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Politique Publié le mercredi 21 mars 2012 | L’expression

Baux des agents de la police nationale : Hamed Bakayoko veut assainir le milieu

© L’expression Par DR
Activités gouvernementales: le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko visite les locaux de l`Ecole nationale de police et de son cabinet après les combats
Vendredi 15 avril 2011. Abidjan
Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, est préoccupé par la gestion des baux des agents de la police nationale.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, ambitionne de mettre un terme au désordre qui règne dans l’attribution des baux administratifs. Son directeur de cabinet adjoint, chargé de la sécurité, le général Cissé Lanciné, a animé un point de presse sur le sujet. Pour le collaborateur du ministre Hamed Bakayoko, le ministère de l’Intérieur a initié une opération de contrôle des baux de la police nationale qui démarre aujourd’hui dans le but d’assainir le milieu qui grouille de magouilles et de fraudes. L’enjeu de cette opération étant l’amélioration des conditions de vie et de travail des policiers ivoiriens. Sur la base de certaines affirmations, le directeur de cabinet adjoint s’est insurgé contre le fait que l’Etat, par des stratégies de fraudes, soit amené à payer des maisons qui ne sont pas en réalité sous bail. « A Dabou, on a retrouvé une maison implantée dans les broussailles qui est baillée depuis 2002. A Tabou, c’est une boulangerie qui a été faite baillée par un bénéficiaire », a révélé le général Cissé Lanciné. Au vu de ce qu’il a appelé la défaillance des services de contrôle des baux administratifs, selon le conférencier, le ministère a projeté alors cette opération sur deux phases. La première phase, qui consiste au fournissement de treize documents par les propriétaires de maisons baillées, leur donnera droit à un mois de loyer. La seconde phase consistera à un inventaire exhaustif physique desdites maisons. Ce, après quoi, l’Etat procédera à éponger les 26 mois d’arriérés de loyer dus aux propriétaires des maisons depuis 2010 et qui s’élèvent à la faramineuse somme de 23 milliards de Fcfa.

Sam-Wakouboué
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