Les promoteurs des établissements d’enseignement privés laïcs et confessionnels ne sont pas du contents du Gouvernement ivoirien. Ils menacent de fermer tous leurs établissements les semaines à venir si leurs différentes préoccupations ne sont pas satisfaites. Réunis au sein de la Coordination des établissements privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire, ces promoteurs ont exprimé hier, leur mécontentement lors d’une conférence de presse tenue à Pullman Hôtel, au Plateau. Selon le porte-parole de cette coordination composée du Réseau des Ecoles Confessionnelles (REC) et la Fédération nationale des établissements Privés laïcs de Côte d’Ivoire (FENEPLACI), Gohidé Tiémoko, les arriérés de frais de scolarité des fondateurs dus par l’Etat sont estimés à plus de 60 milliards FCFA. Il a précisé que les créances mandatées s’élèvent à 42,130 milliards FCFA au titre des budgets 2009,2010 et 2011. «En plus de ces dettes, les écoles privées confessionnelles et laïques réclament également des créances non encore budgétisées. Il s’agit de 17 milliards 300 millions FCFA au titre des passifs des écoles privées laïques et 1 milliards 268 millions FCFA au titre du gap des écoles privées confessionnelles.», a fait remarquer le porte-parole de la coordination. Les fondateurs ont relevé que toutes les démarches entreprises auprès des autorités pour le règlement de leurs problèmes se sont avérées infructueuses. En tout cas, les promoteurs disent être en cessation de paiement et n’arrivent plus à faire face aux salaires de leurs enseignants. Les fondateurs interpellent l’Etat pour qu’ils puissent entrer en possession de leurs dus afin d’éviter la fermeture des établissements. Aussi se sont ils offusqués du fait que le ministère de l’Education nationale ne les associe pas aux différentes prises décisions. Notamment l’élaboration du calendrier scolaire et l’inscription en ligne.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé
