Les discussions entre pouvoir et opposition pour renouer le fil du dialogue et décrisper la vie politique en Côte d`Ivoire après la meurtrière crise post-électorale déclenchée en novembre 2010, s’ouvrent le 27 avril à Grand-Bassam (sud, 20 km d`Abidjan), a-t-on appris lundi de source officielle.
Selon la Primature qui pilote le "dialogue républicain", un courrier a été envoyé à chaque parti devant participer aux discussions prévus pour durer deux jours à partir du 27 avril.
Les lettres d’invitation ont été envoyées au Front population ivoirien (FPI), le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo et aux autres mouvements et partis politiques favorables à M. Gbagbo regroupés au sein du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD).
D’autres partis politiques de partisans de M. Gbagbo, en l`occurrence Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (APN) et Liberté et démocratie pour la République (Lider) ont également été invités tout comme le Rassemblement du peuple de Côte d`Ivoire (RPCI), un "regroupement des partis de gauche".
Chaque formation politique invitée doit constituer une délégation de cinq personnes, indique la lettre d`invitation.
En face de l`opposition, seront présentes autour de la table de discussions, 23 personnes représentant le pouvoir tenu par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
La reprise du dialogue avec l`opposition avait été annoncée le 20 mars dernier, par Jeannot Ahoussou-Kouadio, juste après sa nomination au poste de Premier ministre.
"Nous allons discuter avec les frères de l`opposition, avait indiqué le chef du gouvernement. Nous allons leur envoyer un courrier officiel pour reprendre le dialogue parce que nous sommes les enfants du dialogue. Il faut que les Ivoiriens s’entendent. Il faut que les Ivoiriens se regardent autrement pour le bonheur de cette population qui a trop souffert de la division, de la mésentente entre ses fils et ses filles", avait-il déclaré.
Lancées avant les législatives de décembre dernier, les discussions entre le pouvoir avait été suspendue à la suite de préalables posés par les partisans de Laurent Gbagbo qui réclamaient, entre autres, la libération de tous leurs camardes en détention (dont M. et Mme Gbagbo), le dégel des avoirs des responsables de l`ancien régime, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retour des exilés.
L`échec des négociations avaient conduit le FPI à boycotter les législatives remportées par le parti de M. Ouattara avec plus de la moitié des sièges.
Selon la Primature qui pilote le "dialogue républicain", un courrier a été envoyé à chaque parti devant participer aux discussions prévus pour durer deux jours à partir du 27 avril.
Les lettres d’invitation ont été envoyées au Front population ivoirien (FPI), le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo et aux autres mouvements et partis politiques favorables à M. Gbagbo regroupés au sein du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD).
D’autres partis politiques de partisans de M. Gbagbo, en l`occurrence Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (APN) et Liberté et démocratie pour la République (Lider) ont également été invités tout comme le Rassemblement du peuple de Côte d`Ivoire (RPCI), un "regroupement des partis de gauche".
Chaque formation politique invitée doit constituer une délégation de cinq personnes, indique la lettre d`invitation.
En face de l`opposition, seront présentes autour de la table de discussions, 23 personnes représentant le pouvoir tenu par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix.
La reprise du dialogue avec l`opposition avait été annoncée le 20 mars dernier, par Jeannot Ahoussou-Kouadio, juste après sa nomination au poste de Premier ministre.
"Nous allons discuter avec les frères de l`opposition, avait indiqué le chef du gouvernement. Nous allons leur envoyer un courrier officiel pour reprendre le dialogue parce que nous sommes les enfants du dialogue. Il faut que les Ivoiriens s’entendent. Il faut que les Ivoiriens se regardent autrement pour le bonheur de cette population qui a trop souffert de la division, de la mésentente entre ses fils et ses filles", avait-il déclaré.
Lancées avant les législatives de décembre dernier, les discussions entre le pouvoir avait été suspendue à la suite de préalables posés par les partisans de Laurent Gbagbo qui réclamaient, entre autres, la libération de tous leurs camardes en détention (dont M. et Mme Gbagbo), le dégel des avoirs des responsables de l`ancien régime, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retour des exilés.
L`échec des négociations avaient conduit le FPI à boycotter les législatives remportées par le parti de M. Ouattara avec plus de la moitié des sièges.