Les médecins et personnels techniques de santé envisagent d’entrer en grève le 3 avril prochain. Le paiement effectif des indices qui leur ont été accordés en novembre 2007 fait partie de leurs priorités. L’application de cette mesure va sans doute revaloriser leur salaire actuel qui est de 173. 000 Fcfa pour les médecins et 123. 000 pour les personnels techniques.
266.384 et 158.019 Fcfa. Ce sont les salaires bruts qu’ils auront après la prise en compte du paiement effectif des 400 et 150 points d’indices accordés respectivement aux cadres supérieurs de la santé (médecins et pharmaciens) et aux personnels techniques de santé (sages-femmes, infirmiers…) depuis novembre 2007 sous la Refondation. Et, il avait été dit que les médecins devaient attendre l’initiative Ppte. Cette revalorisation salariale fait partie des cinq points de revendications sur les 12 que la coordination des 14 syndicats de santé qui prévoit entrer en grève le 3 avril, attend de voir satisfaits. Selon le porte-parole de la coordination, Dr Atté Boka, la question des indices, qui a été résolue depuis 2007 sous les ministres Rémy Allah-Kouadio de la Santé et Hubert Oulaye de la Fonction publique, tarde à être prise en compte. Outre ce point, les personnels soignants exigent le paiement de l’entièreté du montant des indemnités de fonction accordées en 2007 aux cadres supérieurs de la santé et aux personnels techniques de la santé, avec début de paiement de la moitié depuis janvier 2009 ; le paiement de l’intégralité des 38 mois d’arriérés de la moitié des indemnités de fonction qui ont pris effet depuis janvier 2009; le versement de l’intégralité des émoluments hospitaliers des bi-appartenants et un statut particulier. «Nous irons en grève si le gouvernement ne donne pas satisfaction à ces cinq points essentiels», a laissé entendre le porte-parole, joint au téléphone, hier. Il note également que malgré ses vives interpellations au gouvernement, depuis janvier 2012, en vue de prendre des mesures efficaces et durables de motivation du personnel soignant, la moindre solution n’a été apportée à aucun des points de la plate- forme de revendications de la coordination. Hormis celles citées ci-dessus, le profil de carrière des infirmiers et des sages-femmes, la reprise du glissement catégoriel et l’application des textes portant sur la fonction publique hospitalière et l’intégration des aides-soignantes du Chu de Yopougon et des filles et garçons de salle à la fonction publique restent encore pendants.
Adélaïde Konin
266.384 et 158.019 Fcfa. Ce sont les salaires bruts qu’ils auront après la prise en compte du paiement effectif des 400 et 150 points d’indices accordés respectivement aux cadres supérieurs de la santé (médecins et pharmaciens) et aux personnels techniques de santé (sages-femmes, infirmiers…) depuis novembre 2007 sous la Refondation. Et, il avait été dit que les médecins devaient attendre l’initiative Ppte. Cette revalorisation salariale fait partie des cinq points de revendications sur les 12 que la coordination des 14 syndicats de santé qui prévoit entrer en grève le 3 avril, attend de voir satisfaits. Selon le porte-parole de la coordination, Dr Atté Boka, la question des indices, qui a été résolue depuis 2007 sous les ministres Rémy Allah-Kouadio de la Santé et Hubert Oulaye de la Fonction publique, tarde à être prise en compte. Outre ce point, les personnels soignants exigent le paiement de l’entièreté du montant des indemnités de fonction accordées en 2007 aux cadres supérieurs de la santé et aux personnels techniques de la santé, avec début de paiement de la moitié depuis janvier 2009 ; le paiement de l’intégralité des 38 mois d’arriérés de la moitié des indemnités de fonction qui ont pris effet depuis janvier 2009; le versement de l’intégralité des émoluments hospitaliers des bi-appartenants et un statut particulier. «Nous irons en grève si le gouvernement ne donne pas satisfaction à ces cinq points essentiels», a laissé entendre le porte-parole, joint au téléphone, hier. Il note également que malgré ses vives interpellations au gouvernement, depuis janvier 2012, en vue de prendre des mesures efficaces et durables de motivation du personnel soignant, la moindre solution n’a été apportée à aucun des points de la plate- forme de revendications de la coordination. Hormis celles citées ci-dessus, le profil de carrière des infirmiers et des sages-femmes, la reprise du glissement catégoriel et l’application des textes portant sur la fonction publique hospitalière et l’intégration des aides-soignantes du Chu de Yopougon et des filles et garçons de salle à la fonction publique restent encore pendants.
Adélaïde Konin