Des ministres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont rappelé jeudi soir "l`intangibilité des frontières" du Mali, après une réunion sur l`envoi éventuel d`une force militaire régionale dans le Nord, contrôlé par des groupes armés.
La rébellion, "en occupant la moitié du pays, constitue une véritable entrave au processus de paix dans la sous-région", a affirmé le chef de la diplomatie ivoirienne, Daniel Kablan Duncan, à l`issue d`une réunion à Abidjan de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Cédéao.
La rébellion "fait fi de l`intangibilité des frontières décrétée à la fin de la colonisation", a-t-il accusé, jugeant que "l`effectivité du rétablissement des frontières initiales consolidera la crédibilité de notre institution".
Les ministres se sont réunis pour évoquer la crise au Mali et examiner la possibilité d`envoyer une force militaire régionale contre les rebelles touareg du MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad) et les autres mouvements armés, notamment islamistes, qui occupent le nord du pays.
Sur ce sujet, "les résolutions seront transmises aux chefs de l`Etat de la Cédéao", a expliqué le ministre ivoirien.
Les chefs d`état-major de la Cédéao s`étaient réunis la semaine dernière à Abidjan et avaient annoncé avoir proposé à leurs gouvernements "un mandat" pour l`envoi d`une force au Mali.
La rébellion, "en occupant la moitié du pays, constitue une véritable entrave au processus de paix dans la sous-région", a affirmé le chef de la diplomatie ivoirienne, Daniel Kablan Duncan, à l`issue d`une réunion à Abidjan de ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la Cédéao.
La rébellion "fait fi de l`intangibilité des frontières décrétée à la fin de la colonisation", a-t-il accusé, jugeant que "l`effectivité du rétablissement des frontières initiales consolidera la crédibilité de notre institution".
Les ministres se sont réunis pour évoquer la crise au Mali et examiner la possibilité d`envoyer une force militaire régionale contre les rebelles touareg du MNLA (Mouvement national de libération de l`Azawad) et les autres mouvements armés, notamment islamistes, qui occupent le nord du pays.
Sur ce sujet, "les résolutions seront transmises aux chefs de l`Etat de la Cédéao", a expliqué le ministre ivoirien.
Les chefs d`état-major de la Cédéao s`étaient réunis la semaine dernière à Abidjan et avaient annoncé avoir proposé à leurs gouvernements "un mandat" pour l`envoi d`une force au Mali.