‘’Ne pleurez plus car dans quelques semaines ou quelques mois, vos souffrances prendront fin. Je suis venu vous saluer, car certains d’entre vous me connaissent de par mes actions mais pas physiquement. Nous aspirons tous au changement et nous ferons tout pour que le développement dans notre pays n’ait pas une double vitesse’’. Ces propos sont de Méité Lassana, premier adjoint au maire d’Abobo et candidat déclaré pour les prochaines municipales dans cette commune. Il était à Bocabo, un faubourg d’Abobo et répondait aux doléances exprimées par le porte-parole des populations, M. Boni Serbé. Ce dernier a évoqué l’absence totale d’infrastructures routières et sanitaires dans cette partie de la commune. Boni Serbé a également décrit une situation précaire faite de chômage des jeunes, d’insuffisances de salles de classes et du manque d’eau potable. L’adjoint au maire a rassuré ses interlocuteurs quant aux moyens qui seront mis en œuvre par le chef de l’Etat pour apporter une solution durable aux problèmes soulevés. Meité Lassana leur a fait savoir que ces moyens doivent être gérés par des maires compétents qui doivent savoir prioriser les besoins de leurs administrés. Il dit être ce maire là dans quelques mois. Mais en attendant, il met l’accent sur la sensibilisation pour un environnement sain qui passe par la bonne gestion des ordures ménagères. Le deuxième volet de son plaidoyer est la réconciliation entre les habitants d’Abobo. ‘’Je vous en prie, pardonnons-nous mutuellement. Je refuse que nous, populations d’Abobo, continuons à nous regarder en chiens de faïence. A quoi cela servirait-il ? Pensons à notre union pour sortir nos parents, enfants et femmes de la pauvreté’’, a plaidé Méité Lassana.
(Infos : sercom)
S. Débailly
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S. Débailly