ABIDJAN, Des ministres d`Afrique de l`Ouest se sont réunis jeudi à Abidjan pour évoquer la crise au Mali et examiner la possibilité d`envoyer une force militaire régionale contre les rebelles touareg et groupes islamistes armés qui occupent le nord du pays, a constaté l`AFP.
"La rébellion (touareg) du MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad) et les autres mouvements armés au nord constituent de sérieuses menaces pour la stabilité de notre région, auxquelles il fallait et il faut absolument et résolument faire face", a affirmé le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
M. Duncan s`exprimait à l`ouverture de la réunion sur le Mali de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), actuellement présidée par la Côte d`Ivoire.
"Il incombe incontestablement à notre organisation de prendre toutes les dispositions utiles et urgentes pour restaurer l`intégrité territoriale" du Mali, a-t-il poursuivi.
Le président de la Commission de la Cédéao, le Burkinabè Désiré Kadré Ouédraogo, a évoqué "une situation très préoccupante" qui porte "les risques d`une criminalité accrue dans la zone, mais aussi d`une aggravation des problèmes de déplacés internes et de réfugiés".
Les chefs d`état-major de la Cédéao s`étaient réunis la semaine dernière à Abidjan et avaient annoncé avoir élaboré "un mandat" pour une force militaire susceptible d`être envoyée au Mali, qui doit être examiné par les gouvernements de ces pays.
La réunion d`Abidjan survient alors qu`un président intérimaire, Dioncounda Traoré, a été investi jeudi à Bamako pour une période de transition après le retrait des putschistes du 22 mars. Il a menacé les groupes armés d`une "guerre totale et implacable" s`ils ne renoncent pas à occuper le Nord.
eak-ck/tmo/ej
"La rébellion (touareg) du MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad) et les autres mouvements armés au nord constituent de sérieuses menaces pour la stabilité de notre région, auxquelles il fallait et il faut absolument et résolument faire face", a affirmé le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan.
M. Duncan s`exprimait à l`ouverture de la réunion sur le Mali de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), actuellement présidée par la Côte d`Ivoire.
"Il incombe incontestablement à notre organisation de prendre toutes les dispositions utiles et urgentes pour restaurer l`intégrité territoriale" du Mali, a-t-il poursuivi.
Le président de la Commission de la Cédéao, le Burkinabè Désiré Kadré Ouédraogo, a évoqué "une situation très préoccupante" qui porte "les risques d`une criminalité accrue dans la zone, mais aussi d`une aggravation des problèmes de déplacés internes et de réfugiés".
Les chefs d`état-major de la Cédéao s`étaient réunis la semaine dernière à Abidjan et avaient annoncé avoir élaboré "un mandat" pour une force militaire susceptible d`être envoyée au Mali, qui doit être examiné par les gouvernements de ces pays.
La réunion d`Abidjan survient alors qu`un président intérimaire, Dioncounda Traoré, a été investi jeudi à Bamako pour une période de transition après le retrait des putschistes du 22 mars. Il a menacé les groupes armés d`une "guerre totale et implacable" s`ils ne renoncent pas à occuper le Nord.
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