Les éléments des FRCI encasernés au camp commando d’Abobo ne sont pas contents de Ouattara et de Soro. A l’origine, des promesses utopiques à eux faites.
Déjà sur le terrain, des grincements de dents se font sentir dans des casernes. En début de semaine dernière, des éléments du camp commando d’Abobo avaient tenté de se soulever pour réclamer leur statut. Selon l’un des leurs qui a requis l’anonymat, leurs responsables les ont dissuadés et leur ont demandé de patienter le temps de l’élection du président de l’Assemblée nationale qui n’est autre que Soro Guillaume, le chef des ex-rebelles. Selon des éléments sur le terrain, c’est une forme de diversion pour les calmer. Mais, ils se disent ‘’trop, c’est trop’’. Et la première réaction ne s’est pas fait attendre. Selon des sources concordantes, actuellement des encasernés ont déserté leurs camps d’encasernement. Selon un démobilisé qui nous a donné cette information, «le camp de la place de la liberté à Yopougon-nouveau quartier et celui réservé aux démobilisés au kilomètres 17 se vident de jour en jour». Les raisons : «Nous sommes des pères de familles qui sommes retranchés dans des camps militaires. Entre temps, que mangent les membres de nos familles respectives ? En plus de cela, jusque-là, nous attendons nos statuts. Parce que les déclarations faites à la télévision nationale, ne sont que de la poudre aux yeux des volontaires des FRCI. Nous voulons du concret», suggère-t-il. Et de conclure qu’Abobo n’a pas encore renoncé à son mot d’ordre de protestation. Comme on le voit, Ouattara, le nouveau ministre de la Défense a chaud.
Une correspondance d’Emile Kian
Déjà sur le terrain, des grincements de dents se font sentir dans des casernes. En début de semaine dernière, des éléments du camp commando d’Abobo avaient tenté de se soulever pour réclamer leur statut. Selon l’un des leurs qui a requis l’anonymat, leurs responsables les ont dissuadés et leur ont demandé de patienter le temps de l’élection du président de l’Assemblée nationale qui n’est autre que Soro Guillaume, le chef des ex-rebelles. Selon des éléments sur le terrain, c’est une forme de diversion pour les calmer. Mais, ils se disent ‘’trop, c’est trop’’. Et la première réaction ne s’est pas fait attendre. Selon des sources concordantes, actuellement des encasernés ont déserté leurs camps d’encasernement. Selon un démobilisé qui nous a donné cette information, «le camp de la place de la liberté à Yopougon-nouveau quartier et celui réservé aux démobilisés au kilomètres 17 se vident de jour en jour». Les raisons : «Nous sommes des pères de familles qui sommes retranchés dans des camps militaires. Entre temps, que mangent les membres de nos familles respectives ? En plus de cela, jusque-là, nous attendons nos statuts. Parce que les déclarations faites à la télévision nationale, ne sont que de la poudre aux yeux des volontaires des FRCI. Nous voulons du concret», suggère-t-il. Et de conclure qu’Abobo n’a pas encore renoncé à son mot d’ordre de protestation. Comme on le voit, Ouattara, le nouveau ministre de la Défense a chaud.
Une correspondance d’Emile Kian