ABIDJAN - Les effectifs de la force de l`ONU en Côte d`Ivoire "ne vont pas augmenter", a affirmé mercredi à Abidjan un haut fonctionnaire onusien, soulignant toutefois le "besoin de rester" dans un pays meurtri par la crise postélectorale qui a fait 3.000 morts.
"L`heure n`est pas à l`augmentation des effectifs de l`ONUCI (opération de l`Onu en Côte d`Ivoire)" a affirmé Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l`ONU chargé des opérations de maintien de la paix, au terme d`une visite de quatre jours dans le pays.
"Nous essayons maintenant partout où c`est possible de nous adapter le mieux possible aux circonstances et les circonstances sont qu`il y a quand même besoin que l`ONUCI reste" en Côte d`Ivoire, a jugé M. Ladsous, après une
rencontre avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.
"Il y a toute une série de tâches qui sont en cours et qui doivent être poursuivies notamment jusqu`au moment où l`appareil d`Etat ivoirien sera totalement en mesure et tout seul d`assurer la sécurité sur l`intégralité du territoire", a-t-il poursuivi.
La force onusienne en Côte d`Ivoire compte 9.792 hommes. Début décembre 2010, l`organisation a procédé au retrait de 460 personnes sur plus de 10.000 Casques bleus, policiers et employés civils sur place.
La réforme de l`armée reste l`un des principaux défis du régime Ouattara, installé après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
Des milliers d`éléments ayant rejoint les ex-rebelles pro-Ouattara doivent être démobilisés, désarmés et réinsérés, un chantier hautement sensible et très coûteux dont l`urgence a été illustrée fin 2011 par la multiplication d`incidents meurtriers entre civils et Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) ayant contraint le gouvernement à activer une police militaire pour mettre de l`ordre dans l`armée.
eak/ck/jlh
"L`heure n`est pas à l`augmentation des effectifs de l`ONUCI (opération de l`Onu en Côte d`Ivoire)" a affirmé Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l`ONU chargé des opérations de maintien de la paix, au terme d`une visite de quatre jours dans le pays.
"Nous essayons maintenant partout où c`est possible de nous adapter le mieux possible aux circonstances et les circonstances sont qu`il y a quand même besoin que l`ONUCI reste" en Côte d`Ivoire, a jugé M. Ladsous, après une
rencontre avec le président ivoirien, Alassane Ouattara.
"Il y a toute une série de tâches qui sont en cours et qui doivent être poursuivies notamment jusqu`au moment où l`appareil d`Etat ivoirien sera totalement en mesure et tout seul d`assurer la sécurité sur l`intégralité du territoire", a-t-il poursuivi.
La force onusienne en Côte d`Ivoire compte 9.792 hommes. Début décembre 2010, l`organisation a procédé au retrait de 460 personnes sur plus de 10.000 Casques bleus, policiers et employés civils sur place.
La réforme de l`armée reste l`un des principaux défis du régime Ouattara, installé après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s`est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
Des milliers d`éléments ayant rejoint les ex-rebelles pro-Ouattara doivent être démobilisés, désarmés et réinsérés, un chantier hautement sensible et très coûteux dont l`urgence a été illustrée fin 2011 par la multiplication d`incidents meurtriers entre civils et Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) ayant contraint le gouvernement à activer une police militaire pour mettre de l`ordre dans l`armée.
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