Protestant le 08 décembre 2009 contre le « décret dilué » que leur proposait le gouvernement qui était le reniement de 17 mois de négociations, de l’avis de Me Roger Dacoury, connu comme étant un pro-Gbagbo, des acteurs politiques proches du parti au pouvoir et de l’opposition à l’époque s’étaient prononcés sur la grève des greffiers. Ci-dessous, ce qu’il nous avait confié pendant cette grève.
Pr Alhassane Salif N`Diaye, secrétaire général de l’Udpci :
‘’Nous trouvons curieux que le chef de l'Etat n'ait trouvé une solution’’
«Nous sommes un peu étonné de voir que cette grève des greffiers perdure dans cette Côte d'Ivoire où tout doit être mis en œuvre pour que nous sortions de la crise ; surtout à un moment où les greffiers ont un rôle primordial à jouer dans le règlement du contentieux électoral. Nous trouvons donc curieux 'au niveau du chef de l'Etat qui a le dossier en main, qu'aucune solution n'ait été trouvée. A l'Udpci, nous continuons de croire que lorsque des engagements sont pris, il faut les honorer. Nous pensons personnellement que le processus électoral étant engagé, la grève des greffiers fera mal. Nous disons enfin à l'Udpci qu'en urgence, la solution du problème des greffiers soit trouvée. Puisque les commentaires vont bon train qui nous apprennent que cette grève est suscitée, entretenue afin de nous conduire à un autre report des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Sont interpellés, le chef de l'Etat et le premier ministre (NDLR : Guillaume Soro)».
Me Coulibaly Soungalo du RDR :
“La suspension des salaires n'est pas une mesure apaisante”
«La décision de suspendre le salaire des greffiers grévistes n'est pas une mesure apaisante. Cela ne fait qu'empirer la situation. Il faut plutôt négocier avec les gens avec beaucoup plus de tact. Avec la tournure que prend la situation, n'est-on pas en droit de penser que quelqu'un est derrière cette grève pour saboter le chronogramme électoral ? Nous voulons des élections, il faut faire en sorte que nous sortions de la crise».
Sokoury Bohui, Secrétaire général adjoint du Fpi, chargé des élections:
‘’Les revendications des greffiers sont inacceptables’’
«C'est certes un droit pour les greffiers de revendiquer. Mais qu'ils sachent que leurs revendications peuvent se faire à tout moment. Encore que celles-ci ne sont pas urgentes. Ils peuvent donc les faire après les élections. Je leur demande pardon car c'est la vie de la nation qui est en jeu. C'est inacceptable qu'au moment où la Côte d'Ivoire a besoin de sortir de la crise par des élections que les Ivoiriens soient suspendus à la situation d'une de leur partie (Ndlr : les greffiers). Il faut que les Greffiers mettent de l'eau dans leur vin. Car tous les Ivoiriens souffrent de la misère du fait de la guerre. Par conséquent, les greffiers doivent tenir compte de la misère des Ivoiriens et lever leur mot d'ordre de grève».
Pr Alhassane Salif N`Diaye, secrétaire général de l’Udpci :
‘’Nous trouvons curieux que le chef de l'Etat n'ait trouvé une solution’’
«Nous sommes un peu étonné de voir que cette grève des greffiers perdure dans cette Côte d'Ivoire où tout doit être mis en œuvre pour que nous sortions de la crise ; surtout à un moment où les greffiers ont un rôle primordial à jouer dans le règlement du contentieux électoral. Nous trouvons donc curieux 'au niveau du chef de l'Etat qui a le dossier en main, qu'aucune solution n'ait été trouvée. A l'Udpci, nous continuons de croire que lorsque des engagements sont pris, il faut les honorer. Nous pensons personnellement que le processus électoral étant engagé, la grève des greffiers fera mal. Nous disons enfin à l'Udpci qu'en urgence, la solution du problème des greffiers soit trouvée. Puisque les commentaires vont bon train qui nous apprennent que cette grève est suscitée, entretenue afin de nous conduire à un autre report des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Sont interpellés, le chef de l'Etat et le premier ministre (NDLR : Guillaume Soro)».
Me Coulibaly Soungalo du RDR :
“La suspension des salaires n'est pas une mesure apaisante”
«La décision de suspendre le salaire des greffiers grévistes n'est pas une mesure apaisante. Cela ne fait qu'empirer la situation. Il faut plutôt négocier avec les gens avec beaucoup plus de tact. Avec la tournure que prend la situation, n'est-on pas en droit de penser que quelqu'un est derrière cette grève pour saboter le chronogramme électoral ? Nous voulons des élections, il faut faire en sorte que nous sortions de la crise».
Sokoury Bohui, Secrétaire général adjoint du Fpi, chargé des élections:
‘’Les revendications des greffiers sont inacceptables’’
«C'est certes un droit pour les greffiers de revendiquer. Mais qu'ils sachent que leurs revendications peuvent se faire à tout moment. Encore que celles-ci ne sont pas urgentes. Ils peuvent donc les faire après les élections. Je leur demande pardon car c'est la vie de la nation qui est en jeu. C'est inacceptable qu'au moment où la Côte d'Ivoire a besoin de sortir de la crise par des élections que les Ivoiriens soient suspendus à la situation d'une de leur partie (Ndlr : les greffiers). Il faut que les Greffiers mettent de l'eau dans leur vin. Car tous les Ivoiriens souffrent de la misère du fait de la guerre. Par conséquent, les greffiers doivent tenir compte de la misère des Ivoiriens et lever leur mot d'ordre de grève».