Campent-ils des rôles ou croient-ils réellement en ce qu’ils disent et affirment ? Les refondateurs, en ne changeant pas de discours après ce qu’ils ont fait vivre au bon peuple de Côte d’Ivoire en dix ans de règne, inquiètent la planète quant à leur capacité à faire la différence entre le bien et le mal. Ils ne reconnaissent même pas le fait que la négligence ou la suffisance dont ils ont fait preuve dans le traitement du problème des soldats réfugiés au Faso, a favorisé la rébellion de 2002.
Les soldats qu’ils disaient suivre à tous les carrefours, les feux de signalisation et dans les boîtes de nuit dans la capitale burkinabé, ont réussi à tromper leur vigilance pour venir allumer le feu au bord de la lagune Ebrié. Si seulement ils avaient agi comme le fait actuellement, le nouveau président de la République, ils n’auraient pas essuyé les tirs des soldats partis en exil. Un petit tour chez le voisin, une main tendue, auraient certainement changé la donne. Au lieu de cela, nos professeurs se sont mis à menacer leurs voisins immédiats de représailles et à promettre la mort (comme toujours) aux futurs rebelles. Qui, au monde, pouvait-il prétendre être plus fort qu’eux ? Comme ces refondateurs ne sont jamais responsables de quelque chose, quand le conflit armé a éclaté, ils se sont mis à accuser l’ancienne métropole et à dénoncer cette « sale guerre que la France fait à la Côte d’Ivoire ». De belles formules, comme ils savent en faire, pour cacher leur incompétence ou inexpérience. Une petite remise en cause de leur gestion de la chose publique les aurait, pourtant, aidés à mieux comprendre la situation et à la gérer avec succès.
Ils ont cru qu’en sortant le glaive contre l’épée des soldats rentrés du Faso armes aux poings, aurait suffi pour les sauver des eaux devenues dangereuses. Même quand ils se sont rendu compte que cette voie était sans issue, ils n’y ont pas renoncé. Or, qui s’entête, s’enterre. C’est exactement ce qu’ils sont en train de récidiver. Ils savent très bien qu’en refusant de reconnaître les résultats sortis des urnes, prononcés par la CEI et certifiés par l’ONUCI selon un mandat reconnu par tous, même le président sortant, ils s’exposaient à la colère d’une bonne partie du peuple et à celle de la communauté internationale qu’ils défiaient ainsi. Jamais ils ne se sont remis en cause, jamais ils ne se sont dit « et si c’était nous qui n’avions pas raison ». Comme ils ne veulent pas faire amende honorable, une faute avouée étant à moitié pardonnée, ils boiront le calice de la honte jusqu’à la lie
Les soldats qu’ils disaient suivre à tous les carrefours, les feux de signalisation et dans les boîtes de nuit dans la capitale burkinabé, ont réussi à tromper leur vigilance pour venir allumer le feu au bord de la lagune Ebrié. Si seulement ils avaient agi comme le fait actuellement, le nouveau président de la République, ils n’auraient pas essuyé les tirs des soldats partis en exil. Un petit tour chez le voisin, une main tendue, auraient certainement changé la donne. Au lieu de cela, nos professeurs se sont mis à menacer leurs voisins immédiats de représailles et à promettre la mort (comme toujours) aux futurs rebelles. Qui, au monde, pouvait-il prétendre être plus fort qu’eux ? Comme ces refondateurs ne sont jamais responsables de quelque chose, quand le conflit armé a éclaté, ils se sont mis à accuser l’ancienne métropole et à dénoncer cette « sale guerre que la France fait à la Côte d’Ivoire ». De belles formules, comme ils savent en faire, pour cacher leur incompétence ou inexpérience. Une petite remise en cause de leur gestion de la chose publique les aurait, pourtant, aidés à mieux comprendre la situation et à la gérer avec succès.
Ils ont cru qu’en sortant le glaive contre l’épée des soldats rentrés du Faso armes aux poings, aurait suffi pour les sauver des eaux devenues dangereuses. Même quand ils se sont rendu compte que cette voie était sans issue, ils n’y ont pas renoncé. Or, qui s’entête, s’enterre. C’est exactement ce qu’ils sont en train de récidiver. Ils savent très bien qu’en refusant de reconnaître les résultats sortis des urnes, prononcés par la CEI et certifiés par l’ONUCI selon un mandat reconnu par tous, même le président sortant, ils s’exposaient à la colère d’une bonne partie du peuple et à celle de la communauté internationale qu’ils défiaient ainsi. Jamais ils ne se sont remis en cause, jamais ils ne se sont dit « et si c’était nous qui n’avions pas raison ». Comme ils ne veulent pas faire amende honorable, une faute avouée étant à moitié pardonnée, ils boiront le calice de la honte jusqu’à la lie