Un grand pas vers l`éradication du travail des enfants. Six semaines seulement après le lancement du Comité National de Surveillance de lutte contre la traite, l`exploitation et le travail des Enfants, cette structure, pilotée par Mme Dominique Ouattara, vient de valider le Plan d`Action National 2012-2014 (PAN 2012-2014) contre les pires formes de travail des enfants. C`était, hier, au cours d`une cérémonie fort sympathique à l`amphithéâtre de l`espace CRRAE-UMOA au Plateau.
Présidente du Comité National de Surveillance contre la traite, l`exploitation et le travail des enfants, Mme Dominique Ouattara a réitéré son engagement à œuvrer pour l`amélioration de la condition de vie des enfants victimes de ce fléau. «Au niveau du Comité National de Surveillance, nous nous ferons un point d`honneur à suivre la mise en œuvre de ce plan et à l`évaluer début 2015. Quant à moi, je m`y suis personnellement engagée et je travaillerai sans relâche à faire cesser le trafic des enfants dans notre pays », a-t-elle juré. Aussi, la First Lady a t- elle insisté sur la nécessité de l`application du plan d`action national contre ce phénomène. Pour elle, l`avenir de millier d`enfants en dépend. « L`enjeu de l`application effective de ce plan d`action, vous le savez, est capital. Il s`agit de l`avenir de milliers d`enfants, et pour eux, aucun compromis ne doit être accepté », a asséné Mme Dominique Ouattara, avant d`exhorter : «Nous devons tout mettre en œuvre, afin qu`ils occupent réellement la place qui est la leur, sur les bancs de l`école, pour leur épanouissement affectif et intellectuel ainsi que pour le rayonnement de notre pays ». Bien entendu, Mme Dominique Ouattara s`est félicité de la mise en place par le Gouvernement ivoirien des deux organes chargés de lutter efficacement contre la traite, l`exploitation et la traite des enfants, à savoir le Comité Interministériel et le Comité National de Surveillance. L`Etat ivoirien s`est ainsi donné, à ses yeux, les moyens d`une « riposte efficace » contre cette gangrène. Pour Mme Dominique Ouattara, le travail des enfants interpelle tout le monde. C`est pourquoi, elle a invité les différents acteurs à s`approprier le PAN.
Peu avant, M. Gilbert Kafana Koné, Ministre d`Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, et également président du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l`exploitation et le travail des Enfants, avait noté que le PAN répond à un enjeu social et économique important pour le pays. Surtout que, dira t-il, « la Côte d`Ivoire est confrontée depuis une décennie au problème de la traite des enfants dans la cacao culture».
Représentant du Bureau International du Travail (BIT), Ben Lola, a, lui, souligné que l`élimination du travail des enfants est un défi mondial. Il a, ensuite, révélé que la pauvreté joue un rôle crucial dans le phénomène de travail des enfants. Aussi, à l`en croire, toute mesure de lutte efficace ne doit pas occulter cette dimension.
Secrétaire exécutif du Comité Interministériel, le Dr Adama Coulibaly, a présenté les grands axes du PAN dont l`objectif est de réduire le fléau d`ici à 2014. « Ce plan de lutte comporte quatre axes stratégiques. Il s`agit de la prévention, de la protection, de la poursuite et la répression et enfin de l`évaluation des activités », a-t-il fait savoir, avant de préciser que le coût total pour éradiquer définitivement le fléau est estimé à 13. 782. 595. 000 F CFA. La part de l`Etat ivoirien est estimée à 3. 032. 000. 000 F CFA soit 22 % de son budget de fonctionnement. Il reste, d`après lui, à mobiliser la somme de 10. 750. 595. 000 F CFA.
Enfin, le maire de la commune du Plateau, Noël Akossi Bendjo, a salué l`engagement de Mme Dominique Ouattara pour la cause des enfants en difficulté.
Y. Sangaré
Présidente du Comité National de Surveillance contre la traite, l`exploitation et le travail des enfants, Mme Dominique Ouattara a réitéré son engagement à œuvrer pour l`amélioration de la condition de vie des enfants victimes de ce fléau. «Au niveau du Comité National de Surveillance, nous nous ferons un point d`honneur à suivre la mise en œuvre de ce plan et à l`évaluer début 2015. Quant à moi, je m`y suis personnellement engagée et je travaillerai sans relâche à faire cesser le trafic des enfants dans notre pays », a-t-elle juré. Aussi, la First Lady a t- elle insisté sur la nécessité de l`application du plan d`action national contre ce phénomène. Pour elle, l`avenir de millier d`enfants en dépend. « L`enjeu de l`application effective de ce plan d`action, vous le savez, est capital. Il s`agit de l`avenir de milliers d`enfants, et pour eux, aucun compromis ne doit être accepté », a asséné Mme Dominique Ouattara, avant d`exhorter : «Nous devons tout mettre en œuvre, afin qu`ils occupent réellement la place qui est la leur, sur les bancs de l`école, pour leur épanouissement affectif et intellectuel ainsi que pour le rayonnement de notre pays ». Bien entendu, Mme Dominique Ouattara s`est félicité de la mise en place par le Gouvernement ivoirien des deux organes chargés de lutter efficacement contre la traite, l`exploitation et la traite des enfants, à savoir le Comité Interministériel et le Comité National de Surveillance. L`Etat ivoirien s`est ainsi donné, à ses yeux, les moyens d`une « riposte efficace » contre cette gangrène. Pour Mme Dominique Ouattara, le travail des enfants interpelle tout le monde. C`est pourquoi, elle a invité les différents acteurs à s`approprier le PAN.
Peu avant, M. Gilbert Kafana Koné, Ministre d`Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité, et également président du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l`exploitation et le travail des Enfants, avait noté que le PAN répond à un enjeu social et économique important pour le pays. Surtout que, dira t-il, « la Côte d`Ivoire est confrontée depuis une décennie au problème de la traite des enfants dans la cacao culture».
Représentant du Bureau International du Travail (BIT), Ben Lola, a, lui, souligné que l`élimination du travail des enfants est un défi mondial. Il a, ensuite, révélé que la pauvreté joue un rôle crucial dans le phénomène de travail des enfants. Aussi, à l`en croire, toute mesure de lutte efficace ne doit pas occulter cette dimension.
Secrétaire exécutif du Comité Interministériel, le Dr Adama Coulibaly, a présenté les grands axes du PAN dont l`objectif est de réduire le fléau d`ici à 2014. « Ce plan de lutte comporte quatre axes stratégiques. Il s`agit de la prévention, de la protection, de la poursuite et la répression et enfin de l`évaluation des activités », a-t-il fait savoir, avant de préciser que le coût total pour éradiquer définitivement le fléau est estimé à 13. 782. 595. 000 F CFA. La part de l`Etat ivoirien est estimée à 3. 032. 000. 000 F CFA soit 22 % de son budget de fonctionnement. Il reste, d`après lui, à mobiliser la somme de 10. 750. 595. 000 F CFA.
Enfin, le maire de la commune du Plateau, Noël Akossi Bendjo, a salué l`engagement de Mme Dominique Ouattara pour la cause des enfants en difficulté.
Y. Sangaré