La veillée d’armes ! Dans exactement 24heures, le ton de la 5ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) sera donné. Et les préparatifs vont bon train. Le groupe Magic System est rentré mardi de N’Djaména, au Tchad, où il honorait un contrat, histoire d’apporter la dernière touche à l’organisation. Normal, puisque son lead-vocal, Salif Traoré alias A’salfo, n’est autre que le Commissaire général du festival. Entre-temps, les invités déferlent sur Abidjan. Et leurs noms font déjà saliver les mélomanes : Coumba Gawlo, Werrason, Sexion d’Assaut, Lokua Kanza, qui débarquent déjà ce jeudi. Demain, vendredi, ce sera au tour des Sénégalais de Daara J. Family et du trio camerounais X-Maleya d’atterrir sur les bords de la lagune Ebrié. Sous les coups de 21h30, le Femua débutera par une soirée privée en l’honneur du principal sponsor du festival, l’opérateur de téléphonie mobile MTN-CI, au cours laquelle A’salfo, Manadja, Goudé et Tino se produiront. Samedi après-midi, ce sera, à partir de 16h, la cérémonie officielle d’ouverture, à Anoumabo au moment même où le chanteur nigérian Flavor sera en train de descendre de l’avion. Dans la soirée, les Reines Mères ouvriront le bal des concerts. Suivra ensuite, Coumba Gawlo, Lokua Kanza, Serge Beynaud, Flavour et Molière. Entre les prestations de Coumba Gawlo et Lokua Kanza, il y aura un défilé de mode 100% Zouglou. Dimanche, pour la troisième soirée du Femua 2012, Daara J. Family, X-Maleya, Molare, Sexion d’Assaut, Billy Billy et Werrason arpenteront la scène du titanesque podium dressé, pour la circonstance à Anoumabo, pour égayer le public. Le Femua refermera ses portes lundi 9 avril, par une parade des trois fanfares du village. Bien entendu, le volet social ne sera pas occulté. Magic System envisage, au cours de ce 5ème Femua, de faire la pose de la première pierre de l’école maternelle d’Anoumabo et de réhabiliter l’orphelinat de Bouaké. De toute évidence, le programme du Femua 2012 s’annonce alléchant. Nul doute que ça va chauffer à Anoumabo…
Y. Sangaré
Y. Sangaré