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Économie Publié le jeudi 5 avril 2012 | L’expression

Cherté de la vie/ Tournée du Premier ministre, réduction de TVA, prix du riz…

© L’expression Par DM
Le déchargement du riz au port d`Abidjan
Workers unload bags of rice on January 19, 2011 at the Port of Abidjan where 80% of Ivory Coast`s exports transit. EU-registered ships have been barred from dealing with Ivory Coast`s main cocoa ports in line with sanctions over the nation`s controversial November presidential poll. The European Union last weekend slapped sanctions on outcast incumbent leader Laurent Gbagbo and 84 of his associates, as well as 11 economic entities in the world`s top cocoa producer.
Les ménagères attendent l’application de mesures concrètes

Après la tournée du Premier ministre sur certains marchés d’Abidjan, Ahoussou Jeannot a eu une rencontre avec les opérateurs économiques. Des mesures ont été ensuite prises pour faire baisser les prix des produits de consommation. Mardi, le ministre Banzio a signé une convention avec des acteurs de la filière riz pour une diminution du prix. Les ménagères approchées, disent attendre l’application effective des mesures du gouvernement.

Odile L. (Ménagère) : ‘’Le gouvernement doit s’y intéresser davantage »
C’est un véritable problème auquel le gouvernement doit s’intéresser davantage. Il y a des familles qui mangent une fois par jour aujourd’hui. Parce que certains produits ne sont plus accessibles. Nous espérons que les actions entreprises par le gouvernement puissent aboutir. Nous en appelons à tous ceux qui sont concernés à penser aux consommateurs. Le souhait du consommateur est de voir tous les prix baisser, parce que même si on diminue le prix du riz, il faut aussi le faire au niveau des autres denrées, parce qu’une sauce est composée de plusieurs denrées. Le pigment aujourd’hui c’est 5 à 50 Fcfa.

Ipou Céline (Infographe) : ‘’On salue les efforts déjà faits’’

Le prix du riz mémé de 15 kilogrammes était à 5.000 Fcfa, mais en un an c’est passé à 8 500 Fcfa. Donc si on s’en tient à la réduction qui va intervenir de l’ordre de 60 Fcfa au plus, je trouve que rien n’a été fait. Puis que le riz mémé de 15 kilogrammes va descendre qu’à 7.000 Fcfa au plus. Je pense qu’il faut revenir aux prix d’il y a deux ans. Cependant, on salue déjà les efforts faits pour diminuer les prix. Il faut en faire davantage.

Bony C. (ménagère) : ‘’Nous attendons les résultats des mesures’’
Je viens d’acheter la viande à 1.000 Fcfa. Ça ne m’apporte pas grand-chose, mais je suis obligée de prendre pour qu’il y en ait dans la sauce. Tout est cher sur le marché. Le Premier ministre a commencé une tournée sur le marché, mais ce sont les résultats desdites mesures que nous attendons. Dites au ministre que nous souffrons chaque jour. Si rien n’est fait la situation sera plus grave. Nous ne pouvons plus continuer sur cette lancée.

Tra Lou Jeanne (Ménagère) : ‘’Tout est cher sur le marché’’
Mon mari ne travaille pas, je suis obligée de vendre du vivrier pour soutenir la famille. Le riz, la viande, l’huile, tout est cher sur le marché. Lorsque vous avez 2.000 Fcfa vous devez y extraire l’argent du charbon, du riz dont le kilogramme avoisine les 600 Fcfa et l’huile. Il ne vous reste plus rien pour acheter d’autres denrées. Le plus grave est le prix du riz qui augmente chaque jour. Pourtant, les enfants sont nombreux à la maison.

Kambou Dorcas (Ménagère) : ‘’Un kilo de riz pour 15 personnes’’
Nous sommes 15 personnes à la maison et au lieu de deux ou trois kilogrammes de riz, nous sommes obligés de préparer un kilo de riz. Si le gouvernement a décidé de faire baisser les prix, il faut que cela se ressente sur le marché, parce qu’aujourd’hui certaines denrées sont hors de prix. Le poisson fumé on ne peut plus l’acheter. Les grossistes disent qu’ils se ravitaillent cher au port. Il faut que les prix baissent sincèrement.

Mme Guédé née Guy Lucie (Ménagère) : ‘’C’est un cri du cœur que nous lui lançons’’
J’ai vu sur les journaux ce matin que le prix du riz baisse. Je ne sais pas quand cela va s’appliquer réellement sur le marché. Mais de manière générale, il faut souligner que la situation est inquiétante. Avec 5.000 Fcfa vous ne pouvez pas acheter grand-chose. Nous sommes donc obligés de venir faire les achats en gros à Adjamé. Véritablement que le ministre du Commerce nous vienne en aide. C’est un cri du cœur que nous lui lançons.

Zamblé Marceline (ménagère) : ‘’Les commerçants fixent le prix qui les arrange’’
Il y a un désordre au niveau de la fixation des prix. Chaque commerçant fixe le prix qui l’arrange. Quand vous achetez le riz à 500 Fcfa aujourd’hui, demain on vous dit que ça a augmenté. Nous ne savons pas jusqu’à quand nous allons supporter cette situation. Mais comme le gouvernement s’intéresse à la question, nous espérons que la situation s’améliore rapidement, parce que les denrées de 100, 200 Fcfa commencent à se faire rares.

Béatrice Irié (commerçante) : ‘’Nous nous en remettons au gouvernement’’
Nous nous en remettons au gouvernement. C’est lui seul qui peut régler cette cherté de la vie. Pour l’instant, nous essayons de tenir comme on peut. Nous avons espoir qu’avec le nouveau gouvernement les choses vont changer comme annoncé. C’est la promesse qui nous été faite. Alors nous attendons. Ce n’est certes pas facile, mais il faut bien que nous aussi puissions manger à notre faim. Le ministre Banzio travaille beaucoup mais on attend encore les résultats.

Aicha Méité (Ménagère) : ‘’La viande et le riz restent hors de porter’’
Tout ce que nous pouvons dire, c’est que nous n’en pouvons plus. C’est toujours la même chose et plus les jours passent les prix varient. Nous attendons autre chose que ça. Aujourd’hui l’huile, surtout la viande et le riz qui restent hors de portée.

Diomande Massode (Ménagère) : ‘’Nous attendons beaucoup des autorités’’
Par le passé, vous pouviez faire vos courses au marché et repartir avec la monnaie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Nous attendons beaucoup des autorités pour nous sortir de cette situation. Il faut bien qu’on puisse acheter des produits de première nécessité. Le sac de riz aujourd’hui n’est plus à la portée de tous les Ivoiriens. Ils sont obligés d’acheter le riz par petite quantité. Et même là encore tout le monde ne s’en sort pas. Certains n’arrivent pas à se le procurer.

Propos recueillis par Kuyo Anderson

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