«Regard pour l’humanité», c’est le film documentaire que réalise Semi Engelbert sur le peintre Michel Kodjo. Une tâche pas facile pour le réalisateur, a confié Yaya Savané, curateur et responsable de la table ronde des Arts Contemporains. Car Michel Kodjo – pionnier de l’art contemporain en Côte d’Ivoire – qui veut «faire passer un message, a un parti pris» dans ledit documentaire. Après la projection du film documentaire le 13 avril 2012, à la bibliothèque de la Rotonde des Arts contemporains au Plateau, Semi Engelbert a noté des problèmes de sons qui, rassure-t-il seront traités. C’est donc pour mieux affiner ses dix (10) jours de tournage avec Michel Kodjo (dans les rues de Grand Bassam et chez l’artiste-peintre) que Semi Engelbert a ainsi soumis son travail, par encore achevé, aux critiques de professionnels du cinéma et de l’art contemporain. Une démarche «humble» qui de l’avis du Professeur Yacouba Konaté permettra certainement à Semi de faire «un grand film». Les critiques sur l’œuvre de Semi ont porté entre autre sur la structure du film. Si le réalisateur fait le choix de faire intervenir une voix pour commenter longuement l’œuvre de Michel Kodjo quand lui-même maîtrise mieux la symbolique de son écriture, les professionnels du cinéma (Dazelor Mohamed) et critiques d’arts (Konaté Yacouba) ont conseillé de mieux faire connaître Michel Kodjo, le ‘’premier’’ peintre de Côte d’Ivoire. C’est aussi sortir le spectateur de la ‘’vieille ville de Grand Bassam’’, lieu de tournage, et intégrer des témoignages d’autres peintres. Mimi Errol (critique d’arts), Assamoi About, Constant Gueye (artiste), Adja Assemian (écrivain) ont constitué le panel d’intervenants dans «Regard pour l’humanité». Toujours à la recherche d’un dialogue, dixit Mimi Errol, Michel Kodjo (né le 11 avril 1935) qui est témoin de sa société demeure un ‘’monument vivant’’, mieux une ‘’mine d’inspirations’’. Un peintre pas comme les autres, indique l’écrivain Adja Assemian qui entend par ailleurs mettre en évidence dans un livre la pensée de l’artiste-peintre dont la peinture rime avec méditation, élévation, spiritualité, enseignement, etc. «Le commun des mortels n’a retenu que sa dimension artistique», souligne l’écrivain Adja. Pour le réalisateur Fadika Kramo Lanciné, Regard pour l’humanité «est une mise en valeur de quelqu’un qui est important».
La particularité du film de Semi, c’est que pour la première fois, Michel Kodjo révèle dans l’objectif d’une caméra des idées fortes en lui. Celles-ci lui sont révélées par Dieu, précise-t-il. «Si tu crois en Dieu, tu comprendras que ce que Kodjo a fait est important pour l’humanité. La source de l’art c’est Dieu. L’intérêt du film c’est qu’il va apporter beaucoup à l’humanité», a témoigné Michel Kodjo. Ses œuvres qui, admet-il, viennent du ‘’néant’’ parce que ne connaissant «pas l’œuvre avant de l’avoir fait», restent une ‘’thérapie pour l’humanité’’. Donc un regard permanent pour l’humanité. S’il est d’avis que le film de Semi n’est pas encore achevé, Michel Kodjo souligne qu’il «y a peut-être un peu plus à faire que ce qui a été fait». Le réalisateur Arentes de Bonalii promet mettre à la disposition de son filleul Semi Engelbert, l’appui nécessaire pour faire de «Regard pour l’humanité», un film pour le bien de l’humanité.
Koné Saydoo
La particularité du film de Semi, c’est que pour la première fois, Michel Kodjo révèle dans l’objectif d’une caméra des idées fortes en lui. Celles-ci lui sont révélées par Dieu, précise-t-il. «Si tu crois en Dieu, tu comprendras que ce que Kodjo a fait est important pour l’humanité. La source de l’art c’est Dieu. L’intérêt du film c’est qu’il va apporter beaucoup à l’humanité», a témoigné Michel Kodjo. Ses œuvres qui, admet-il, viennent du ‘’néant’’ parce que ne connaissant «pas l’œuvre avant de l’avoir fait», restent une ‘’thérapie pour l’humanité’’. Donc un regard permanent pour l’humanité. S’il est d’avis que le film de Semi n’est pas encore achevé, Michel Kodjo souligne qu’il «y a peut-être un peu plus à faire que ce qui a été fait». Le réalisateur Arentes de Bonalii promet mettre à la disposition de son filleul Semi Engelbert, l’appui nécessaire pour faire de «Regard pour l’humanité», un film pour le bien de l’humanité.
Koné Saydoo
