Monsieur le représentant du Préfet de Grand-Bassam,
Monsieur le représentant du Maire,
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International de l’UPU,
Monsieur le Représentant de la Secrétaire Générale de l’UPAP,
Monsieur le Président du Conseil d’Administration de La Poste de Côte d’Ivoire,
Monsieur le Directeur Général de La Poste de Côte d’Ivoire,
Madame et Messieurs les experts animateurs,
Mesdames et Messieurs les délégués
Monsieur KONE Nabagné Bruno, Ministre de La Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement ivoirien, Président de votre cérémonie, aurait bien voulu être parmi vous, ce matin, et partager avec vous cette chaleur de nos retrouvailles. Mais, sollicité d’urgence pour des contraintes de dernière minute, il ne peut sacrifier à ce rendez-vous dont l’importance n’échappe à personne. Surtout pas à nous, Postiers, rassemblés en ces lieux de N’Sahôtel de Grand-Bassam pour cinq (5) jours de travail. Aussi, m’a-t-il dépêché de venir vous présenter ses regrets, et vous assurer que, même de loin, il suivra le déroulement de cette cérémonie et attend bien évidemment des recommandations fortes de cet important atelier.
Il m’a donc chargé de vous lire le message qu’il a préparé à votre attention et c’est ce que je vais m’employer à faire.
Chers Amis venus des pays frères,
Chers représentants des organismes partenaires des Postes
Chers Délégués
Au nom de son Excellence, le Dr Alassane Ouattara, Président de la République, qui impulse une nouvelle dynamique au développement de la Côte d’Ivoire, et au nom de sa nouvelle équipe gouvernementale que dirige depuis le 19 mars dernier Me Jeannot Ahoussou, je voudrais, à la suite de Monsieur le Maire, vous souhaiter la bienvenue dans cette belle ville balnéaire et historique de Grand-Bassam.
Grand-Bassam est une ville-symbole. Première capitale politique de l’Etat ivoirien, cette commune abrite, désormais, le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (Vitib). Cette ville, à la conquête du patrimoine universel de l’Unesco, est tournée vers la modernité, donc en parfaite harmonie avec l’atelier qui vous réunit ce jour.
La réalité de la concurrence
Chers Délégués
Durant cinq jours, vos travaux vont porter sur le Projet Régional : « QUALITE DE SERVICE DE LA NOUVELLE APPROCHE EN MATIERE D’APPUI AUX OPERATEURS DESIGNES SUR LE TERRAIN POUR LES PAYS FRANCOPHONES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST, DE L’ANGOLA, DES COMORES, DE LA GUINEE BISSAU ET DE MADAGASCAR ».
La qualité de service est un thème majeur d’extrême importance, surtout en Afrique, et particulièrement dans notre sous-région ouest-africaine.
Le monde constitue, aujourd’hui, un « village planétaire » avec une économie globalisée. Ainsi, les clients ont-ils de plus en plus de possibilités de choix. Ces choix sont déterminés en partie par la qualité des produits ou des services offerts. Ce qui implique l’implacable réalité de la concurrence.
Dans le secteur postal, les volumes de courrier sont en baisse d’année en année.
Cette tendance baissière est en rapport avec la place qu’ont prise les technologies de l’information et de la communication dans les modes de vie des populations.
Si cela est avéré dans les sociétés développées, force est de constater que dans notre sous-région ouest-africaine, d’autres facteurs ont, également, contribué à la baisse des volumes.
Hélas,
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International ;
Monsieur le Représentant de la Secrétaire Générale de l’UPAP ;
Mesdames et Messieurs les délégués ;
Vous conviendriez avec moi, et le constat s’impose que l’image des services postaux de la sous-région auprès de la clientèle n’est pas du tout reluisante, elle est même négative.
C’est le résultat d’une mauvaise qualité de service se caractérisant par des délais d’acheminement anormalement longs, des spoliations et violations de correspondances, des réclamations auxquelles aucune suite n’est donnée, des mandats indûment payés, etc.
Or, comme je le disais plus haut, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les clients font maintenant jouer la concurrence.
Ainsi, les entreprises publiques postales d’Afrique de l’Ouest dont la qualité de service n’est pas satisfaisante, perdent les segments de marchés à valeur ajoutée au profit de nos concurrents.
Cette situation accroît les déficits de nos entreprises et leur demande de subventions à nos différents Etats.
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International de l’Upu,
Monsieur le Représentant de Madame la Secrétaire Générale de l’UPAP ;
Madame et Messieurs les Délégués ;
En relevant ces points noirs de la qualité du service postal, mon objectif n’est point de vous décourager, mais plutôt de mettre l’accent sur l’opportunité qu’offre le thème de l’atelier pour le redressement de nos entreprises publiques postales. Nous aurions failli à notre devoir de responsables si, face aux maux, nous ne mettions pas en alerte notre matière grise, nos connaissances et nos expertises pour poser des diagnostics courageux et trouver des solutions idoines et urgentes.
