Les élèves officiers et sous-officiers des promotions (2006 à 2010), de l’école des Eaux et Forêts, ne sont pas contents. Ils ont manifesté leur ras-le-bol récemment à la Tour D, concernant le mode de leur recrutement à la Fonction publique. Selon Kouakou Ofory Chantal de la promotion (2008-2010), ils revendiquent parce qu’ils n’ont pas d’autres issues que la Fonction publique. « Nous n’avons aucun débouché que la Fonction Publique. Il n’y a aucune structure fut-elle privée, qui peut engager un élève qui a eu un diplôme en spécialisation pour les eaux et forêts.
La seule, c’est la SODEFOR », a-telle déploré. Pourtant à l’en croire, la SODEFOR refuserait elle aussi d’engager les stagiaires et élèves en foresterie. Or, fait remarquer Aka Gnangoran, officier stagiaire, il existe un réel besoin d’agents en foresterie. « Il y a un besoin énorme de personnel. Il y a 2717 agents des Eaux et Forêts sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Ce qui ne vaut même pas une seule promotion de la police ». Pourtant soutient-il, leur intégration piétine. Devant cette lenteur, les élèves officiers et sous-officiers des Eaux et forêts pointent d’un doigt accusateur leur ministère et interpellent le gouvernement.
« La Fonction publique reste ouverte, parce que nous avons rencontré le directeur général et le directeur général adjoint. Ils nous ont dit qu’ils n’attendent que la décision de notre ministère de tutelle qui doit leur adresser une correspondance », a relevé Aka Gnangoran. Puis, il a mentionné qu’après la formation de spécialisation qu’ils reçoivent, ils sont soumis à un test de recrutement à la fonction publique sur la base des besoins exprimés par les différents ministères impliqués dans le concours de l’INFPA (L’Institut National de la Formation Professionnelle Agricole). Ce sont, le ministère des Eaux et Forêts, le ministère de la Production Animale et des ressources halieutiques et le ministère de l’Agriculture. Ce que affirme-t-il, le ministère des Eaux et Forêts ne fait pas. S’il le fait c’est toujours avec un retard, déplorent les forestiers chômeurs. « Nous demandons au Président de la République de nous venir en aide », ont-ils souhaité.
A Dedi
La seule, c’est la SODEFOR », a-telle déploré. Pourtant à l’en croire, la SODEFOR refuserait elle aussi d’engager les stagiaires et élèves en foresterie. Or, fait remarquer Aka Gnangoran, officier stagiaire, il existe un réel besoin d’agents en foresterie. « Il y a un besoin énorme de personnel. Il y a 2717 agents des Eaux et Forêts sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Ce qui ne vaut même pas une seule promotion de la police ». Pourtant soutient-il, leur intégration piétine. Devant cette lenteur, les élèves officiers et sous-officiers des Eaux et forêts pointent d’un doigt accusateur leur ministère et interpellent le gouvernement.
« La Fonction publique reste ouverte, parce que nous avons rencontré le directeur général et le directeur général adjoint. Ils nous ont dit qu’ils n’attendent que la décision de notre ministère de tutelle qui doit leur adresser une correspondance », a relevé Aka Gnangoran. Puis, il a mentionné qu’après la formation de spécialisation qu’ils reçoivent, ils sont soumis à un test de recrutement à la fonction publique sur la base des besoins exprimés par les différents ministères impliqués dans le concours de l’INFPA (L’Institut National de la Formation Professionnelle Agricole). Ce sont, le ministère des Eaux et Forêts, le ministère de la Production Animale et des ressources halieutiques et le ministère de l’Agriculture. Ce que affirme-t-il, le ministère des Eaux et Forêts ne fait pas. S’il le fait c’est toujours avec un retard, déplorent les forestiers chômeurs. « Nous demandons au Président de la République de nous venir en aide », ont-ils souhaité.
A Dedi
