité de l`agence. Les vigiles étant confinés dans un rôle de seconds couteaux. On en est là, lorsque le jeudi 15 mars 2012, les choses virent au drame.
De fait, indiquent toujours les renseignements en notre possession, aux environs de 15h, alors que le soldat Koné Founiyé Yaya manipule son arme à feu, une puissante détonation se fait entendre, à sa grande surprise. Mais en pareilles circonstances en général, les conséquences qui en découlent sont loin d`être surprenantes. Les deux balles qui, en effet, sortent du canon de la kalachnikov, viennent se loger à hauteur de l`aisselle gauche du vigile Bidi Armel. Le malheureux, sous la violence du coup, s`écroule. Il est très mal en point et se vide de son sang. C`est la débandade totale au sein des agents de la Cie, qui croient à une attaque d`assaillants. Lorsque tout le monde comprend ce qui se passe exactement, on se penche alors sur le cas de l`infortuné vigile. Ce dernier est immédiatement évacué aux urgences chirurgicales du Chu de Yopougon. A l`agence de la Cie, l`adrénaline monte au sein des travailleurs. Les responsables de la structure en colère contre l`acte sanglant, frisant l`amateurisme de ces soldats en matière de maniement d`armes à feu, font appel aux chefs de ces derniers. Ils leur expriment de vive voix qu`ils ne peuvent s`accommoder de leurs éléments. En clair, eux et leurs agents ne se sentent plus du tout en sécurité avec ces « pistoleros », qui semblent ne pas avoir une parfaite maîtrise des armes à feu en leur possession.
Atmosphère tendue
Ainsi les choses s`enveniment. Les éléments des Fcri officiant sur place, se dressent malgré la présence de leurs supérieurs. Ils rétorquent qu`ils ne bougeront pas du tout. Nos sources nous informent que cette attitude d`opposition de ces soldats, s`explique par le fait que leur départ pourrait signifier galère pour eux. Puisqu`ici, en plus de bénéficier de prébendes de la part de clients et de travailleurs de l`agence, les responsables de la Cie leur donnent droit à de copieux repas.
Et de plus, c`est dans des bureaux entièrement climatisés qu`ils passent leurs nuits. Et certains de ces militaires en profitent, pour se permettre du « bon temps », avec leurs petites amies. La preuve, nous dit-on, c`est bien souvent que des agents de la Cie, arrivant au boulot très tôt, se plaignent de la présence de préservatifs. En tout cas, les éléments des Frci, eux, martèlent qu`ils ne s`en iront pas. Des éclats de voix se font entendre. C`est chaud, comme on dit. Alors, pour éviter d`exposer davantage leurs agents à des dérapages certains, de la part de ces hommes en tenue excités, les responsables de la Cie leur demandent d`arrêter le travail. Et de rentrer chez eux. Ce qui est fait au pas pressés. Le militaire, par qui tout cela est arrivé, est désarmé et mis aux arrêts par ses chefs. Quant au vigile, il nous est revenu que les deux balles reçues, lui ont été extraites du corps et il est en observation à l`hôpital. Son état ne demeurant pas moins préoccupant.
KIKIE Ahou Nazaire
De fait, indiquent toujours les renseignements en notre possession, aux environs de 15h, alors que le soldat Koné Founiyé Yaya manipule son arme à feu, une puissante détonation se fait entendre, à sa grande surprise. Mais en pareilles circonstances en général, les conséquences qui en découlent sont loin d`être surprenantes. Les deux balles qui, en effet, sortent du canon de la kalachnikov, viennent se loger à hauteur de l`aisselle gauche du vigile Bidi Armel. Le malheureux, sous la violence du coup, s`écroule. Il est très mal en point et se vide de son sang. C`est la débandade totale au sein des agents de la Cie, qui croient à une attaque d`assaillants. Lorsque tout le monde comprend ce qui se passe exactement, on se penche alors sur le cas de l`infortuné vigile. Ce dernier est immédiatement évacué aux urgences chirurgicales du Chu de Yopougon. A l`agence de la Cie, l`adrénaline monte au sein des travailleurs. Les responsables de la structure en colère contre l`acte sanglant, frisant l`amateurisme de ces soldats en matière de maniement d`armes à feu, font appel aux chefs de ces derniers. Ils leur expriment de vive voix qu`ils ne peuvent s`accommoder de leurs éléments. En clair, eux et leurs agents ne se sentent plus du tout en sécurité avec ces « pistoleros », qui semblent ne pas avoir une parfaite maîtrise des armes à feu en leur possession.
Atmosphère tendue
Ainsi les choses s`enveniment. Les éléments des Fcri officiant sur place, se dressent malgré la présence de leurs supérieurs. Ils rétorquent qu`ils ne bougeront pas du tout. Nos sources nous informent que cette attitude d`opposition de ces soldats, s`explique par le fait que leur départ pourrait signifier galère pour eux. Puisqu`ici, en plus de bénéficier de prébendes de la part de clients et de travailleurs de l`agence, les responsables de la Cie leur donnent droit à de copieux repas.
Et de plus, c`est dans des bureaux entièrement climatisés qu`ils passent leurs nuits. Et certains de ces militaires en profitent, pour se permettre du « bon temps », avec leurs petites amies. La preuve, nous dit-on, c`est bien souvent que des agents de la Cie, arrivant au boulot très tôt, se plaignent de la présence de préservatifs. En tout cas, les éléments des Frci, eux, martèlent qu`ils ne s`en iront pas. Des éclats de voix se font entendre. C`est chaud, comme on dit. Alors, pour éviter d`exposer davantage leurs agents à des dérapages certains, de la part de ces hommes en tenue excités, les responsables de la Cie leur demandent d`arrêter le travail. Et de rentrer chez eux. Ce qui est fait au pas pressés. Le militaire, par qui tout cela est arrivé, est désarmé et mis aux arrêts par ses chefs. Quant au vigile, il nous est revenu que les deux balles reçues, lui ont été extraites du corps et il est en observation à l`hôpital. Son état ne demeurant pas moins préoccupant.
KIKIE Ahou Nazaire