La qualité de service déteint sur le réseau
Je me réjouis, d’avance, de ce que votre atelier n’ait pas été conçu comme un lieu permettant de dégager de simples recommandations, mais plutôt comme des cours pratiques permettant aux participants d’être opérationnels immédiatement sur le terrain.
Je me réjouis, beaucoup plus, de ce que chaque participant présente la situation de son pays, avec discernement et avec détachement, l’objectivité devant être notre credo. Cette façon de procéder est une excellente démarche scientifique puisqu’ensemble vous chercherez, ainsi, à corriger les faiblesses du réseau. Ceci est indispensable car la qualité de service du maillon le plus faible déteint, inévitablement, sur l’ensemble du réseau.
Avec les outils que vous êtes en train d’acquérir dans ces différents ateliers, je me réjouis d’avance que leur mise en pratique se traduira par une évolution positive de la qualité de service pour le bonheur de nos populations et de l’économie nationale de chaque Etat.
Merci à l’Upu et à l’Upap
En ce qui concerne La Poste de Côte d’Ivoire, comme vous le savez, notre entreprise a subi les affres de la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 2002.
Mais, grâce à vos prières et à vos concours divers, et surtout, grâce au dévouement des uns et des autres à se mettre résolument, au travail, comme nous le recommande, au quotidien, le président de la République SEM Alassane Ouattara, La Poste de Côte d’Ivoire reprend progressivement sa place.
Avant de conclure, je voudrais remercier l’UPU et l’UPAP pour avoir choisi la Côte d’Ivoire pour l’organisation de cet atelier, et aussi pour avoir offert des bourses, ce qui a favorisé un niveau appréciable de participation des Délégués.
Je voudrais également remercier Monsieur le Préfet et Monsieur le Maire de Grand-Bassam pour leur présence à cette cérémonie.
J’espère, Chers Délégués, que, de votre calendrier de cinq (5) jours de travail à Grand-Bassam, sortira une feuille de route qui impactera l’action de nos agents sur le terrain pour la renaissance des entreprises publiques postales ouest-africaines.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais terminer mon propos en déclarant ouvert l’atelier sur la qualité du service postal. Je vous remercie.
Monsieur le représentant du Maire,
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International de l’UPU,
Monsieur le Représentant de la Secrétaire Générale de l’UPAP,
Monsieur le Président du Conseil d’Administration de La Poste de Côte d’Ivoire,
Monsieur le Directeur Général de La Poste de Côte d’Ivoire,
Madame et Messieurs les experts animateurs,
Mesdames et Messieurs les délégués
Monsieur KONE Nabagné Bruno, Ministre de La Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement ivoirien, Président de votre cérémonie, aurait bien voulu être parmi vous, ce matin, et partager avec vous cette chaleur de nos retrouvailles. Mais, sollicité d’urgence pour des contraintes de dernière minute, il ne peut sacrifier à ce rendez-vous dont l’importance n’échappe à personne. Surtout pas à nous, Postiers, rassemblés en ces lieux de N’Sahôtel de Grand-Bassam pour cinq (5) jours de travail. Aussi, m’a-t-il dépêché de venir vous présenter ses regrets, et vous assurer que, même de loin, il suivra le déroulement de cette cérémonie et attend bien évidemment des recommandations fortes de cet important atelier.
Il m’a donc chargé de vous lire le message qu’il a préparé à votre attention et c’est ce que je vais m’employer à faire.
Chers Amis venus des pays frères,
Chers représentants des organismes partenaires des Postes
Chers Délégués
Au nom de son Excellence, le Dr Alassane Ouattara, Président de la République, qui impulse une nouvelle dynamique au développement de la Côte d’Ivoire, et au nom de sa nouvelle équipe gouvernementale que dirige depuis le 19 mars dernier Me Jeannot Ahoussou, je voudrais, à la suite de Monsieur le Maire, vous souhaiter la bienvenue dans cette belle ville balnéaire et historique de Grand-Bassam.
Grand-Bassam est une ville-symbole. Première capitale politique de l’Etat ivoirien, cette commune abrite, désormais, le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (Vitib). Cette ville, à la conquête du patrimoine universel de l’Unesco, est tournée vers la modernité, donc en parfaite harmonie avec l’atelier qui vous réunit ce jour.
La réalité de la concurrence
Chers Délégués
Durant cinq jours, vos travaux vont porter sur le Projet Régional : « QUALITE DE SERVICE DE LA NOUVELLE APPROCHE EN MATIERE D’APPUI AUX OPERATEURS DESIGNES SUR LE TERRAIN POUR LES PAYS FRANCOPHONES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST, DE L’ANGOLA, DES COMORES, DE LA GUINEE BISSAU ET DE MADAGASCAR ».
