Tout est fin prêt. Toulépleu, première étape de la visite d’Etat du président de la République est fin prêt. Ses filles et fils se mobilisent pour réserver à leur hôte de marque, un accueil chaleureux. Face à la presse, à son cabinet hier, Anne Désirée Ouloto, fille de Toulépleu et ministre de la Salubrité urbaine a rassuré les uns et les autres sur l’accueil qui sera réservé au chef de l’Etat. Selon elle, Toulépleu veut tourner la page sombre de son histoire avec les atrocités qui ont été perpétrées à l’occasion de la crise postélectorale. « Nous avons souffert des affres de la crise, notre région a été déchirée. Aujourd’hui, c’est le l’heure de panser nos plaies et de reconstruire notre région », a-t-elle indiqué. C’est pourquoi, elle a invité tout ce que Toulépleu compte comme cadres à se mobiliser pour que la fête soit totale. Pour elle, la visite du chef de l’Etat sera un signal fort pour la reconstruction de la région. « Nous allons lui dire nos besoins », a-t-elle fait savoir. A l’occasion, elle a invité également les fils de la région à s’inscrire dans le processus de réconciliation. « Rien ne peut se faire sans la réconciliation qui va aboutir à la paix. Inscrivons nous donc dans cette dynamique de réconciliation », a-t-elle conseillé. Il le faut, insiste-elle, pour soigner les plaies qui ont été ouvertes du fait de la violence qu’a connue la région. « Les gens ont eu recours à la violence par l’utilisation des armes. Œuvrons pour que cela relève désormais du passé », a-t-elle poursuivi. Il faut dans cet élan, suggère-t-elle, ouvrir les bras à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, se sont déplacés ou sont encore en exil. Leur place se trouve dans leur région d’origine, qu’ils ne culpabilisent pas, a-t-elle insisté.
TL
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