Une leçon à l’arrogance du FPI

“Je considère qu’en tant qu’homme politique, j’ai commis des torts à mes concitoyens et je demande pardon».Ces propos sont la preuve tangible de l’attachement du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara à sa patrie et au peuple ivoirien et surtout de sa modestie. Le président de la République, on ne le dira jamais assez, est un grand homme, un homme plein d’humilité. Lors de l’interview qu’il a accordée, le vendredi dernier à la première chaîne de la télévision nationale, le N°1 ivoirien a, en effet, démontré son amour pour la Côte d’Ivoire, pour l’ensemble de ses concitoyens, sa vision d’une Côte d’Ivoire responsable, digne et totalement orientée vers le rassemblement, l’unité, le travail et l’hospitalité aux fins de jouer les premiers rôles sur le continent noir et de compter sur la scène mondiale. Le chef a donné l’exemple que tous les Ivoiriens doivent suivre après les moments difficiles vécus par le pays. En demandant pardon à tous ceux à qui, son action politique a pu causer du tort, le premier citoyen ivoirien a également donné une véritable leçon à l’arrogance et au mépris du Front populaire ivoirien vis-à-vis du peuple de Côte d’Ivoire. Le parti à la rose qui a, en outre, plongé la Côte d’Ivoire dans un chaos total avec son cortège de 3000 morts après les deux tours de l’élection présidentielle de 2010, commis des crimes abominables durant ses 10 ans de gestion des affaires de l’Etat, est incapable depuis la perte du pouvoir, le 11 avril 2011, de regarder le peuple ivoirien droit dans les yeux, endosser son passé et demander pardon. Les frontistes refusent d’assumer leur responsabilité et s’enferment de plus en plus dans l’arrogance et le mépris. Mettant la Côte d’Ivoire et son peuple au bas du tableau de leurs priorités, les bourreaux d’hier tiennent à tout prix à devenir des victimes d’aujourd’hui. Ce qui compte pour eux, c’est une lutte aveugle pour le retour au pouvoir. La tranquilité du peuple, ils n’en ont cure. Sinon comment comprendre que le régime qui a battu le record des tueries, des massacres, des crimes de toute sorte, qui a le plus fait couler le sang des Ivoiriens, en seulement 10 ans de pouvoir, refuse de faire aujourd’hui amende honorable pour aller à la réconciliation et à la paix. La cerise sur le gâteau, les anciens maîtres d’Abidjan posent des conditions avant de s’asseoir à la table de discussion avec le pouvoir afin que la paix s’installe. Les bourreaux d’hier se moquent du peuple, la grande et grosse victime de la politique ivoirienne des dernières décennies quant à lui, sert l’amour et l’attachement indéfectible. Tout le monde le sait, Alassane Ouattara est le politicien ivoirien qui a le plus reçu de coups par rapport à la réalisation de son rêve de gouverner la Côte d’Ivoire pour aider le pays du sous-développement et le peuple de la pauvreté. ‘’Le fromager’’, comme l’a qualifié, Zadi Zaourou, a été secoué mais il est resté debout.

Aujourd’hui c’est cet homme, le plus persécuté, marginalisé surtout par les refondateurs, qui demande pardon à ceux que son action a pu blesser. Qui ne se souvient pas encore des brimades de tout genre, des atrocités et des humiliations endurées par Alassane Ouattara et ses militants du RDR? Cependant, en véritable homme d’Etat soucieux du devenir de son peuple, le locataire du palais présidentiel a tourné la page du passé pour ne retenir que l’essentiel. Le plus important pour lui, est sans conteste, la Côte d’Ivoire et son peuple. Les grands hommes, c’est connu, se distinguent toujours par le sens de la responsabilité et d’humilité.

Lacina Ouattara