La qualité de service est un thème majeur d’extrême importance, surtout en Afrique, et particulièrement dans notre sous-région ouest-africaine.
Le monde constitue, aujourd’hui, un « village planétaire » avec une économie globalisée. Ainsi, les clients ont-ils de plus en plus de possibilités de choix. Ces choix sont déterminés en partie par la qualité des produits ou des services offerts. Ce qui implique l’implacable réalité de la concurrence.
Dans le secteur postal, les volumes de courrier sont en baisse d’année en année.
Cette tendance baissière est en rapport avec la place qu’ont prise les technologies de l’information et de la communication dans les modes de vie des populations.
Si cela est avéré dans les sociétés développées, force est de constater que dans notre sous-région ouest-africaine, d’autres facteurs ont, également, contribué à la baisse des volumes.
Hélas,
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International ;
Monsieur le Représentant de la Secrétaire Générale de l’UPAP ;
Mesdames et Messieurs les délégués ;
Vous conviendriez avec moi, et le constat s’impose que l’image des services postaux de la sous-région auprès de la clientèle n’est pas du tout reluisante, elle est même négative.
C’est le résultat d’une mauvaise qualité de service se caractérisant par des délais d’acheminement anormalement longs, des spoliations et violations de correspondances, des réclamations auxquelles aucune suite n’est donnée, des mandats indûment payés, etc.
Or, comme je le disais plus haut, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, les clients font maintenant jouer la concurrence.
Ainsi, les entreprises publiques postales d’Afrique de l’Ouest dont la qualité de service n’est pas satisfaisante, perdent les segments de marchés à valeur ajoutée au profit de nos concurrents.
Cette situation accroît les déficits de nos entreprises et leur demande de subventions à nos différents Etats.
Monsieur le Représentant du Directeur Général du Bureau International de l’Upu,
Monsieur le Représentant de Madame la Secrétaire Générale de l’UPAP ;
Madame et Messieurs les Délégués ;
En relevant ces points noirs de la qualité du service postal, mon objectif n’est point de vous décourager, mais plutôt de mettre l’accent sur l’opportunité qu’offre le thème de l’atelier pour le redressement de nos entreprises publiques postales. Nous aurions failli à notre devoir de responsables si, face aux maux, nous ne mettions pas en alerte notre matière grise, nos connaissances et nos expertises pour poser des diagnostics courageux et trouver des solutions idoines et urgentes.
La qualité de service déteint sur le réseau
Je me réjouis, d’avance, de ce que votre atelier n’ait pas été conçu comme un lieu permettant de dégager de simples recommandations, mais plutôt comme des cours pratiques permettant aux participants d’être opérationnels immédiatement sur le terrain.
Je me réjouis, beaucoup plus, de ce que chaque participant présente la situation de son pays, avec discernement et avec détachement, l’objectivité devant être notre credo. Cette façon de procéder est une excellente démarche scientifique puisqu’ensemble vous chercherez, ainsi, à corriger les faiblesses du réseau. Ceci est indispensable car la qualité de service du maillon le plus faible déteint, inévitablement, sur l’ensemble du réseau.
Avec les outils que vous êtes en train d’acquérir dans ces différents ateliers, je me réjouis d’avance que leur mise en pratique se traduira par une évolution positive de la qualité de service pour le bonheur de nos populations et de l’économie nationale de chaque Etat.
Merci à l’Upu et à l’Upap
En ce qui concerne La Poste de Côte d’Ivoire, comme vous le savez, notre entreprise a subi les affres de la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis 2002.
Mais, grâce à vos prières et à vos concours divers, et surtout, grâce au dévouement des uns et des autres à se mettre résolument, au travail, comme nous le recommande, au quotidien, le président de la République SEM Alassane Ouattara, La Poste de Côte d’Ivoire reprend progressivement sa place.
Avant de conclure, je voudrais remercier l’UPU et l’UPAP pour avoir choisi la Côte d’Ivoire pour l’organisation de cet atelier, et aussi pour avoir offert des bourses, ce qui a favorisé un niveau appréciable de participation des Délégués.
Je voudrais également remercier Monsieur le Préfet et Monsieur le Maire de Grand-Bassam pour leur présence à cette cérémonie.
J’espère, Chers Délégués, que, de votre calendrier de cinq (5) jours de travail à Grand-Bassam, sortira une feuille de route qui impactera l’action de nos agents sur le terrain pour la renaissance des entreprises publiques postales ouest-africaines.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais terminer mon propos en déclarant ouvert l’atelier sur la qualité du service postal. Je vous remercie.