Si l’état de conservation du parc national du banco reste satisfaisant selon le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves, il n’en demeure pas moins que les défis liés à l’aménagement de cet espace environnemental protégé sont entiers. C’est-à-dire la mise en état de ses infrastructures de valorisation. Mais pour parvenir à ce stade, il faut bien se rendre compte des réalités de gestion de ce patrimoine de 3474 ha. C’est bien le but de la visite guidée effectuée le vendredi dernier dans cette forêt dense humide sous la conduite du colonel Tondossama, directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves. La réhabilitation des installations administratives, la mise en état de 25 kilomètres de route et l’organisation de la surveillance du parc qui ont un coût, amènent les autorités compétentes à rechercher des financements.
Un financement évalué à 600 millions de FCFA. Seulement voilà. L’Etat n’a pas ces ressources actuellement. C’est pourquoi, a expliqué Tondossama sur le site de la visite, l’Etat ivoirien s’est tourné vers le Programme Millenium Challenge Corporation (MCC) pour obtenir un financement favorable à la réduction de la pauvreté. Qui se justifie par la protection des ressources naturelles. Pour toutes ces raisons, le comité national du MCC conduit par Amangoua Gérard, était sur les lieux pour apprécier certains indicateurs susceptibles de rendre la côte d’Ivoire éligible au Programme de l’organisme de financement américain. Sur 20 indicateurs conditionnant l’éligibilité d’un pays, la Côte d’Ivoire ne totalise pour le moment que 5 indicateurs, en dessous de la moyenne de 10, qui devrait pouvoir faire son affaire en juin prochain si la pente est remontée.
Félix Téha Dessrait
dessrait@ yahoo.fr
Un financement évalué à 600 millions de FCFA. Seulement voilà. L’Etat n’a pas ces ressources actuellement. C’est pourquoi, a expliqué Tondossama sur le site de la visite, l’Etat ivoirien s’est tourné vers le Programme Millenium Challenge Corporation (MCC) pour obtenir un financement favorable à la réduction de la pauvreté. Qui se justifie par la protection des ressources naturelles. Pour toutes ces raisons, le comité national du MCC conduit par Amangoua Gérard, était sur les lieux pour apprécier certains indicateurs susceptibles de rendre la côte d’Ivoire éligible au Programme de l’organisme de financement américain. Sur 20 indicateurs conditionnant l’éligibilité d’un pays, la Côte d’Ivoire ne totalise pour le moment que 5 indicateurs, en dessous de la moyenne de 10, qui devrait pouvoir faire son affaire en juin prochain si la pente est remontée.
Félix Téha Dessrait
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